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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 11:56

Mesurer les inégalités dans le monde est un travail difficile tant les paramétres à comptabiliser peuvent être variés.  Il faut s'arreter sur le principal d'entre eux : l'Indicateur de Developpement Humain.

Pendant longtemps, on s'était contenté de regarder la croissance économique et les  revenus financiers des pays pour diviser le monde entre pays riches et pays pauvres. Ce qui avait permis aux pays du Tiers Monde d'envisager de se regrouper pour se défendre et peser davantage dans les institutions mondiales. A partir des années 70, les différences d'un pays du Tiers monde à l'autre sont telles que ce genre de simplification n'est plus possible. Comment comparer un pays qui regorge de pétrole, un géant démographique dont la population atteint le milliard d'habitant et une petite nation d'Afrique ravagée par la guerre civile ? De même on s'apperçut assez vite que des pays bénéficiant de ressources et dont l'économie semblait en apparence florissante pouvaient cacher une dictature où la quasi totalité de l'argent était (d'ailleurs pourquoi utilise-je le passé ? est) détourné par ses dirigeants et où la population ne voit guère son sort s'améliorer.


L'Indicateur ( ou Indice) de Developpement humain a donc été imaginé par les statisticiens de l'O.N.U en 1990 pour pouvoir mesurer en quelque sorte le degré de bien-être des populations dans le monde. Il ne s'agit plus de savoir qui est le plus riche mais plutôt où on vit le mieux. Il s'inspire des travaux d'économistes pakistanais et indiens, notamment le prix Nobel d'économie Amartya Sen qui s'était penché sur ce qu'il appelait "l'économie du bien-être".

Comment mesurer ce "bien-être" ? 3 critères essentiels ont été retenus.

- La richesse: Soyons honnête, il est plus facile de vivre bien quand on a de l'argent. C'est pourquoi on prend le revenus moyens des habitants calculés à partir du Produit Interieur Brut divisé par le nombre d'habitants. Le tout en dollars américains.

-L'accés à l'éducation, gage d'un developpement futur. On fait une moyenne entre le taux de scolarisation et le taux d'alphabétisation des adultes (être capable de lire et de comprendre un texte simple)

-La santé : tout simplement l'espérance de vie bon reflet de l'état sanitaire d'un pays...


Evidemment melanger des années, des pourcentages et des dollars par an est un peu compliqué et la formule pour calculer l'indice est particulièrement alambiquée (Pour simplifier disons qu'il y a des logarithmes dedans).

On en arrive à un chiffre compris entre 0 et 1. Plus on se rapproche de 1, meilleure est la situation. Au contraire plus le chiffre est proche de zero, plus le niveau de bien-être est mauvais. Le Programme des Nations Unies pour le Developpement calcule chaque année cet indice.

Pour simplifier le calcul on peut estimer:

Qu'un PIB/hab de 100 $ est à 0, un PIB/hab  de 40 000 est à 1
Qu'un pays dont l’espérance de vie est de 25 ans est à 0, et 1 pour un pays où on vit 85 ans.
Et que pour l'alphabétisation on va de 0 (0%) à 1 (100%).


                        Source atelier cartographique du Monde Diplomatique

Les divisions Nord-Sud se retrouvent assez bien, la situation catastrophique d'une bonne partie de l'Afrique subsaharienne qui ressort tout particulièrement.

Si on affine un peu on s'apperçoit que la première place n'est pas tenue par les géants financiers, même si la triade domine, surtout de petits pays prospéres qui ont souvent mis en avant une protection sociale importante. l'Islande avec 0,968 suivis par la Norvège et l'Australie. la France est 10ème avec 0,952 devant les Eats-Unis (12ème) mais derrière le Japon (8ème).

Tout en bas du classement on trouve le petit état africain de Sierra Leone, à qui sort d'une guerre civile particulièrement meurtrière. Avec un IDH de 0,336, une durée de vie moyenne de 41 ans, un taux d'alphabetisme de 34% et un revenu moyen de 806 $ par an et par habitants.

L'évolution générale de l'IDH depuis 1975 (date à partir de laquelle on dispose de données suffisamment fiables pour pouvoir faire les calculs) montre une croissance notable pour toutes les regions du monde sauf l'Afrique subsaharienne qui stagne depuis 40 ans autour de 0,4.

Le site du PNUD permet de visualiser et d'avoir plus de renseignements sur cet indice notamment au travers d'animations.

Mais comme toutes les moyennes, l'IDH n'est pas à 100% satisfaisant. Alors pour affiner on a aussi pris en compte la différence entre la situation des hommes et des femmes selon les pays avec l’Indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH)  calcule cette situation en séparant les sexes. Existe aussi l’indice de la pauvreté humaine (IPH) qui lui calcule ce qui manque pour arriver à un niveau de vie décent.

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 00:43

Vous connaissez le principe des cartes en anamorphose : l'intensité du phénomène détermine sur le dessin la taille de la surface à representer. J'avais ainsi mis sur le blog il y a quelques temps une carte très parlante de la population mondiale, permettant de voir le poids numérique du Sud face au Nord.

Le site anglo-américain Worldmapper.org propose une vaste collection de cartes du monde traitées en anamorphose, à partir de ces modéles ci-dessous. Les inégalités de notre planète n'en apparaissent que plus criantes, en voici quelques unes particulièrement représentatives. Je vous conseille aussi d'avoir à l'oeil la carte de la population mondiale qui permet de comprendre le poids toujours particulier des géants démographiques asiatiques. Les cartes datent de 2002-2003 mais restent encore largement valables.

Les territoires cartographiés
Le poids de la population


Quelques cartes illustrant bien les inégalités à l'échelle mondiale.



Le nombre de personnes vivant avec moins d'un dollar par jour:

On estime qu'environ 17 % de la population mondiale vit avec moins d'un dollar par jour. Immédiatement, de par son poids démographique l'Asie ressort particuliérement bien, avec l'Inde (en jaune foncé) où la pauvreté reste forte, mais aussi la Chine (en vert). Visiblement le "miracle économique" chinois est loin de profiter à tout le monde et la part de très pauvre reste fort. Bien sûr l'Afrique subsaharienne qui cumule toutes les difficultés économique est  surreprésentée.


La mortalité infantile:

La mortalité des enfants de moins d'un an. Voilà qui prouve bien l'inégal accés aux soins d'une partie du monde. L'Afrique bien que trois fois moins peuplée que l'Asie est le continent le plus largement touché par le décès des bébés faute d'hygiène, de médicaments  et de materiel médical approprié. La différence de developpement entre la Chine et l'Inde se voit désormais bien, la première ayant malgré tout mis en place un système médical loin d'être parfait mais nettement plus performant que la seconde.


Le commerce des céréales : les pays exportateurs (en dollars de recettes)

le commerce des céréales : les pays importateurs (en dollar de dépense)
 
Le Nord, dont la France, produit, massivement, (si ce n'est le Japon dont le territoire exigu et montagneux ne permet une agriculture productiviste), tout comme l'Amérique du Sud et l'Australie et exporte vers le Sud grand marché consommateur de grain. Si l'Asie arrive à équilibrer plus ou moins sa production céréalière pour s'approcher de l'autosuffisance, la dépendance alimentaire du Moyen Orient désertique et surtout de l'Afrique est criante.


Les personnes sachant lire et écrire (alphabétisation)

Les dépenses en éducation primaire (en dollars)
L'éducation et l'accés à l'alphabétisation est peut-être l'un des facteurs les plus encourageant de ces cartes. En effet, on estime qu'environ 80% de la population mondiale sait lire et écrire des phrases simples, 50% des gens étant pleinement alphabétisé. Néanmoins la disproportion des moyen d'accès à l'éducation demeure un des freins notables au developpement d'un grand nombre de régions du monde. Si le Nord consacre une part très importante de ses revenus à promouvoir l'école. Le reste des pays du monde est un peu plus à la traîne. L'Amérique latine fait de réels efforts, tout comme l'Afrique du Nord et le Moyen Orient. La situation est plus contrasté en Asie. N'oublions pas que ce continent represente la moitié de la population mondiale  et donc que proportionnellement le milliard d'indien à accés au même budget de l'éducation que les 130 millions de japonais. L'Afrique subsaharienne à l'exception notable de l'Afrique du Sud est là encore dans une situation budgétaire catastrophique qui ne permet pas d'alphabétiser toute la population.

 

Ce ne sont là que quelques unes des cartes présentes sur Worldmapper, il y en a plus de 300 sur tous les domaines, de l'économie à la pratique religieuses, des ressouces écologiques à l'accès aux technologies modernes. Elles sont en anglais, mais sont une mine d'enseignement sur notre planéte.

 

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 11:32

Depuis des années, la situation alimentaire mondiale ne cessait de s'améliorer. En moyenne les gens mangeait plus et mieux, les rations alimentaires et leur variété ne cessaient de s'accroître depuis les années 90. Il y a encore quatre ou cinq ans, on pouvait annoncer que la sous-nutrition était en recul partout dans le monde et que s'il pouvait subsister de mauvaises recoltes et des périodes de soudure difficiles, les véritables famines catastrophiques n'existaient plus que comme moyen de pression manié par quelques seigneurs de guerre ou dictateurs locaux pour faire plier une population civile récalcitrante.



 La faim dans le monde (cliquer pour agrandir), affiche du Programme Alimentaire Mondial de l'ONU


Le dernier rapport de la F.A.O. (Food and Agricultural Organisation), organisme de l'ONU gérant les questions alimentaires dans le monde est dès plus inquiétant:

"De nombreux chefs d’État et de gouvernement se sont réunis à Rome pour exprimer leur conviction que «la communauté internationale doit prendre des mesures urgentes et coordonnées pour lutter contre les effets négatifs de la flambée des prix des denrées alimentaires sur les pays et les populations les plus vulnérables du monde». Lors du Sommet du G8 au Japon, en juillet 2008, les dirigeants des nations les plus industrialisées du monde ont exprimé leur profonde inquiétude à l’égard de «la forte augmentation des prix alimentaires dans le monde qui, conjuguée à des problèmes de pénurie dans certains pays en développement, menace la sécurité alimentaire mondiale"

Pour les experts de la F.A.O., les raisons de cette flambée des prix des aliments sont multiples; Bien sûr l'accroissement constant de la population augmente forcément la demande, mais les progrès techniques  de l'agriculture et de l'élevage avaient justement permis d'augmenter les rendements. Il faut chercher ailleurs les véritables raisons de ces pénuries croissantes. Les conflits qui ensanglantent le monde ont aussi un rôle non négligeable dans la désorganisation des marchés agricoles. Mais il y a surtout de nouveaux facteurs qui viennent tout bouleverser.

- Jusqu’au milieu de 2008, la hausse de prix de l’énergie a été très rapide et brutale. La rapide augmentation des prix pétroliers a exercé une pression à la hausse sur les prix alimentaires, les prix des engrais ayant presque triplé et les frais de transport doublé en 2006-08.


 L’homme de gauche : “Tu permets ? J’essaie d’attirer la sympathie sur le drame épouvantable que je vis !”. Sur son badge : “J’aime mon 4×4″. Sa pancarte : “Le prix du pétrole tue mes balades en voiture”. A côté de lui, un bidon d’essence. - L’homme de droite. Sa pancarte : “Le prix de la nourriture me tue !” (source  Des seins de presse)



- La demande en biocarburants a dans la foulée considérablement augmentée. Des terres autrefois utilisées pour des productions vivrières se sont vues affectées à la culture de canne à sucre, de jatropha ou d'huile de palme destiné à alimenter les reservoirs des véhicules.
La production de biocarburants devrait consommer la bagatelle de 100 millions de tonnes de céréales (4,7 pour cent de la production mondiale) en 2008.

- La croissance économique rapide et continue ainsi que l'urbanisation galopante dans plusieurs pays en développement, notamment en Chine et Inde ( 40 pour cent de la population mondiale à eux deux), ont accentué la demande et reduit l'offre. La main d'oeuvre manque en campagne et les gens s'entassent en ville. De surcroit les habitudes alimentaires de ces urbains ont changé. Les demandes en produits alimentaires complexes et transformés sur le modèle occidental se sont accrues. D'où là encore une augmentation des prix.

- Enfin sentant le bon filon, les marchés financiers voyant que la demande s'accroit, ont spéculé pour maintenir des prix artificiellement élevés qui n'ont pas profités aux producteurs ou aux paysans à qui les produits continuent à être acheté à vil prix, mais aux intermédiaires dans les circuits de distribution qui se sont ainsi fait de bonne marges bénéficiaires.


Si on regarde ces pénuries alimentaires plus en détail, on s'apperçoit que l'Amérique latine et le Moyen Orient malgré les conflits, ont amélioré leur situation alimentaire ces dernieres années. C'est beaucoup moins vrai en Asie où les politiques d'accroissement des rendements arrivent en bout de course face à une demande qui explose en ville. En Inde et en Chine notamment la différence entre les villes et les campagnes n'a fait que s'aggraver dans des proportions inquiétantes pour ces dernières.

L'Afrique subsaharienne comme toujours est la plus touchée, même si dans un certain nombre de pays la situation alimentaire s'est améliorée. L'instabilité politique et notamment les guerres au Congo et en Somalie, deux pays très peuplés ont fait plonger des régions déjà  fragiles dans la catastrophe sanitaire et alimentaire.

Par malheur la crise alimentant la crise, l'augmentation du prix des denrées agricoles n'a fait qu'accelerer la tentation d'un certain nombre de pays de se constituer des stocks de reserves,
voir même d'acheter massivement les terres agricoles d'autres pays.



Pour le lire en détail voici  
le rapport de la FAO


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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 17:59

L'accroissement de la population et des besoins alimentaires de la planète entrainent ces derniers temps la constitution d'un bien étrange phénomène : le rachat massif de vastes quantités de terres arables de pays en voie de developpement par des pays qui craignent de plus en plus la pénurie de nourriture.

Dernièrement une affaire vient de défrayer la chronique. La Corée du Sud vient de louer des terres pour 99 ans à Madagascar, la bagatelle d'un million d'hectares soit une superficie qui représente la moitié de la Belgique, pour cultiver de l'huile de palme et du maïs, de quoi assurer la moitié de la consommation nationale coréenne. Une location totalement gratuite, la société Daewoo (très proche de l'état coréen) assurant en retour la création de milliers d'emplois agricoles, dans un état où le chômage atteint des taux records et qui dépend encore largement des programmes d'aides alimentaires mondiaux pour assurer sa subsistance.

Nous voulons y cultiver du maïs pour assurer notre indépendance alimentaire. La nourriture peut être une arme dans ce monde”, a dit Hong Jong-Wan, un dirigeant de Daewoo. “Nous pourrons soit vendre les récoltes à d'autres pays soit les rapatrier en Corée du Sud en cas de crise alimentaire

 

                           Source : Courrier International (cliquez pour agrandir)

Ce phénomène n'est pas nouveau et depuis longtemps beaucoup dénoncent l'installation post-coloniale des multinationales des pays du Nord pour exploiter les matières premières agricoles d'Afrique ou d'Amérique latine. mais là, depuis un an ou deux cela prend une ampleur nouvelle. De nombreux pays s'inquiétent devant la crise financière mondiale et devant la montée des cours des produits alimentaires. L'idée a vite fait son chemin, la nourriture pourrait manquer, il faut être autosuffisant par tous les moyens, y compris en allant cultiver des terres à l'autre bout du monde. Mais il n'y a pas que les pays du Nord qui exploitent les terres des Pays en Voie de Développement, dernièrement de nombreux pays émergeants se sont intéréssés aux terres arables des pays plus pauvres qu'eux, à commencer par l'Afrique, toujours une proie facile pour les intêrets internationaux. Les pays du Golfe Persique et l'Asie en tête. Ils ont décidé de se constituer des stocks de précaution en accaparant tout de suite les meilleures terres de pays plus pauvres pour se prémunir de pénuries.

L'Arabie Saoudite a ainsi rafflé 1,6 millions d'hectares en Indonésie, La Chine près de 2 millions entre le Laos et les Philippines. Tout dernièrement le Qatar est en pleine négociation avec le Kenya pour acheter 40 000 hectares de terres cultivables contre l'aménagement du port de Lamu.

A cette inquiétude au sujet de la nourriture s'ajoute des projets pour cultiver des plantes pouvant servir de biocarburants pour les pays riches et qui pourraient concurrencer les cultures vivrières traditionnelles comme
le jatropha. De nombreuses sociétés commencent à planifier la culture massive de cette plante substitut au détriment des productions alimentaires classiques. Les petits paysans locaux n'ayant pas vraiment les moyens de concurrencer les multinationales pour le rachat des terres.

 

         Le jatropha, plante pouvant fournir du biocarburant, nouvel eldorado des spéculateurs.

Pour l'instant les gouvernements de ces pays voient d'un bon oeil ce rachat massif, gage d'afflux de devises (dont une bonne partie part souvent sur les comptes en banques personnels de ces dirigeants ) et tant pis si au passage il faut exproprier des milliers de petits paysans locaux qui exploitent des terres ancestrales sans titres de propriété en bonne et due forme.  Mais à long terme, on peut aussi s'interroger sur le risque de voir des pays souffrir de graves pénuries alimentaires alors que toute leur production part pour l'étranger. Alors que les Philippines commencent à souffrir de pénuries de riz pour ses habitants, des sociétés des Emirats Arabes Unis exportent massivement des fruits ou des céréales produites sur leurs terres dans l'archipel. Quand on sait que la Chine détient 15 % des terres cultivées du Laos, on se dit qu'elle a là un formidable moyen de pression sur son voisin en cas de problème.

Les grandes manoeuvres pour le contrôle de la nourriture mondiale ne font que commencer et les pays les plus vulnérables du Sud pourraient bien en faire encore les frais dans l'avenir.

Source : Courrier international,
GlobalVoices on line

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 23:06

D'après un article du Monde paru le 11 octobre, nous devrions être 7 milliards d'humains sur notre petite planète bleue en 2011-2012. L'accroissement devrait se continuer comme prévu jusque vers 2050 "

La tendance va se poursuivre en s'accentuant prédisent les démographes, qui estiment qu'entre 2008 et 2050, l'augmentation de la population sera entièrement due aux pays en développement."

"Tout au long du XXe siècle, la chute du taux de mortalité a été la cause principale de la croissance démographique des pays en développement. Des progrès supplémentaires sont possibles sur des populations ou des causes de décès spécifiques, note le PRB. En Afrique subsaharienne, par exemple, une femme sur 22 meurt du fait d'une grossesse mal conduite. Dans les pays riches, le taux est d'un décès pour 6 000 cas."


Et puis si vous voulez suivre en temps réel l'évolution du monde allez voir le
Worldometer qui calcule, entre autre, l'accroissement de la population mondiale, ainsi que plein d'autres données démographiques, économiques ou écologiques...



Et pour terminer sur ce sujet une carte en anamorphose de la population mondiale en 2002  parue sur le site de la revue de géographie Mappemonde. Les géants démographiques ressortent fort logiquement.

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