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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 00:08

De nombreux sites reviennent sur l'Union Européenne.

Petit tour d'horizon de quelques ressources utiles...
drapeau.jpg


Sur le site Toute l'Europe.fr, retrouvez tout un tas de données historiques et géographiques sur l'Union.

En fait l'Union Européenne n'est pas la seule forme d'association en Europe. Et au sein même de cette Union, tous les pays n'adhérent pas forcement aux mêmes projets.

Ce schéma animé vous présente les différents espaces européens et leur évolution dans le temps.


Retrouvez l'histoire de l'UE au travers d'une frise chronologique

Quelques cartes pour présenter les pays européens





Le site du Parlement Européen est riche quoiqu'un peu technique. De même le site de la présidence allemande de l'UE (en français rassurez vous) est aussi très complet.

La fondation Robert Schuman propose des cartes et des quizz pour mieux connaître l'Europe.

Quelques jeux de cartes sur le site commercial Histoire à la carte (en théorie payant mais l'histoire récente de l'Europe se retrouve en démonstration)

Enfin quelques jeux pour mieux connaître l'Union...
Ce schéma animé vous présente les différents espaces européens et leur évolution dans le temps.

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 23:19

Un travail réalisé par Amandine di Bartolo (TL)

Cet article vous propose de découvrir comment un des épisodes les plus importants de la guerre froide, la guerre du Vietnam mais surtout la première défaite américaine a traumatisé le monde et terni l’image prestigieuse de ce pays ainsi remis en question.undefined L’Amérique n’apparaît alors plus sous le même jour, mais comme un pays de désillusion. Des questions se posent, le pays est-il toujours aussi fort, avec des valeurs morales, pays de la liberté et de la justice ? Rappelons que la guerre du Vietnam a été très coûteuse environ 140 milliards de dollars, ce qui précipita l’Amérique dans l’inflation et la crise du dollar dans les années 1960.

Mais le pays connaît aussi à l’issue de cette guerre un véritable désastre humain, principalement de jeunes Américains, les « boys », avec près de 57 000 morts et 153 303 blessés. L’atrocité de ce conflit commence à être publiée ; ce sont alors des documents secrets, du Pentagone par exemple que certains journalistes du New York Times se sont procurés, afin de révéler à la population les massacres qui ont lieu dans le but de s’interroger sur les fondements de leur politique, de leur morale et de leur société ; remise en question qui ne tarda pas à se traduire sous la forme de démoralisation croissante, de grande contestations, d’accusations portées contre les Gi's qui les refusent et qui se sentent trahis par les civils américains. Les Américains ont été très choqués par les images de cette « sale guerre ».


Un soldat qui ramasse le corps en morceaux d’un enfant


Elle aura en effet été fortement médiatisée, au plus grand regret du gouvernement qui envoya des journalistes pour filmer les combats, car ce qui s’y passait était loin de les rendre fiers.  Mais intéressons nous au profond traumatisme qui frappa les Américains notamment après leur défaite. Les vétérans sont eux même traumatisés par les horreurs de la guerre, qu’ils ne peuvent d'écrire avec des mots. Ce qu’ils ont vécu a marqué leurs corps, leurs âmes… La guerre les hante à présent ; un cauchemar qui les fait se sentir coupables de leurs actes, malgré le fait qu’à leur départ leur conviction était forte, lutter contre le communisme pour la liberté. On sait que sur le terrain beaucoup de soldats ont « perdu la tête », véritables machines à tuer, ils semblent être déshumanisés, massacrants des innocents. Beaucoup d’entre eux ce sont suicidés à leur retour…

undefinedLes séquelles mentales mais aussi physiques sont irréparables. On peut tristement constater les dégâts, trente ans après, de la guerre chimique menée par les Etats-Unis au Vietnam. Certaines personnes, des villes mais aussi des campagnes, ont été mutilées. Leurs corps témoignent d’une souffrance sans limite : malformations, amputations des jambes, des bras, perte de la vue… Ces drames sont liés aux défoliants utilisés dans les opérations militaires qualifiées de « plus grande guerre écologique de l’histoire de l’humanité ». Des maladies sont à l’origine de l’action chimique du défoliant, appelé  « Agent orange » parce que l’armée américaine l’avait stocké dans des  tonneaux marqués d’orange.


Des enfants Vietnamiens qui tentent
de fuir les bombes au Napalm


Ses effets destructeurs viennent en grande partie de son composant principal, la dioxine, l’un des produits toxiques les plus puissants, qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductrices de l’organisme. Depuis 1980, Philip Jones Griffiths s'est rendu plus d'une vingtaine de fois au Vietnam pour photographier les victimes de l'Agent Orange. Ces photos continuent d’enfoncer le couteau dans la plaie des Américains, elles représentent une partie des conséquences de cette terrible guerre.

nm_agent_orange_070720_ms.jpgCette guerre est considérée encore de nos jours comme une blessure. Profondément marqués on parle depuis plusieurs années du « syndrome du Vietnam » qui désigne tout conflit dans lequel les Etats-Unis hésite à s’y aventurer. Ce qui est surprenant c’est que la guerre en Irak fait resurgir ce conflit du passé américain. En effet quelques médias et hommes politiques voient dans cette intervention une étrange ressemblance avec la guerre du Vietnam, et n’hésitent pas à appeler cela le « nouveau Vietnam », ce qui renforce l’idée d’un réel traumatisme encré dans les mémoires et dans le cœur des Américains. On peut ainsi conclure que le spectre traumatisant de la guerre du Vietnam s’est emparé du milieu politique et social de la superpuissance Américaine.   

SOURCES SITES : TPE sur l'académie de Versailles / Histoquizz



                                                                       --------------------------------------                                                                               
Un travail très intéressant qui s'attarde particulièrement sur les conséquences psychologiques de cette guerre et qui fait le lien avec les perspectives actuelles de la guerre en Irak. Les images sont dures mais ce fut une guerre où les médias jouèrent un rôle de premier plan en exposant à la face du monde la réalité abominable de ce conflit.
wallatnight.jpg

Sur un mur de marbre noir long de 150 m à Washington où sont gravés les noms des 58 156 Américains tués ou portés disparus pendant cette guerre.


L'image de la petite vietnamienne  Phan Thi Kim Phuc, filmée par le journaliste Nick Ut,  fuyant les bombes américaines fera le tour du monde et sera le symbole de l'horreur de cette guerre. Ayant touché l'opinion mondiale elle va servir d’emblème au régime communiste vietnamien une fois la guerre terminée. Elle s'enfuira au Canada devenue adulte et deviendra ambassadrice de la paix pour l'UNESCO.

Un article très intéréssant sur Bricabraque


Un autre sur le blog de Mr Augris


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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 17:05

Mes chers élèves, pendant que vous planchez sur le bac blanc, je peux enfin vous révéler la terrible vérité : vous êtes notés n’importe comment. Vous le soupçonniez depuis longtemps, mais il est temps de tout déballer : les écarts de notes sur une même copie peuvent aller jusqu’à 11 points .

 

C’est ce que nous annonce en tout cas une étude réalisé par Bruno Suchaut, un chercheur en Sciences de l’Education de l’université de Dijon dans une étude au titre volontairement provocateur : «La loterie des notes au bac» qui après avoir soumis trois copies de Sciences Economiques et Sociales à 66 correcteurs de 2 académies aboutit à des écarts de notes spectaculaires.

bac1.jpg

 

Les conclusions d’une telle étude sont sans appel : il faut supprimer la notation, spécificité française passéiste et inégalitaire, mettre des QCM à la place des devoirs notés et au passage supprimer aussi le bac, examen dépassé et surtout coûteux.

Bigre.
 

En ces temps de réformes en gestation et de rapports d’experts sur l’enseignement, voilà qui va probablement faire beaucoup parler. Déjà le Figaro et Europe 1 en font leurs gros titres. D’autant que la perspective de supprimer le bac est un serpent de mer qui revient régulièrement. Pourtant à y regarder de plus près, cette étude, qui n’est pas très originale ni scientifiquement très solide ( les protocoles de l'expérience ne sont pas clairement expliqués) montre aussi les limites d’un tel raisonnement.

Le rapport complet


 

brunosuchaut.jpgD’abord, l’étude menée par Bruno Suchaut n’a pas découvert l’eau chaude. Des dizaines d’études comparables existent déjà, les premières datant des années 30. Elles aboutissent toutes aux mêmes conclusions : les notes peuvent varier selon les correcteurs dans des proportions importantes. Comme Suchaut le révèle lui-même, Cette expérimentation ne fait que confirmer les conclusions bien connues des recherches antérieures sur la question des aléas de la notation. Pourquoi la refaire une fois de plus alors, en enfonçant au passage pas mal de portes ouvertes ? Pour justifier la suppression du bac et de la notation. Des notions très en vogue en ce moment pour ceux qui rèvent de grandes économies budgétaires et de privatisation de l'école.

 070608063255.w3ksn0nf1_bac-2007--evolution-du-nombre-de-candidats---reparb.jpg

Le système scolaire français ne s'appuie pas uniquement sur le savoir quantifiable à coup de questions fermées et de QCM, mais sur la formation des élèves au raisonnement, à l’esprit critique, à la curiosité etc… Les matières littéraires et les sciences humaines dépendant de critères forcement subjectifs de compréhension, d’expression et de raisonnement ne peuvent pas reposer uniquement que sur des barèmes rigides. Même les matières scientifiques, obligatoirement plus attachées à des résultats quantifiables et mesurables peuvent être aussi l’objet de contestations liées à l’appréciation de la démonstration. Et puis bonne chance pour noter les arts plastiques avec un QCM ! Et heureusement que pour les non-athlètes, on ne note pas que des résultats chronométrés bruts en EPS mais qu’on tienne aussi compte de la constance de l’effort ou du respect des règles.

De plus à y regarder de près, l’étude montre que sur l'ensemble du groupe-témoin, la variation des notes n’est pas si élevée que cela et que sauf exception spectaculaire ponctuelle  la hiérarchie entre les copies est généralement respectée (1 avait été jugée de bon niveau et deux plutôt moyennes). Effectivement, mais on le savait déjà, ce sont surtout les copies moyennes qui posent problème. Une très mauvaise ou une très bonne copie est vite repérée. Ce sont celles qui tournent mollement autour de la moyenne qui peuvent être le plus sujet à l’indulgence ou à la sévérité du correcteur.
anciens-eleves.jpgLe contrôle continu au bac serait-il la solution. Possible. Toutefois il convient d’être là très prudent car il retire au baccalauréat sa vertu essentielle : l’anonymat. De nombreuses études l’ont montré les notes pendant l’année peuvent être l’objet d’un à priori souvent inconscient de l’enseignant. Ainsi les filles semblent bénéficier d’un regard favorable et les élèves agités mêmes bons, d’une tendance à être légèrement pénalisés. On ne sera plus « saqué » au bac mais « catalogué » pendant l’année…

De plus contrairement à ce que l’on croit, vu de l’extérieur, les correcteurs du bac sont surveillés et doivent fournir en cours de correction une moyenne de leurs notes pour éviter toute bizarrerie par rapport aux objectifs officiels. Et puis les consignes sont claires, les taux de réussite doivent tourner à 80 %.

La double correction pourrait être une solution pour rééquilibrer le processus mais elle est économiquement trop chère. C’est la même raison qui explique que les coûteux examens oraux d’histoire en STG aient été remplacés par des épreuves écrites. Supprimer l’examen national du bac c’est faire de sacrées économies. La question financière même si on n’en parle pas trop ouvertement est au cœur des réformes actuelles. Il n’y a plus d’argent dans les caisses alors il faut trouver le moyen de s’en sortir tout en économisant des crédits…

Ce rapport pose la question de fond de la suppression des notes, rendues responsables par leur aspect traumatisant de l’échec supposé de l’école à la française. Soyons clair, je pense que l’aspect souvent contraignant de la notation sur 20 peut être effectivement parfois pesant. Ce système est peut-être mal adapté pour certains élèves. Mais malgré tout, l’école républicaine fonctionne encore relativement bien pour une bonne partie d'entre-eux  jusqu’au bac. Beaucoup d’élèves issus de quartiers difficiles continuent toujours à s’en sortir justement grâce aux notations à la française.
 dess5.jpg

 

Evidemment restent des élèves qui ne s’insèrent pas dans ce moule pédagogique contraignant. Qui s’enferment dans une dynamique d’échec parce qu’ils considèrent qu’à cause des « sales notes », ils ne s’en sortiront jamais. C’est là que doit se porter la priorité de la remédiation, mais ça veut dire, faire des efforts notamment pour payer et de donner de vrais moyens à des professeurs expérimentés qui vont faire « le sale boulot » que personne ne veut faire et qui est généralement laissé aux débutants: les élèves en échec souvent concentrés dans les quartiers difficiles.

Ensuite, si les notes ne sanctionnent plus le travail, comment juger celui-ci. Même si la notation est profondément imparfaite, j’ai tendance à me méfier de cette tentation à la mode qui consiste à vouloir supprimer tout jugement de l’élève par l’équipe pédagogique. La sélection se fait alors plus sournoisement et plus tard. Sur le marché du travail par exemple. Le système privatisé américain ou anglais où la sélection se fait non par le mérite mais par la possibilité financière de rentrer dans telle ou telle école prestigieuse est-elle souhaitable chez nous (même si elle est déjà largement en route dans le supérieur ) ? Les résultats de ces pays en termes d’éducation sont souvent moins brillants que les nôtres. 

Les pays asiatiques, eux, Corée et Japon en tête, ont mis en place une éducation basée sur un travail forcené sanctionné non par des notes mais par des concours avec classement. Le résultat final c’est qu’à niveau de classe égal ils trustent les premières places dans les listes de niveau d’aptitude des élèves. Au passage, ils ont aussi la palme du nombre de suicides chez les adolescents…

L’exemple finlandais dont on nous rebat les oreilles, où notes et redoublements ont été supprimés et où l’épanouissement de l’élève a été placé au coeur de l’éducation est bien joli, mais la Finlande, ce n’est pas la France : le pays est globalement homogène, les différences économiques y sont moins marquées que chez nous, l’immigration inexistante et l’esprit civique notamment dans les élites beaucoup plus développé. Le contraire des problèmes que la France, l’Allemagne ou l’Italie, dont les systèmes scolaires sont montrés du doigt, ont à gérer. Ces pays ont des situations sociales et économiques bien différentes pour assurer l’égalité des chances.  Et les finlandais eux-mêmes commencent à s’apercevoir que leur système tant vanté a aussi ses ratés

Certes notre système craque par endroit, mais il reste encore performant. Toutefois nous ne pourrons pas nous passer d’une remise à plat de la finalité même de cet examen national.  Mais pour le remplacer par quoi ? Et puis pour quoi faire ? Pourquoi absolument vouloir que tout le monde ait le bac ? Pour avoir 70% d’échec en première année de fac ? Pour avoir une société de surdiplômés qui doivent accepter stages et petits boulots mal payés faute d’avoir le piston pour trouver une place par copinage ? Le taux de recrutement des enfants des classes populaires voire moyennes dans les grandes écoles ne cesse de diminuer. Jamais depuis l'ancien régime le taux de reproduction des élites n'a été aussi élevé. Prochaine étape, supprimons la licence puis le master puis le doctorat. Plus de notes, plus de diplomes, comme cela nous serons tous égaux devant les agences d'intérim.

Dans une société qui ne se donne plus les moyens de mettre en avant ses meilleurs éléments par une vraie méritocracie, c'est l'argent ou les relations qui permettent à chacun de réussir.
Doit-on appliquer chez nous la dissolution du bac parce que tout le monde ne réussit pas à l’avoir ? Ou au contraire parce qu'il est devenu si facile que tout le monde l'a ? (parce que cette étude n'en est pas à une contradiction près). Reste encore à proposer quelque chose d'un peu plus construit que des QCM. 

En effet, la toute fin de ces recherches nous livre le fond de la pensée du l'universitaire : « Faire le deuil de la notation, renvoie aussi à changer plus globalement la vision de la finalité de l’acte d’enseignement. Un changement en la matière obligerait à revoir totalement les mécanismes de sélection, d’orientation et de certification des élèves, mais aussi au quotidien le regard que porte l’enseignant sur l’élève.» . Vaste programme. Noble dans les intentions mais difficilement applicable dans la réalité. Suchaut reste prudent à ce sujet et élude le problème: si on supprime les notes, que fait-on à la place pour réactualiser ces mécanismes de sélection qui sont, quoi qu'on en dise, incontournables dans notre société moderne ?

Sur ce, je vous souhaite quand même de bonnes notes au bac blanc…

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 23:50

Un travail réalisé par Juliette Guerini et Laetitia Diet (TL)

« Il faut reconnaître tout être humain sans chercher à savoir s’il est blanc ou noir, basané ou rouge ; lorsqu’on envisage l’humanité comme une seule famille il ne peut être question d’intégration ou de mariage inter-racial »

200px-Malcolm_X_NYWTS_4.jpg


Né le 19 mai 1925 et il est assassiné le 21 février 1965.
 
Le « x » de son nom représente le rejet de son « nom d’esclave » ainsi que la marque appliquée sur le bras des esclaves et que l’inconnue mathématique pouvant se rapporter à l’origine inconnue de son nom.
   
Ce fut un prêcheur musulman afro-américain et pendant une période le porte-parole national de « nation of islam » (= organisation politique et religieuse américaine, à l’origine des mouvements musulmans actuels, ses membres sont marqués d’un fort nationalisme noir et d’un rejet de la « race blanche »).
 
Il était à l’origine, un grand trafiquant de drogue et un cambrioleur mais il finit par devenir un meneur de mouvement nationaliste noir aux Etats-Unis. Grand avocat d’égalité, meneur militant, il soutenait la fierté noire, l’autosuffisance économique et l’identité politique de la communauté afro-américaine. Dans les derniers mois de sa vie, il s’éleva au rang de panafricaniste mondialement connu et d’avocat inconditionnel des droits des noirs américains.
 
Il n'a pas encore 21 ans lorsqu'il est emprisonné à cause de ses nombreux délits (consommation et vente de cocaïne, braquages, cambriolages nocturnes...). Jusqu'à cette époque il ne voulait pas entendre parler de religion et pourtant un de ses frères réussit à l'intéresser à l'islam. Il rejoint donc, de sa cellule, la secte « nation of islam » dirigé par Elijah Muhammed:il réapprend à lire et à écrire et dévore tous les livres qui lui tombent entre les mains y compris le dictionnaire. Il découvre surtout pour la première fois, avec étonnement, la véritable histoire de son peuple « tronquée depuis des siècles par le diable blanc aux yeux bleus »
 
C'est en pasteur qu’il sort de prison et dés lors, il va largement contribuer à l'essor de la secte en haranguant les passants dans les rues, en donnant de nombreuses conférences dans différents temples,(il va même en créé un); il crée aussi un journal:Muhammad parle.
 
Mais son charisme et ses qualités d'orateur vont vite faire de l'ombre à Elijah qui, par jalousie,va donner l'ordre de ne plus parler du pasteur Malcolm X. Il est condamné au silence par la « Nation of Islam » pour avoir dit de l'assassinat du président Kennedy: «Qui sème le vent récolte la tempête». Puis il apprend par le fils même d'Elijah Muhammed, qu'ordre a été donné de l'abattre.
 
Il quitte donc définitivement la secte pour se rallier à l'islam orthodoxe sunnite et faire son pèlerinage à la Mecque. Par ce voyage il va être exempt à rejeter toute forme de racisme mais il conserve une vision racialiste du monde et continu à dénoncer les crimes des Blancs et la passivité des Noirs:
 
«J'estime que quiconque se laisse brutaliser sans rien faire pour se défendre est un criminel. Si c'est ainsi qu'on interprète la philosophie chrétienne, si c'est cela qu'enseigne Gandhi, alors je dirai que se sont là des doctrines criminelles. »
 
Il ne souhaite plus, comme ce fut le cas auparavant, deux états indépendants raciaux, mais l'acceptation de la part des Blancs esclavagistes et oppresseurs et la prise de conscience de l'infériorité Noire:
 «Je suis contre la non-violence si elle signifie le renvoi de la solution aux calendes grecques. Si pour faire reconnaître ses droits en tant qu'être humain, le Noir américain n'a d'autres recours que la violence; alors je suis pour la violence. »
 
Le lendemain de son retour à New-York, la nuit du 14 février 1965, il est réveillé par une explosion: on jette des cocktails molotov sur sa maison .Il évacue sa famille sentant sa fin approcher. Il tient pour responsable les Blacks Muslims (membres de la « Nation of Islam »)
Il est assassiné à la fin de cette même semaine par une vingtaine de balles noires lors d'un sermon à Harlem.
 « Un diable » était mort, la population était soulagée et il aura fallu attendre encore de nombreuses années pour reconnaître en Malcolm X le statut qu'il occupe aujourd'hui.
 
           
 
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 1907342.jpg Martin Luther King et Malcolm X
 

Une biographie intéressante mais un peu succincte et qui ne remet pas l’homme en perspective dans la question de la lutte contre la ségrégation raciale. Dommage aussi qu’on ne trouve ni source, ni plus d’une seule illustration. La conclusion du texte, un peu brutale mériterait un peu plus de précisions.
 
 
Malcolm X a longtemps été assimilé à la lutte radicale contre la ségrégation raciale. En effet si Martin Luther King (à qui en ce moment Bricabraque rend hommage dans une excellente série d’articles) représente la vision non violente de cette lutte, Malcolm X évoque lui des revendications plus agressives. Sa mort brutale, tué par les siens alors qu’il évolue du radicalisme vers des thèses plus humanistes va aussi présenter les fractures brutales de la société américaine des années 60.
  
 
Sa jeunesse illustre assez bien la difficulté de la vie des Noirs dans la première partie du XXème siècle. Le père de Malcolm X, Earl Little était un prêtre baptiste dans le Michigan au Nord Est des Etats-Unis. Sa mort en 1931, écrasé par un tramway va faire plonger la famille dans la pauvreté . Les circonstances de cet accident si s'en est bien un, restent encore mystérieuses et sont parfois attribuées à un groupe d’activistes blancs du KKK. La famille, sans revenus, s’enfonce dans la misère et le jeune Malcolm pourtant bon élève va quitter tôt l’école. Sa mère sera elle enfermée dans un asile psychiatrique. Ballotté de foyers d’accueil en foyers d’accueil, il sombre dans le banditisme avant de rejoindre le mouvement « Nation of Islam » alors qu’il est en prison.
 
 
 
mspeech.jpgNation of Islam est un mouvement sectaire assez curieux né au début du siècle et rejetant le christianisme considéré comme la religion des Blancs esclavagistes. Ce courant mélange des éléments de l’Islam traditionnel et l’idée que les Noirs sont une race élue tandis que les Blancs ont été crées par les forces du mal pour régner sur le monde pendant 6000 ans. Le XXème siècle devant être le moment où les Noirs reprennent la place dominante qui leur est due.
 
 
Ce mouvement qui refuse drogue, tabac et alcool (des poisons crées par les diables Blancs) va essayer de donner à la contestation noire des années 60 un tour beaucoup plus revendicatif. Malcolm X par ses talents d’orateur, va devenir à cette époque un des grands leaders de lutte contre la ségrégation. Mais contrairement au Dr King, il s’agit là non pas de prêcher l’égalité mais d’organiser les Noirs en une force cohérente, économiquement indépendante mais aussi capable de se défendre, par la force s’il le faut.
 
 
 
13989-maloclmXali-photo.jpgSa plus grande réussite en ce domaine sera la spectaculaire conversion de Cassius Clay le champion du monde poids lourd de boxe qui devient Mohammed Ali (Photo ci-contre). Malgré la brièveté de son parcours politique Malcolm X. va marquer les esprits notamment sur le long terme par ses écrits et par le fait qu’il entame un rapprochement à la fin de sa vie entre les mouvements radicaux et ceux du Dr King.
 
 
 
 
 
Mais le mouvement de la Nation of Islam va aussi se caractériser par de terribles luttes de pouvoir qui vont entraîner l’usage de la violence et des assassinats spectaculaires. Malcolm X en sera la victime, comme d’autres prêcheurs qui font de l’ombre à Elijah Muhammed., le chef tyrannique de cette organisation. Ses trois assassins, Norman 3X Butler, Thomas 15X Johnson et Talmadge Hayer, trois jeunes membres de NOI tireront sur lui en pleine salle devant un auditoire de 400 personnes. Ils sont arrêtés et condamnés à la perpétuité. La NOI ne sera pas mis en accusation. D'après les dires de Muhammed, ils auraient agis de leur propre chef et sans ordre. Au passage, des journalistes révéleront que le FBI qui avait infiltré la NOI aurait été au courant des projets d’assassinat mais n’aurait pas prévenu Malcolm X.
 
 
 
farrakhan460.jpgMuhammed sera à sa mort remplacé par un sulfureux personnage, le charismatique Louis Farrakhan (photo ci-contre, entouré de sa garde rapprochée) , ancien chanteur de charme et protégé de Malcolm X . Paradoxalement, Farrakhan fut plus tard accusé par la veuve de celui-ci d’avoir été derrière le meurtre de son mari. (Deux mois avant l’assassinat, Farrakhan trouvant que le départ de Malcolm X de la Nation of Islam était une forme de trahison, avait écrit « un tel homme est digne de mourir »). Essayant d'internationaliser la lutte des afro-américains, il se rapprochera dans les années 80 de la Libye de Kadhafi et de mouvements islamistes.
 
 
 
 
Depuis le début des années 2000, la Nation of Islam qui a considérablement perdu en audience a évolué, cherchant désormais une certaine respectabilité. Sa dernière action d’éclat a été de réorganiser les associations noires pour refaire une grande marche d’un million d’hommes noirs à Washington en 1995. Le mouvement s’est rapproché d’un islam traditionnel et s’est quelque peu assagi malgré des dérapages racistes réguliers (anti Blanc bien sûr, mais aussi homophobe et violemment antisémite). Farrakhan en est toujours le leader à la fois charismatique et contesté.
 
Le site français très propagandiste de la NOI

18463460_w434_h_q80.jpg
En 1992, le cinéaste Spike Lee a réalisé une excellente biographie du personnage avec Denzel Washington dans le rôle titre...
 
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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 10:35

undefinedJeudi soir, dans un hôtel de luxe de Bangkok en Thaïlande, s'est déroulé une spectaculaire arrestation : celle de Viktor Bout l'un des plus grand trafiquant d'armes mondial. Ce russe de 41 ans qui fit fortune lors de l'effondrement de l'Union Soviétique a été la principale inspiration du personnage de Youri Orlov, incarné par Nicolas Cage dans "Lord of War" que nous avons vu en début d'année.

Surnommé "le marchand de mort", recherché par plusieurs polices internationales, il a fini par être coincé par 2 agents de Drug Enforcement Agency américaine en collaboration avec les polices thaïes, roumaines et bulgares. Ceux-ci s'étaient fait passer pour des émissaires des FARC, la guerilla colombienne, venus négocier l'achat d'hélicoptères, d'armes automatiques et de lance-roquettes. Après plusieurs rencontres préalables avec ses intermédiaires, aux Antilles ou en Roumanie, ils ont fait sortir le loup de sa tanière et ont pu l'arrêterundefined.

Tout au long de sa carrière, Bout, ancien officier soviétique parlant 6 langues, a alimenté en armes les talibans afghans, l'UNITA angolaise ou le dictateur libérien Charles Taylor qui le payait en diamants. Propriétaire d'une flotte d'une cinquantaine d'avions, il avait même loué ses services pour transporter des troupes américaines en Irak en 2003. Détenu en Thaïlande, peu causant pour l'instant, Bout intéresse du monde et déjà entre les Etats-Unis, la Russie, nombreux sont les pays qui demandent son extradition.


                                                                                                 Bout (à gauche), du temps où il
                                                                                                  abreuvait l'Afrique en armes...

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 13:16


jimi424.jpgPar manque de temps, je n'avais pas eu l'occasion de faire le point sur les derniers articles du blog "Lire-Ecouter-Voir". Celui-ci déborde d'une activité bouillonnante, notamment grace à Julien Blottière, le plus productif d'entre nous, qui continue sa série mélomane sur les grands concerts du mouvement hippie et contestataire de la fin des années 60.


GFAnnaMarly.jpgDécidément infatigable, il enchaîne par une tout aussi passionnante série en 3 volets sur la seconde guerre mondiale vue par la chanson française qui nous permet de comprendre comment a évolué la vision de ce conflit depuis le mythe d'une France unanimement résistante, jusqu'aux débats actuels,  plus complexes, où se mèlent le souvenir de la collaboration comme la difficulté de ressuciter la parole des camps.



FemmesReconfort.gif.pngEn bande dessinée, Etienne Augris se penche sur le manhwa corréen ( bon je vais me faire étriper par les spécialistes, mais on peut dire qu'il s'agit du cousin corréen du manga) et ses relations conflictuelles avec le Japon. L'ultra nationaliste Nambul qui imagine une nouvelle guerre avec un Japon forcément impérialiste et Femmes de réconfort qui revient sur le sort des femmes contraintes à la prostitution par l'envahisseur japonais pendant la seconde guerre mondiale.



juno_imagesfilm.jpgEnsuite un peu de cinéma avec Lord of War et Blood Diamonds qui décrivent la face noire de la mondialisation. Jean-Christophe Diedrich, lui, revient sur Juno, toujours diffusé au cinéma, formidable comédie américaine qui nous présente les tribulations drôles et tendres d'une ado enceinte. Ce film fut le succès surprise au festival du cinéma d'humour de l'Alpe d'Huez (d'après les témoins, des producteurs de comédies françaises se seraient
exclamés à peu près ainsi en sortant de la projection :"eh ben, il nous reste encore du boulot pour arriver à faire ça !").


img14571.jpgPour ma part, ce sera une étonnante émission de radio diffusée sur France-Inter, Rendez-vous avec X qui explore les coulisses de l'histoire de ces cinquante dernieres années entre espionnage et mystères politiques...
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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 10:04

Les élections qui viennent de se dérouler en Russie permettent de comprendre le nouveau visage de ce pays. Ce n’est plus l’état post-communiste en ruine du passé, mais une puissance nouvelle qui veut jouer jeu égal face à l’U.E. , la Chine ou les Etats-Unis et où le concept de démocratie reste une notion toute relative.

 

poutine_medvedev200.jpgLes résultats donnent donc une écrasante majorité pour Dimitri Medvedev candidat du parti « Russie Unie » de Vladimir Poutine. 70% des suffrages environ, dans une élection où le taux de participation, 65 %, a été élevé. Une élection « à la russe » avec son lot d’irrégularités et d’observateurs internationaux refoulés des bureaux de votes.

 

Des élections pleinement démocratiques sont quelque chose que les russes n’ont jamais vraiment connu. Après l'empire tsariste, puis l'ére soviétique, l'arrivée de la démocratie s'est faite difficilement. Les scrutins sous Eltsine puis Poutine ont toujours été entachés de soupçons d'irrégularités. Même si on n’en est plus au bon vieux temps du Parti unique, le personnel politique russe, Poutine en tête,  a été formé à l’école communiste.  Il y a bien des opposants, mais ils ont connu toute une batterie d’intimidations pour réduire au maximum leur influence. Rappelons nous Gary Kasparov, l’un des principaux opposants, arrêté pour trouble à l’ordre public peu de temps avant les élections législatives et empéché de se présenter à la présidence.

 

Medvedev sous l'oeil attentif de Poutine



« Russie Unie», le parti vainqueur, n’a plus besoin du goulag. Les régimes autoritaires savent se montrer plus subtils.  Le parti de Poutine contrôle la quasi-totalité des médias autorisés (notamment les 3 chaînes de télé diffusées sur l’ensemble du territoire) et en province, ses représentants font la pluie et le beau temps pour l’attribution des aides et des subventions. De plus, après quelques entourloupes juridiques, seuls 3 autres candidats avaient été autorisés. 2 « épouvantails » (un ultranationaliste et un communiste nostalgique) destinés à rendre le candidat Medvedev plus respectable et un inconnu, plus démocrate, mais que l'on n’a pu voir quasiment nulle part dans les médias.

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Le parlement russe depuis les dernières élections de 2007, pas d'opposition à craindre...

 

Et surtout aux yeux des Russes, Poutine sort avec un excellent bilan. L’économie russe, même si elle reste gangrenée par la corruption a parfaitement profité du boum du pétrole et du gaz, et l’aisance économique revient. Malgré les inégalités, le salaire moyen ne cesse d’augmenter. Il a aussi parfaitement su jouer sur le nationalisme de ses concitoyens et a montré une très grande fermeté dans les crises intérieures notamment en Tchétchénie. Tenant tête aux projets d’expansion de l’OTAN, n’hésitant pas à intervenir dans les affaires intérieures de l’Ukraine ou de la Georgie, défendant les intérêts des frères slaves Serbes au Kosovo, il donne l’impression aux Russes que leur pays redevient une puissance majeure.

 

Dimitri Medvedev est élu. Mais Vladimir Poutine n’est pas loin. Après deux mandats, en effet, la constitution lui interdisait de se présenter une troisième fois. Mais à 56 ans, il n’est pas décidé à prendre sa retraite. D’où un étonnant tour de passe-passe constitutionnel. Il a mis en avant le peu connu Dimitri Medvedev pour lui succéder et a annoncé qu’il envisageait sérieusement de devenir premier ministre sous sa présidence. Une manière comme une autre de garder solidement les rênes du pouvoir. Déjà, le nouveau président russe élu, a promis lundi matin un "partenariat amical" avec le président sortant, Vladimir Poutine. Malgré le changement, rien ne change…


Le nouveau président incarne le visage de la Russie de ce début de XXIème siècle et bénéficie pour l’instant d’un à priori favorable de la plupart des gouvernements occidentaux. Medvedev est considéré par beaucoup d’observateurs comme un personnage un peu terne. C'est un économiste de 42 ans, donc trop jeune pour avoir véritablement fait carrière dans l’appareil communiste soviétique disparu en 1991. Né à Saint-Petersbourg comme Poutine, proche de ce dernier sans jamais avoir fait de mandat politique, c’était jusqu’à présent un conseiller économique restant dans l’ombre. Il est surtout connu pour avoir dirigé le géant du gaz Gazprom, la plus grosse compagnie russe et la troisième entreprise énergétique mondiale. Un poste stratégique tant l’énergie est devenue l’arme économique principale de la Russie. C’est Poutine qui, il y a trois mois l’a propulsé sur le devant de la scène, au grand dam d’autres collaborateurs de Vladimir, peut-être trop ambitieux aux yeux du patron et qui guignaient le poste. La lutte pour le pouvoir entre les autres amis de Poutine pourrait donner lieu à quelques surprises à l'avenir. 

undefinedMais attention tout de même, lorsqu’au milieu des années 90, Vladimir Poutine a été choisi par Boris Eltsine, le premier président élu de la Russie post-communiste, pour lui succéder, tout le monde le décrivait comme un personnage secondaire et effacé. Une fois au pouvoir, celui-ci s’est affirmé comme le chef sans partage du pays. Contrairement à Poutine, ancien du KGB qui n’a jamais coupé les ponts avec les méthodes autoritaires, Medvedev incarne la nouvelle génération de russes post-soviétiques. Un technicien plus à l’aise avec les bilans comptables qu’avec les fiches de police et parfaitement au courant des subtilités du monde polissé de l’économie internationale. Le pouvoir étant ce qu’il est, il serait étonnant qu’il ne reste qu’un second couteau dans l’ombre de Vladimir Poutine… Mais ça, l’avenir nous le dira.

 
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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 23:21

Un travail réalisé par Pauline Gilibert et Stéphanie Génin (TL)

 

 

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Né le 29 mai 1917 à Brooklyn dans le Massachusetts. Marié à Jackie Bouvier, il a deux enfants Caroline et John-John. 35° président des Etats unis, il est, à 43 ans le plus jeune président jamais élu. Il avait pour projet de lutter contre la ségrégation raciale. Président pendant la crise de Cuba, il a participé au lancement d’Apollo sur la Lune. Il met également en place le "peace corps" que l’on peut rattacher au plan Marshall (aide humanitaire aux pays démunis, ayant pour but de favoriser la paix et l’amitié dans le monde).
 
Différentes hypothèses se mettent en place autour du décès précipité du président à Dallas, le 22 septembre 1963.
 
 
En effet lors de ce qui devait être une visite pré-électorale le président, à bord d’un cortège présidentiel traverse la ville à petite vitesse, acclamé par une foule en liesse. Alors que la voiture décapotable arrive au célèbre Dealey Plaza, des coups de feu éclatent. Le président est tout d'abord blessé au cou, tandis que le gouverneur Connally qui l’accompagnait lors de cette visite, est à son tour blessé à la poitrine. Puis une balle atteint le président à la tête. Cette balle lui fut fatale dans la demi-heure, les médecins ne purent rien faire. Cette tragédie atteint à jamais le monde entier. Mais ce sont les américains qui sont le plus touchés, car pour eux, un idéal s’effondre à la mort du président qui représentait la prospérité des États-Unis, la paix , la joie et un confort économique. Ce sont des milliers de personnes qui sont déchirées par ce décès, qui pleurent le président, qu’ils considéraient comme le meilleur qu’ils ait eu.
 
La version officielle est que le meurtrier présumé, Oswald, a agit seul et sans commanditaire.  Malgré cette conclusion hâtive on a vu naître d’autres hypothèses.
La HSCA ( Note du professeur :House of Representatives Select Committee on Assassinations, deuxième commission d'enquête plus critique sur la thèse du tireur isolé, mais qui valida bien les conclusions de la commission Warren)  a, par exemple, supposé que cet assassinat n’était rien d’autre qu’un complot. Certaines personnes ont pensé que la CIA et le FBI avaient caché des preuves démontrant qu’il y aurait eu plusieurs tireurs. D’autres rumeurs ont circulé concernant un lien entre le président et la mafia. Hypothèse un peu plus farfelue : « Ce sont les extra terrestres qui ont tué Kennedy ! »

 

L'assassinat du président fut filmé par Abraham Zapruder qui était venu voir le cortége en famille. Ce document, assez cru (on voit nettement l'impact) fut un des documents les plus controversés et analysés de l'histoire moderne américaine.

Oswald est lui même assassiné par Jack Ruby qui, par la suite, déclarera avoir voulu venger Kennedy, une rumeur circule alors, comme quoi ce dernier éprouverait des sentiments pour la femme du président et qu’il aurait voulu lui prouver son amour ainsi. Fait étrange, il mourra quelques années plus tard d’une crise cardiaque.

Tous cela nous montre l’imaginaire que les hommes ont développé autour de ce meurtre qui a marqué tous les esprits.

L’âge d’or, période de gloire éphémère, (automobile, puissance du dollar…) se voit balayée par la montée au pouvoir de Johnson.
 
Si Kennedy souhaitait mettre en place de nombreuses mesures, son successeur entraîne le pays vers un rapide déclin ; cela se confirme par le déficit du dollar et la suspension de sa convertibilité en or. 
 
 
 
L’âge d’or se voit définitivement clos dans les années 70, a la suite d’un grave choc pétrolier : entraînant une importation américaine de plus en plus importante (par exemple, 300 millions de tonne en 1970). Ceci entraîna probablement le déficit de la Balance Commerciale en 71, soit 2.3 milliards de dollars. Par la même, le chômage augmente en masse (10% de la population active est touchée) et le Japon commence à concurrencer sérieusement le géant américain sur le plan électronique ou sidérurgique, par exemple.      


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kennedy.jpg



Un travail un peu baclé qui consiste souvent un peu trop à picorer des phrases éparses sur divers sites, sans toujours aller très loin dans l'analyse.  (Ne niez pas, vous m'avez parfois laissé les liens hypertextes de Wikipedia). J'ai été obligé à plusieurs reprises de vous guider pas à pas sur les objectifs. D'où cette forme un petit peu hachée où vous allez à la ligne quasiment à chaque phrase. (J'ai rectifié au maximum mais cela reste encore visible un peu trop souvent.). Je n'ai pas repris la compilation de livres ou de films que vous recopiez directement de sites sur l'affaire. Bien sûr aucune source n'est citée et quand aux 2 illustrations, elles sont superficielles et ont été intégrées au fichier word que vous m'avez livré et non à part ce qui m'a obligé à les retrouver sur le net (ce que je n'ai pas réussi pour l'une d'entre-elles) . Bref, tout le contraire des consignes. 

Pour revenir sur l'affaire Kennedy, l'assassinat brutal de ce président jeune et dynamique fut un véritable choc pour les Etats-Unis. La personnalité étrange du tireur, Lee Harvey Oswald, fut l'une des raisons qui explique pourquoi, 46 ans après, la mort de Kennedy fait autant fantasmer l'imaginaire américain.

Lee_Harvey_Oswald.jpg Issu d'une famille pauvre de Louisiane, Oswald s'engage dans l'armée au milieu des années 50. Il y fait une carrière médiocre dans les marines où il acquiert cependant une expérience de tireur, puis, finit après des heurts avec ses supérieurs qui lui valent la cour martiale, par être affecté à un poste secondaire. Professant des idées marxistes, il démissione et profite d'un voyage en Europe pour passer à l'Est et demander l'asile politique en URSS. Il y vit trois ans, obtient non sans difficulté la citoyenneté soviétique et se marie même sur place. Il vit quelques temps comme ouvrier métallurgiste à Minsk, sous bonne garde du KGB qui l'a à l'oeil,  mais semble éviter de faire de la politique. Pourtant, trois ans plus tard, il réussit à obtenir le droit de quitter l'URSS avec sa femme (ce qui est plutôt difficile à l'époque) et part se réinstaller au Texas. Ses allées et venues entre les deux blocs, étonnantes pour l'époque, nourrirent par la suite beaucoup d'interrogations. Pour certains, c'est la preuve qu'il était en mission commandée en URSS pour les services secrets américains. Pour d'autres, qu'il était bien une taupe soviétique. Plus simplement enfin, que le personnage était tellement fantasque et imprévisible que personne ne le pris au sérieux ou pour un véritable danger tant à l'Ouest qu'à l'Est.

Fréquentant le milieu des russes émigrés, nombreux au Texas et plutôt anticommunistes, il continue à se faire remarquer par son comportement bizarre, laissant entendre qu'il pourrait finalement retourner en URSS. Totalement instable, incapable de garder un emploi, il commence à errer dans le Sud des Etats-Unis. Il aurait tiré sans l'atteindre sur le général Walker, un politicien ultra-conservateur local. Puis il serait rentré en Louisiane où on le voit militer en faveur de Cuba et du régime castriste. En septembre 63, il part pour le Mexique et tente de pouvoir émigrer vers Cuba. Mais l'ambassade cubaine à Mexico, sur les conseils des soviétiques, refuse d'accorder un visa à ce personnage décrit comme un agitateur. Il revient à Dallas essayer de grapiller un peu d'argent à sa femme Marina. Il finit par trouver un petit boulot au Texas Book District Library, un immeuble du centre-ville de Dallas qui sert entre-autre de dépot de livres scolaires.

Le 22 novembre, il tire depuis le petit immeuble du T.B.D.L. sur le cortége présidentiel, tuant le président. Puis, il part à pied vers la sortie de la ville et est aperçu par plusieurs témoins. Dans sa fuite , il abat un policier qui tente de le contrôler puis finit par être maîtrisé alors qu'il se cache dans un cinéma.

lee_harvey_oswald_3.jpg Le lendemain alors qu'il est transféré après 12 heures d'interrogatoire où il nie tout en bloc, il est abattu devant les caméras du monde entier (voir photo ci-contre) par Jack Ruby, le patron d'une boîte de strip-tease qui proclame à qui veut l'entendre qu'il veut venger le président. La personnalité de Ruby, qui est à la fois patron de boîte louche, lié à la criminalité locale et parfois aussi informateur pour la police fait aussi naître tout un tas de spéculations. Ruby aurait agit sur ordre de la mafia, ou de la police, ou des deux dans un gigantesque complot. Ruby sera aussi considéré comme un héros par de nombreux américains qui approuvent son geste. Il est condamné à mort, mais la procédure est longue et Ruby finit par mourir en 1967 d'une embollie pulmonaire alors que son procès est en appel.

Alors le mystère demeure pour beaucoup d'américains, même si effectivement la commission Warren qui chercha la vérité sur cet assassinat conclua bien à l'acte d'un tireur isolé. Mais les imaginations continuent à courrir. On y vit la main des soviétiques, des cubains, mais aussi des cubains anti-castristes qui n'avaient pas digéré le désastre de la Baie des Cochons et "l'abandon" des leurs par les autorités américaines, de la mafia contre qui Bobby Kennedy, le frère et ministre de la justice de JFK menait une dure campagne, de l'extrême droite américaine hostile à la politique anti-ségrégation etc... Des milliers de livres, ont glosés à loisir sur toutes les théories du complot...

Il n'en reste pas moins que pour les Etats-Unis cela reste une blessure ouverte qui marque dans l'imaginaire américain la fin de la période heureuse des années 50.
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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 12:38
Ceux-ci ne sont pas de moi, mais d'un collégue picard et permettent de réviser une fois de plus les relations internationales  ou la mondialisation

Pourquoi ne pas en profiter...

Au passage le blog très intéressant de Samuel Sautejeu professeur à Soissons dans l'Aisne qui va rejoindre notre liste de professeurs blogueurs...
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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 12:14
Un travail réalisé par Kelly Luiset et Lucille Borry (TL)

Durant la guerre froide, les 2 blocs Américain et Soviétique ne pouvant mener leur guerre sur les champs de batailles doivent trouver d’autres terrains à leurs querelles. Pour ce faire ils utiliseront les terrains de sport. C’est notamment avec les J.O qu’ils trouvent leur principal terrain d’affrontement. Cependant le C.I.O ne voudra jamais admettre l’utilisation des J.O comme moyen de confrontation entre les deux grandes puissances, il persistera a louer les merites de cette cérémonie sportive comme apolitique et pacifique et comme un moyen de raprochement entre les peuples du monde entier. Pourtant personne n’est dupe et le sport deviendra trés vite un enjeu de prestige dans l’affrontement Est / Ouest.

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Chorégraphie de propagande dans les gradins lors des Jeux Olympique de Moscou en 1980

 
 
Du côté américain, le sport a toujours été présent, il fait partie à part entière de la culture, il est inscrit dans les moeurs malgré son côté quelque peu aristocratique. En effet cette caractéristique est dûe au rétablissement en 1896 même des J.O par Pierre de Coubertain célébre baron de l’époque. Les Etats-Unis sont depuis toujours une des figures les plus fortes des J.O et se trouve être un des pays grands vainqueurs des jeux.
 
1952S_poster_b.jpgL’URSS de son côté ne participait jamais à ces manifestations sportives a l’inverse des USA. Ce n’est qu’en 1952, lors des Jeux Olympiques d’Helsinki qu’ils décident de participer aux jeux. Pour rivaliser avec l’ennemi et affirmer leur suprématie, les sovietiques vont vouloir créer l’Homo Sovieticus, un surhomme, une espéce de sportif par excellence afin de prouver au monde leur suprématie sur le bloc de l’Ouest. Ils vont alors sur-entraîner leurs athlètes dès le plus jeune âge ce qui va déclencher une forte polémique autour de ces derniers, notamment à cause des traitements imposés à ces vitrines du pouvoir soviétique. Cependant, nous ne pouvons nier que cette recherche du sportif par excellence va porter ses fruits car dès leur première participation, ils finissent deuxième et passent à seulement 5 médailles de la premiére place. Aprés cette première participation, l’Union Soviétique va remporter tous les jeux auxquels ils vont participer, à l’exception de ceux de Mexico en 1968.
  
Ainsi, les sportifs après guerre deviennent des acteurs centraux de la mythologie communiste. Placés au cœur même du système totalitaire, les meilleurs clubs sont d'ailleurs patronnés par les services de sécurité. Dynamo pour le Renseignement intérieur et Etoile Rouge pour les forces armées et les athlètes internationaux peuvent prétendre à des emplois dans l’armée ou le KGB. 

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Nadia Comaneci gymnaste roumaine de 14 ans qui en 1976 aux jeux de Montréal décroche la médaille d'or avec la note exceptionnelle de10/10. Elle devient le symbole de l'excellence du sport communiste.


À l'instar des cosmonautes, ils repoussent les frontières, toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort.
Ils deviennent un outil de propagande formidable. La Pravda peut ainsi déclarer en 1972: "Les grandes victoires de l'Union soviétique et des pays-frères constituent la preuve éclatante que le socialisme est le système le mieux adapté à l'accomplissement physique et spirituel de l'homme". L'impact en terme de propagande est inégalable. Les pays du Tiers-Monde, pour qui l'affirmation sportive joue un rôle crucial dans le processus d'intégration nationale, ne peuvent qu'être attirés par le modèle soviétique lors du choix qui s’offrent à eux aprés la décolonisation.
 
Malgré la soi disant bonne foi des deux blocs, ces derniers vont clairement nous montrer leurs conflits au travers de deux boycotts en 1980 et 1984.


260954825_L-copie-2.jpgC’est le président américain Jimmy Carter qui demandera au comité olympique de son pays de ne pas envoyer d’athlétes pour cette nouvelle rencontre olympique. En effet les J.O d’été de cette année là se déroulent à Moscou et les Etats-Unis souhaitent montrer leur mécontentement face à l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS, le 27 décembre 1979. Cette décision de boycott sera fortement soutenue par d’autres pays du bloc Ouest comme le Japon, le Canada ou encore la République Fédérale d’Allemagne.
 
En 1984, l’URSS boycotte à son tour les jeux invocant pour raison la peur d’une menace qui planerait sur la sécurité de leurs athlètes à Los Angeles. Ils dénoncent aussi l'utilisation politique que les États-Unis veulent faire de l'événement.
Malgré les démarches du président du Comité international olympique (CIO), Juan Antonio Samaranch, les Soviétiques restent sur leur décision. Une quinzaine de pays du bloc communiste leur emboîtent le pas (Afghanistan, Angola, Bulgarie, Cuba, Tchécoslovaquie, Allemagne de l'Est, Éthiopie, Hongrie, Laos, Mongolie, Corée du Nord, Pologne, Yemen du Sud, Viêt-nam). Malgré leur absence, les Jeux de Los Angeles établissent des records pour le nombre de pays (140) et d'athlètes (7 800) participants. Des pays communistes comme la Roumanie, la Yougoslavie et la Chine - une première - prennent même part aux compétitions.
 
Ainsi donc, le sport et notamment à travers les jeux olympiques fut durant la guerre froide une vitrine majeure des deux superpuissances de l’Est et de l’Ouest qui n’ont pas hésité pour cela à faire des sportifs de veritables soldats. Aujourd’hui, le sport reste un emblème de puissance, un fort outil de propagande pouvant à lui seul insuffler de fort élan patriotique. 
Les jeux olympiques restent quand à eux un emblème sujet à de fortes polemiques. En effet, en 2008 vont avoir lieu les jeux olympiques d’été à Pékin. Ce choix du CIO d’attribuer à Pékin l’organisation des jeux a fait beaucoup de bruit. Il est vrai que la Chine, pays communiste, proche du modèle de l’URSS, n’est pas un modèle notamment au niveau du respect des droits de l’homme. Cependent pour obtenir l’organisation des JO, les autorités chinoises ont promis au CIO et à la communauté internationale des améliorations concrètes dans le domaine des droits de l’homme. Aujourd’hui pourtant ces promesses ne semblent pas avoir été tenues, la Chine a de plus des moyens d’entrainements pour ses sportifs qui sont dans nos pays qualifiés d’inhumains. Ils commencent très jeunes (environ vers 6 ans) et travaillant 6h par jour et dans des conditions souvent pénibles.

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Nous pouvons donc nous demander si organiser des jeux olympiques dans ce pays est une idée judicieuse?

Sources :
Le site officiel des jeux olympiques
Regard-Est.com
L'université de Sherbrooke



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Un article très intéressant qui met bien en perspective les liens entre le sport et la politique jusqu'aux très controversés jeux de Pékin cette année. 
Par contre, que de fautes d'orthographe et de grammaire ! Même au bout de trois relectures, j'en trouve encore ! Autre défaut le manque quasi total d'illustration. Vous ne m'avez rien mis hormis une affiche . J'ai donc essayé d'en rajouter autant que possible.

Les régimes totalitaires ont toujours eu tendance à mettre en avant l'exaltation du sport comme moyen de promouvoir leurs modèles. Dans le cas soviétique, cela va parfois tourner à l'obsession. c'est ainsi qu'un grand nombre de sportifs vont dénoncer les méthodes impitoyables des selectionneurs et entraineurs. Les espoirs repérés dès la maternelle dans les centres sportifs du Parti sont littéralement façonnés pour devenir des "machines à gagner".  Paradoxalement moins en URSS que dans les autres pays communistes, notamment en Allemagne de l'Est dont les dirigeants sont obsédés par l'idée de surclasser le frère ouest-allemand. C'est ainsi que le dopage fit des ravages dans les rangs des athlétes de la RDA, particulièrement chez les femmes, nageuses, patineuses de vitesse ou lanceuses du poids, bourrées d'hormones mâles pour gonfler leurs performances. Certaines, gavées de testostérone finiront même par changer de sexe. On verra aussi des entraineurs mettre enceinte des gymnastes pour que le corps produise un surcroît d'oestrogènes, puis les faire avorter dès la compétition terminée. L'humoriste Pierre Desproges ironisait à l'époque :"Il y a trois sexes en Allemagne de l’Est : homme, femme, et nageuse olympique". Il n'empèche que depuis, beaucoup d'anciens athlétes ont révélé le dopage systématique en RDA, jettant le doute sur les pratiques des autres pays communistes où le secret reste de mise. Il sera même question dans les instances sportives internationales d'invalider toutes les victoires est-allemandes au début des années 2000 avant de finalement rester sur un statu-quo.

Boycotter les jeux olympiques est un bon moyen de marquer les esprits. Ainsi, lors du retour de l'URSS aux Jeux en 1956, les Pays Bas, la Suisse mais aussi l'Espagne franquiste refusérent de participer pour protester contre la répression par le pacte de Varsovie des tentatives de démocratisation hongroises. Le Cambodge, L'Irak, le Liban et bien sûr l'Egypte furent aussi absents, mais cette fois pour protester contre l'intervention franco-britannico-israélienne pour récupérer le canal de Suez nationalisé par le président égyptien Nasser. De même pendant les années 70, de nombreux pays africains ne se rendirent pas aux J.O. pour protester contre la présence de l'Afrique du Sud qui pratiquait à l'époque une politique d'apartheid avec une stricte séparation des noirs et des blancs.

eth00010blackpowermexichf0.jpgMais les jeux furent parfois aussi l'objet d'autres évenements dépassant le simple cadre de l'affrontement Est/Ouest. Ainsi, en 1968, lors des jeux de Mexico, les athlétes noirs Tommie Smith et John Carlos, 1er et 3ème du 200 m., lévent un poing ganté de noir et baissent la tête lors de l'hymne américain pour protester contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Suivis par d'autres protestations symboliques d'athlétes de la délégation américaine, cette action spectaculaire aura un grand retentissement  dans l'opinion publique.

Plus dramatique, en 1972, lors des jeux de Munich, des terroristes palestiniens investissent le village olympique et prennent en otage 11 athlétes israéliens. Lorsque la police allemande, mal préparée pour ce genre d'opération donne l'assaut, c'est le bain de sang (les forces spéciales d'intenvention du type GIGN n'existent pas encore et seront justement inventées après ce drame), les terroristes exécutent leurs otages.

Un article sur le même thème sur le blog de Louis Brun

Un article plus large de l'indispensable Bricabraque sur l'utilisation politique des J.O.

Sur Terra Nova, un bon petit récapitulatif sur les jeux d'été.

Un travail de TPE très intéressant (mais aussi très discret sur ses auteurs ou sur l'établissement dans lequel il a été réalisé) sur les J.O.

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