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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 23:40
Il est temps de réviser la deuxième partie des relations internationales depuis les années 70.


Un petit quizz devrait vous y aider : il est là
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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 18:48
jo040-8pjam.jpgAlors que des cohortes de vacanciers remontent en ce moment la vallée de la Romanche en direction des stations de l’Oisans, il convient de se souvenir que pour la plupart des français, notre région est devenue synonyme de vacances aux sports d’hiver lors des jeux olympiques de 1968 dont on fête en ce moment en grande pompe le quarantenaire.
 
Ce n’est donc pas un hasard si Grenoble vient, il y a une semaine, d’inaugurer son pharaonique et controversé stade des Alpes. C’est le rappel des ambitions de la 12ème agglomération de France qui, après avoir célébré en grande pompe les quarante ans de l’ouverture des jeux grâce à l’allumage d’une nouvelle flamme olympique et  à un feu d’artifice géant entend bien redevenir capitale olympique en 2018.
 
Les jeux de 1968 furent l’occasion pour Grenoble de revendiquer son statut de capitale des Alpes et surtout de s’affirmer comme une véritable métropole régionale face à l’écrasant géant lyonnais. Pour notre région ce sera aussi le début de la démocratisation des sports d’hiver qui va permettre l’essor de l’Alpe d’Huez, de Chamrousse ou des Deux Alpes. Dans le même temps, pour la France gaullienne, ces jeux sont une vitrine de la modernité du pays qui profite du boum économique des trente glorieuses.1968wvasque.jpg
 
Cela faisait longtemps qu’on attendait le retour des jeux en France. Les derniers jeux olympiques d’hiver chez nous dataient de 1924 à Chamonix. Le choix de Grenoble et de l’Isère ne furent pas si évident que cela car en fait, à l'époque, les infrastructures faisaient défaut. Nous sommes d’abord dans une région industrielle et même dans la vallée de l’Oisans les activités principales tournent autour de l’hydroélectricité, de la pâte à papier et de l’agriculture pastorale. Le tourisme d’hiver est encore peu développé et s’adresse essentiellement à un public local. Dans les années 60, le ski est encore une activité réservée à une clientèle aisée qui se porte plutôt traditionnellement vers la Savoie voisine.
 
La ville à l’initiative de son maire de l’époque Albert Michallon a été sélectionnée en 1964 pour devenir le siège des Xème jeux d’hiver. On a donc 4 ans pour faire de la cité une ville capable d’accueillir l’événement. Il faut bâtir autoroutes et infrastructures, alors toute la banlieue Sud de la ville, qui était jusqu’alors une zone industrielle et un aérodrome va être urbanisée au pas de course pour l’occasion.
 


Et on voit grand. Et très moche car on construit dans le style typique des grands ensembles en béton très en vogue dans les années 60. L hôtel de ville de style stalinien du parc Paul Mistral, Alpexpo, la Maison de la Culture (devenu depuis le MC2, après une longue rénovation) et le Village Olympique censé accueillir les athlètes du monde entier. Au passage on crée à Saint Martin d’Hères le premier campus universitaire de France sur le modèle américain en regroupant toutes les facs jusqu’alors éparpillées en ville.

 

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L'entrée Ouest de Grenoble depuis le Pont de Catane, rebâti pour l'occasion.

 
La ville va se moderniser très vite, même si certaines de ces infrastructures faites à la va-vite, dont le Village Olympique vont mal vieillir et se transformer rapidement après les jeux en un quartier HLM parmi les plus décrépis de Grenoble.
 
Evidemment, encaissée à une altitude 200 mètres au fond de sa vallée, la ville ne peut organiser une bonne partie des épreuves. Elle se garde la glace : patinages et hockey. Les stations locales en profitent largement : le ski alpin a lieu sur le massif de Belledonne à la station de Chamrousse, les disciplines de fond sur le plateau du Vercors, à Autrans, le saut à skis à Saint Nizier, le bobsleigh à l'Alpe d'Huez, et la luge à Villars de Lans.
 
La cérémonie d’ouverture se veut monumentale et moderne. Elle marque bien l’évolution technique et économique de la France dans les années 60 .C’est le président en personne, le général De Gaulle,  qui vient inaugurer les jeux dans le parc Paul Mistral. Ceux -ci sont pour la première fois retransmis en couleur à la télévision en mondovision. Le patineur Alain Calmat grimpe le long d’un gigantesque escalier pour porter la flamme vers la vasque olympique. Les battements de son cœur sont retransmis par haut-parleurs. Puis le parc est noyé sous une pluie de pétales de roses lancés par hélicoptère.
 

Les Jeux Olympiques de Grenoble 1968
Une vidéo commémorative de la municipalité de Grenoble 

Les jeux provoquent un véritable engouement auprès du public français qui peut les voir en couleur à la télé, d’autant que les athlètes français, pour une fois, brillent devant leur public. La France se classe 3ème après la Norvège et l’URSS avec 4 médailles d’or et 9 au total. (Il y a beaucoup moins d’épreuves que de nos jours). Un homme devient l’idole nouvelle du sport français : Jean-Claude Killy qui rafle 3 médailles d’or dans les épreuves de ski alpin.
 

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Jean-Claude Killy, la vedette de ces jeux.



Pour l’anecdote, ces jeux sont aussi marqués par la disqualification de trois patineuses Est-allemandes qui avaient chauffé leurs patins pour aller plus vite et par l’introduction de test de féminité  pour détecter si les sportives ne s’injecteraient pas des hormones masculines pour améliorer leurs résultats. En effet une skieuse autrichienne est contrôlée positive. Et pour cause, celle-ci est en fait une transsexuelle qui deviendra définitivement un homme après la compétition et devra rendre ses médailles.

Grenoble cherche à l’heure actuelle à devenir la candidate française pour les JO d’hiver de 2018. C’est un enjeu électoral qui explique pourquoi la commémoration des Xème olympiades fut aussi importante. Elle s’est rapprochée de l’autre candidate dauphinoise, Gap (qui n’est pas en Provence mais bien historiquement en Dauphiné !) pour envisager une candidature commune et faire face à Annecy qui est partie la première dans la compétition. Pour l’instant les 3 villes se sont réunies pour déjà défendre l’idée d’une candidature française pour 2018. Car le principal obstacle reste Paris. En effet la capitale qui a été recalée pour les JO d’été en 2012 face à Londres et qui sait qu’une ville européenne ne sera dès lors pas prise en 2016, caresse l’espoir de se représenter en 2020. Le comité olympique français craignant que des J.O. d’hiver en France ne bloque la candidature parisienne risque de donner la priorité à celle-ci…


Sources : Dauphiné Libéré / Eurosport / Le site du mouvement olympique

Deux sites de passionnés des Jeux qui offrent une belle iconographie:  Un sur les jeux d'hiver  et un autre qui retrace les J.O. par les cartes postales

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 11:51

Evidement je me doute bien que mes éléves ne connaissent pas cette vieille chanson de Joe Dassin, un chanteur franco-américain des années 70 qui célébrait la fascination de la France pour le modèle américain...

En attendant, par contre et en vue des révisions du bac blanc qui se profile, un petit quizz  sur les Etats-Unis ne serait pas forcément inutile.

 Le quizz c'est là

Il est un peu moins dur que les précédents à mon goût, mais bon tenez moi au courant de vos résultats.

Normalement deux autres ne devraient pas tarder, sur la deuxième partie de la guerre froide et sur le modèle soviétique...

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 23:16

Pleins de choses intéressantes cette semaine sur le blog "Voir, lire, écouter"

zipang-copie-1.jpg1171199-Rambo-Penticton-copie-2.jpgZipang par Mr Augris un manga qui s'interroge sur le retour du militarisme nippon au travers du voyage dans le temps d'un navire de guerre japonais moderne qui revient en pleine seconde guerre mondiale.

Les affiches de mai 68 par Mr Diedrich, passionnante plongée dans les créations artistiques des militants de l'école des Beaux Arts qui mirent le graphisme au service de la révolte étudiante.
 

Rambo par votre serviteur qui, profitant de la sortie de "John Rambo" sur les écrans pointe, au travers une série de films de guerre apparemment commerciaux toute l'évolution d'un héros tiraillé entre exaltation du patriotisme anti-communiste et vision désenchantée de la société américaine. (Si vous vous demandez pourquoi je mets autant de temps à corriger vos copies c'est qu'en fait je suis au cinoche)

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 13:26
Un travail réalisé par Armand Vassal (TSSI)

Uniting and Strengthening  America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act(ce qui signifie en français :  Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme)
 

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Le PATRIOT ACT est une loi qui à été votée aux Etats-Unis pour la première fois juste après les attentats du 11 septembre 2001.
Elle à été adoptée la première fois par le Sénat Américain le 25 octobre 2001 avec 98 voix pour et une voix contre (Russ Feingold, un sénateur démocrate)
Cette loi à pour but de contrer le terrorisme international en guerre contre les Etats-Unis en prévoyant les possibles attaques, en affaiblissant les ressources des terroristes, en durcissant les lois envers les terroristes, en surveillant mieux les frontières, les douanes,...etc.
Le principal point de cette loi est le suivant :
-> Augmenter les mesures de surveillance
Les pouvoirs des agences gouvernementales (FBI, CIA, NSA, ou encore l’armée) sont             largement augmentés : celles-ci peuvent saisir de nombreuses informations sur les consultations des internautes sans consultations judiciaires, les agents du FBI peuvent saisir les informations concernant les livres lus ou les sites consultés dans les bibliothèques par les citoyens américains sans l’avis préalable d’un juge.
En outre, cette loi confirme le droit pour le FBI d’utiliser le programme CARNIVORE : c’est un programme de surveillance qui permet de retracer la navigation internet ou de surveiller les messages électroniques envoyés pour toutes les personnes suspectées d’avoir des contacts avec des terroristes présumés ou avec une puissance étrangère.

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Cette directive avait été précipitamment prise après les attentats du 11 septembre 2001.
Or, elle ne devait durer qu’un certain temps, mais voilà qu’en 2005 le sénat à décider de prolonger cette loi, ce qui ne manque pas de faire protester une partie de la population. En effet, beaucoup de monde dénonce le fait que cette loi ne respecte pas les libertés individuelles de chaque citoyen Américain.
Plus que des libertés, cette loi est accusée de violer certains amendements de la constitution Américaine :
- La liberté de parole, de presse, de réunion, ou encore de religion (1er amendement)
-Le droit de ne pas subir de perquisitions non justifiées et de ne pas être l’objet de recherches (4ème  amendement)
-Droit de ne pas être privé de sa vie et de sa liberté ou de ses biens sans un procès équitable (5ème amendement)
-Tout individu a le droit à un procès public par un jury impartial
-Pas de détention cruelle ou arbitraire, ni de condamnation exceptionnelle (8ème amendement)

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C’est pourquoi les intellectuels américains s’insurgent contre cette loi, qui décidément na pas fini de faire couler de l’encre.
Par exemple, Russ Feingold, le sénateur démocrate qui s’était déclaré contre cette loi en 2001 déclare « Ce que nous voyons est tout simplement la capitulation et la rhétorique intransigeante et fallacieuse d'une Maison-Blanche qui voit n'importe quel effort pour protéger les libertés civiles comme un signe de faiblesse. »
Certains journaux écrivent encore « Depuis quand le lecteur d’un roman policier est-il vu comme un criminel en devenir ? En quoi un citoyen qui emprunte quelques ouvrages sur Al-Qaeda, pour sa culture personnelle, est-il un membre potentiel de ce réseau terroriste? »(Le Québécois Libre).
Ce phénomène est actuellement en train de prendre de l’ampleur à tel point qu’il est en passe de devenir un des thèmes majeurs de la campagne présidentielle qui a commencé.
Quelles pourront êtres les sorties de cette « crise » : la réponse après les élections…
 

image_1.jpg

Sources : Wikipédia  E-Juristes  Le Québécois Libre (franchement contre le PATRIOT ACT)

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Un travail très intéressant, malgré de nombreuses répétitions dans l'emploi du vocabulaire, sur ces lois qui déchaînent les passions Outre-Atlantique et qui ont fait le bonheur de nombreux caricaturistes.


Prises dans la frénésie sécuritaire qui a suivi le 11 septembre 2001, ces lois ont renforcé, au nom de la lutte contre le terrorisme, le contrôle sur la vie privée des américains en épiant les faits et gestes des associations, lieux de cultes (et tout particulièrement ceux de la minorité arabo-américaine soudainement mise sur la sellette) et même les comptes en banques ou les emprunts dans les bibliothèques. 

Dans un pays où il n' y a pas de carte d'identité et où la police à l'échelle nationale n'existe pas, ce renforcement du pouvoir gouvernemental ne passe pas forcément facilement. Le rejet de ces lois dépasse le simple clivage politique traditionnel. De nombreux républicains ( tendance N.R.A. ou farouchement individualistes) s'y opposent au nom de la liberté individuelle, les démocrates au nom des droits civils et du respect des règles de justice. Ainsi par exemple l'American Civil Liberties Union qui dénonce ces lois. Tous, en tout cas s'appuient sur la constitution, texte fondamental de la politique américaine.


undefinedParmi le renforcement de ces mesures de contrôle, un nous touche plus particulièrement puisqu'il s'agit de l'établissement des passeports biométriques rendus obligatoires pour aller aux Etats-Unis. Ces derniers ont fait pression sur les autres pays du monde pour que ceux-ci rendent obligatoires à leur tour ces documents d'identité beaucoup plus sécurisés qui permettent grâce à une puce, de stocker des données telles que les empreintes ou des informations génétiques, permettant d'identifier le porteur ou les voyages effectués avec ce passeport. De même les photos d'identités doivent être standardisées pour permettre une reconnaissance visuelle par caméra et ordinateur du voyageur. La France a mis en place ce système en 2006.

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 06:44
Un travail réalisé par Pascal Knipiler et Jeremy Ferrand (TL)

 

 

Les années soixante américaines furent le théâtre de nombreux bouleversements tant au niveau politique que culturel. L’assassinat de John Fitzgerald Kennedy en 1963 marqua la fin de l’âge d’or américain et l’essor d’une contre-culture dont la contestation contre la guerre du Viêtnam fut le principal vecteur.

 hippies-copie-1.jpg

 

Cette guerre commença pour les Américains le 11 décembre 1961 avec une première intervention armée et se clôtura en 1973. Ce conflit opposa la république du Vietnam, soutenue par les Etats-Unis, à la république démocratique du Vietnam, soutenue par l’URSS et la Chine. La contestation fut d’emblée très forte car un moine bouddhiste s’immola en 1963 suivit par 4 jeunes américains en 1965. On distinguera trois temps forts du mouvement contestataire : le 20 novembre 1969 le New York Times révéla un massacre de civils vietnamiens perpétré par des GI dans le village de My Lai ; le 4 mai 1970 sur le campus de l’université de Kent 4 étudiants contestataires furent tués par la garde nationale qui fit également 9 blessés graves et le 3 mai 1971 une manifestation réunissant 500 000 personnes, dont beaucoup de jeunes étudiants, eut lieu à Washington.
 

 

La guerre du Vietnam fut particulièrement critiquée, elle était qualifiée par ses détracteurs, majoritairement étudiants, de «sale guerre», de «guerre impérialiste» qui opposait les plus forts, les Américains, contre les plus faibles, les Viêtnamiens. Les médias américains et plus particulièrement la télévision jouèrent un rôle important dans cette opinion. En effet, de nombreux journalistes ramenèrent des images d’enfants mutilés, d’exécutions sommaires, d’immolations, de civils tués… etc. Or ces images heurtèrent de plein fouet le patriotisme et la bonne morale étasunienne qui avait une pleine confiance dans son armée. L’Amérique ne fut jamais autant critiquée qu’à cette époque. Mais de la contestation estudiantine contre le Vietnam naquit une plus profonde division culturelle et intergénérationnelle au sein de la société américaine.
 

 hippies.jpg

 

Ce mouvement de contre-culture est aussi un mouvement politique et activiste, nettement orienté à gauche. Ils prônent la désobéissance civile, la non-violence, la liberté de se droguer, d’afficher leur sexualité… Comme ils le disent eux-mêmes ils désirent abolir les frontières entre l’art, la politique, la culture et la vie. De plus ils revendiquent le droit de vivre en communautés autosuffisantes, et donc en dehors de la société de consommation qu’ils méprisent et rejettent avec force. A cette époque-ci apparaîssent également les premières revendications écologiques: le recyclage, les énergies renouvelables, l’agriculture biologique... Mais cette génération souhaite avant tout se débarrasser des valeurs et des comportements de leurs parents pour fonder une nouvelle société empreinte de liberté et loin des traditions. Les deux principaux vecteurs de cette contre-culture furent la musique et la drogue. La musique, qui pourrait symboliser à elle seule le renouveau culturel, s’engage fortement dans le mouvement avec des artistes comme Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jefferson Airplane ou Bob Dylan. Ces derniers affichent leurs idéaux politiques et se produisent dans de grands festivals comme Woodstock ou Monterey. La seconde moitié des années soixante vit aussi l’explosion de l’usage de drogues et notamment du LSD et des amphétamines. Ces deux vecteurs participèrent au fort pouvoir de séduction du mouvement hippie et toute une génération s’y convertit.
 

 


(Rajout du professeur: un film devint aussi le symbole de cet esprit de liberté et d'anticonformisme. Easy Rider de Dennis Hopper qui compte l'odyssée de
motards marginaux dans l'Ouest américain...)

 

Il faut toutefois modérer l’impact de ce mouvement contestataire dont l’acteur Peter Coyote (membre des Diggers) nous livre une analyse lucide:«Nous n’avons pas mis fin au capitalisme, nous n’avons pas mis fin à l’impérialisme, nous n'avons pas fait disparaître le racisme. La chose seule dont nous ayons vu la fin, c’est la guerre [du Vietnam]. En revanche, sur le plan culturel, tout nos objectifs ont été atteints». En effet cette contre-culture bien qu’elle n’ait pas changé la société, nous a tout de même livré un héritage important. A commencer par la libération des moeurs et la liberté sexuelle, ainsi que la naissance d’un esprit critique au sein des jeunes générations et la prise de conscience d’un respect de la nature que bon nombre d’hommes politiques défendent aujourd’hui.

Quelques mouvements contestataires américains :

 

        Free Speech Movement :créé en 1964 à San Francisco sur le campus de Berkeley, ce mouvement réclamait le droit de mener des activités politiques pour les étudiants. Il est un des précurseurs de la contestation étudiante.

            Les Diggers : groupe d’acteurs d’improvisation qui proposa un activisme communautaire, en distribuant par exemple des repas gratuits.

           Black Panther Party : créé en 1966 par deux militants noirs , il se proclame marxiste et révolutionnaire. De plus il défend les droits des noirs , lance des programmes d’assistance aux opprimés.

 

Sources : Ac-Versailles.fr / Courrier International (n°894-895), bricabraque.fr.

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Un travail solide avec une bonne présentation générale du sujet. Les articles de Mr Blottière sur son blog, notamment sur l'influence de la musique comme moyen de remise en cause de l'ordre établi dans les années 60-70,  sont toujours passionnants et je vous y renvoie pour plus de détails sur ce thème. De même sur le blog "Lire-entendre-voir"  il vient de rédiger un excellent travail sur l'impact des événements historiques sur les pochettes d'albums célébres.

BBHC.-.Cheap.Thrills.jpgCheap thrill de Big Brother du dessinateur Robert Crumb, qui célébra dans ses BD délirantes la drogue, l'anticonformisme et la liberté sexuelle  revendiquée à cette époque.


S'il fallait résumer ces mouvements contestataires, un grand concert qui se déroule pendant 3 jours en août 1969 devient le symbole de cette rébellion de la jeunesse : Woodstock. 300 000 personnes viennent assister à ce qui restera comme le point d'orgue du mouvement "flower power" et de la contestation artistique et pacifique du modèle américain. Une vision en demeure le symbole, Jimmy Hendrix, guitariste d'exception métis noir et cherokee qui interpréte un hymne américain torturé et déchirant. Il finira son concert en mettant le feu à sa guitare.


Comme beaucoup d'autres musiciens de cette époque telle Janis Joplin, Hendrix brulera sa vie dans les psychotropes et mourra l'année suivante d'une overdose. Ces mouvements finirent par se désagréger à partir du milieu des années 70. Beaucoup rentrant dans le rang de la société de consommation, une fois la trentaine venue...

Cette contestation pris un tour parfois violent au début des années 70 avec l'émergence d'une extrème gauche dure se réclamant aussi de la lutte des noirs et multipliant les actions violentes tels les Weathermen dont le principal slogan était "Bring back the war home" (ramenez la guerre à la maison) où l'Armée de Libération Symbionaise qui enleva la fille d'un magnat de la presse, Patty Hearst. Celle-ci rejoint alors leur groupe et devint une activiste particulièrement violente. Même s'ils ne restèrent que des groupuscules et que leur impact réel demeura mineur, ils entrainérent la montée d'une inquiétude réelle de la part de l'opinion traditionnelle et furent l'objet d'une répression impitoyable de la part du FBI.

 pattyhearst2.jpg

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 22:32

Réaliser un croquis est une épreuve qui apparaît toujours impressionnante parmi les épreuves du bac. Pourtant c’est un exercice beaucoup plus simple qu’on ne croit si on respecte un certain nombre de règles élémentaires.

Ce que dit le Bulletin Officiel:
"Réalisation d’un croquis de géographie :
À partir de ses connaissances et en réponse à un sujet donné, le candidat réalise un croquis de géographie accompagné d’une légende organisée.
Le sujet porte sur l’un des thèmes ou ensembles géographiques définis par le programme. Il ne comporte pas de document si ce n’est, éventuellement, quelques brèves données statistiques. Il est accompagné d’un fond de carte. "

 

Soyons clairs, le nombre de croquis qui peuvent tomber au bac est relativement limité et malgré des formulations qui peuvent parfois effrayer, on ne demande généralement qu’un nombre restreint de cartes à retenir, une douzaine pour les S. une grosse quinzaine pour les L./E.S. 

UEcroquis.jpg

Un exemple de croquis organisé, sur le site de l'académie de Versailles (cliquer pour agrandir)

C’est un exercice qui s’apparente à la composition dans le sens où il repose essentiellement sur vos connaissances et votre capacité à construire un plan logique et cohérent. Donc commencez par lire le sujet et vous poser les mêmes questions que me demande t-on ? Quelle en est la problématique ? Quelles en sont les limites géographiques (le fond de carte vous apporte normalement une aide indéniable pour les déterminer).

Au bac vous pouvez compter sur 1 h. à 1h30 pour faire cette épreuve. Bien sûr, on ne peut pas se passer de connaissances précises : les noms des villes ou des pays et leur localisation. Vous serez aussi jugé sur ce genre de connaissances de base…

Les logiques internes de la plupart des croquis reposent sur des notions de hiérarchisation (intensité du développement, taille des villes, dynamisme des espaces), de contacts (la notion d’interface montre particulièrement les espaces frontaliers ou maritime ou se font les échanges), de centres et de périphéries (le Nord-Est américain par rapport au reste du pays) et d’échanges (flux en tout genres).

 

Commencez par la légende au brouillon. Vous n’avez qu’un fond de carte et pas de rechange, ce n’est pas le moment de vous tromper en le massacrant d’entrée de jeu. Vous allez regrouper logiquement vos connaissances et construire le raisonnement interne de votre légende. Elle se découpe en grandes parties (4 maximum), parfois, mais pas toujours, découpées en sous-parties. On peut y placer une bonne douzaine d’informations logiques, guère plus, sous peine de devenir illisible.

 

Une fois que vous avez regroupé les informations au brouillon, vous pouvez passer à la légende au propre. Elle peut comporter 4 types de figurés.

 

- Les zones : désignant des espaces (pays/régions). Utilisez en priorité des couleurs. Des hachures peuvent en second lieu permettre de croiser deux informations sur le même espace. Si vous avez une hiérarchie entre ces zones, pensez toujours en terme de dégradé de couleur du plus important au moins important. La combinaison classique rouge/orange/jaune est un incontournable qui fait toujours son petit effet. L’équivalent du dégradé pour les hachures est de jouer sur l’espacement de celles-ci. Attention toutefois à rester lisible car les hachures ont vite tendance à surcharger un croquis.

 

-Les points : (villes/ lieux remarquables, centres de décisions et autres) Il s’agit là d’un lieu à dessiner. Des ronds, des carrés, des étoiles mais toujours des symboles abstraits. Faites varier leur taille pour en indiquer l’importance, leur couleur pour symboliser quelque chose.

 

-Les traits: symbolisent des coupures (limites Nord Sud, frontières, limites entre régions) ou au contraire des regroupements de pays (l’ALENA...)

 

-les flèches : symbolisent des flux. Echanges, migrations etc… Là encore leur grosseur peut permettre de montrer l’importance du phénomène. Faites-les simples et relativement droites.

 

Une fois équipé de tout ça, vous pouvez passer au croquis proprement dit. D’abord au crayon à papier (contour des zones, puis figurés ponctuels et flux), puis quand vous êtes sûrs de votre coup, faites-le au propre. Ne laissez pas d’espaces en blanc non expliqués. De même tout dessin doit se retrouver dans la légende.

 

Les noms ne se mettent qu’en dernier. Faites simple, écrivez horizontalement et de préférence en majuscule. Vous pouvez éventuellement faire varier la couleur du nom pour indiquer une information supplémentaire mais celle-ci doit se retrouver dans la légende. Seule exception, les fleuves qui peuvent être en bleu (tout comme les mers et les lacs) et suivre le cours d’eau.

Si vous craignez de surcharger votre travail, vous avez parfaitement le droit de faire une nomenclature, c'est-à-dire de remplacer les noms par des numéros que vous listez dans un coin de votre croquis.

 

N’oubliez pas le titre ! Et soignez l’esthétique. Utilisez des crayons de couleurs, proscrivez les cartes faites au feutre ou au stylo. Dans l’idéal, un croquis parfait doit pouvoir être compris sans sa légende : les phénomènes les plus importants doivent vous sauter aux yeux rien qu’en regardant la carte et la logique interne du raisonnement doit apparaître d'elle-même.

jpg_DP_8056_Organisation_territoire_usa.jpg(cliquer pour agrandir)

Pour approfondir : des propositions de croquis de terminales
sur Clioweb
Sur le site Annejo

Les animations powerpoint d'Educreuse

 

 

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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 22:27


Un travail réalisé par Maxime Royet et Romain Desgrouas (TSSI)

NRA-logo.gif
La National Rifle Association (NRA) est un lobby américain pro armes à feu, créé en 1871 et implanté à New York. Elle était il y a peu de temps encore présidée par Charlton Heston, figure emblématique du cinéma américain des années 60, qui est considéré comme la figure de rassemblement de la NRA. Elle compte aujourd'hui plus de 4 millions de membres. La NRA défend les possesseurs d'armes, l'entraînement à la survie, aux compétences de tirs, et aux sports de tirs.

 

Le Second Amendement

La NRA affirme que le Second Amendement de la Constitution des États-Unis garantit le droit des individus à détenir et utiliser des armes à feu. La NRA estime donc qu'aucune loi qui aille à l'encontre de cet amendement ne peut être votée.

En effet, les amendements présents dans la constitution des Etats-Unis ne peuvent pas en être retirés ou être contredits.


undefinedUne milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit qu'a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé.

Un lobby politique non négligeable :

Avec ses 4 millions de membres, la NRA possède une influence conséquente sur les candidats politiques américains, qui, s'ils sont en accord avec la politique menée par la NRA, s'assurent quasiment 4 millions de voix.

Du coup, la NRA possède une longévité assurée, ce qui fait que les possesseurs d'armes se tournent naturellement vers elle pour représenter leurs interêts plutôt que vers une association moins influente.

Les programmes de sûreté des armes à feu de la NRA :

Malgré leur forte influence politique qui pourrait leur permettre d’obtenir facilement ce qu’ils souhaitent, ils mettent néanmoins en place un programme pour limiter les risques d'accidents : la NRA encourage un usage soigneux des armes à feu.

Le programme "Eddie Eagle", qui consiste en la distribution d'une vidéo sensibilisant les enfants aux risques liée aux armes à feu, est utilisé dans plusieurs écoles des Etats-Unis.

La NRA propose également des cours sur la sécurité à la chasse, aussi bien pour les adultes que pour les enfants.

De plus, la NRA s’oppose au fait que d’anciens détenus, condamnés pour des crimes par arme à feu, puissent en posséder de nouveau .

Les critiques envers la NRA :

Malgré tout, la NRA reste une association très critiquée :

 - de part la violence de certains de ses membres (en effet comment régler un conflit pacifiquement avec une personne possédant une arme et décidée à l'utiliser ?)

- à cause de massacres engendrés par certains possesseurs d'armes (exemple de la fusillade du Lycée Columbine dans le Colorado en 1999 – voir Bownlig for Columbine de Michael Moore)

Malgré les critiques auxquelles elle fait face, la NRA reste la plus importante association aux Etats-Unis, puisqu’elle est très puissante et 1 américain sur 100 en est membre.


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Sept11_c540.jpgDessin anti-contrôle des armes

Un  travail intéressant sur une association typiquement américaine. On a parfois du mal à comprendre la fascination des américains pour les armes à feu mais elle s'enracine dans le fait que l'indépendance du pays s'est fait par la révolte d'une partie de sa population contre le colonisateur anglais. De même la conquête des territoires de l'Ouest s'est faite la carabine à la main.

La N.R.A. est un puissant lobby, bien qu'en perte de vitesse ces dernières années qui regroupe près de 3,5 millions de membres aux Etats-Unis et n'hésite pas à financer les campagnes électorales des candidats aux élections qui garantissent la libre circulation des armes.


Cette présence importante d'armes à feu sur le territoire américain n'est pas sans conséquences et régulièrement reviennent des affaires de tueries dans les écoles et les universités. La dernière en date  dans l'université de Virginia Tech où  l'étudiant Cho Seung-hui a froidement abattu 32 personnes le 16 avril 2007 avant de se donner la mort n'a pourtant  pas fait reculer les pro-armes à feu qui estiment que si tous les étudiants et les professeurs  de l'université avaient été armés, ils auraient pu riposter et abattre l'assaillant au lieu de se faire assassiner sans pouvoir se défendre.

img2.jpg
Dessin pro-contrôle des armes (je vous laisse traduire tout seuls quand même)

 

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 22:30
undefined Bref historique

undefinedDisney Brothers Studio futur-Walt Disney company fut créée le 16 octobre 1923 par Walter Elias DISNEY, ex-propriétaire de Laugh-O-Grams, Inc. qui déposa le bilan faute de moyens financiers. Au bout de quelques années, les studios Disney gagnent en succès, notamment à travers le personnage d'Oswald le lapin chanceux et surtout à travers de celui de Mickey Mouse. Puis, Walt Disney Production se lance dans les longs métrages et connait ses premiers succès tels que Blanche-neige et les sept nains. Pinocchio, Fantasia et Bambi succèdent ensuite à Blanche-neige sur les grands écrans. En 1955, Walt Disney inaugure son premier parc Disneyland en Californie où le monde entier se presse pour découvrir des animations liées aux grands classiques de Disney. En 1960, Walt Disney Company est chargée de s'occcuper des cérémonies d'ouverture et de fermeture des jeux Olympiques d'hiver de Squaw-valley (Californie).  Mary Poppins sort également en 1964 et est le film de Disney des années 60 qui obtient le plus de succès, Walt Disney World Resort est conçu dans les mêmes années. Walter Disney meurt avant la finalisation de Disney's Mineral King ski Resort, au sommet de sa gloire, et devient l'un des exemples des "self-made men" américains.

Aujourd'hui, la société Walt Disney, c'est :

  • 26 Oscars
  • De nombreuses étoiles sur le Wall of fame :winniewalkoffame.jpg

Disney, Roy O. MP 6833 Hollywood Blvd.
Disney, Walt MP 7021 Hollywood Blvd.
Disney, Walt TV 6747 Hollywood Blvd.
Disneyland, 50th Year  6834 Hollywood Blvd
Duck Donald MP 6840 Hollywood Blvd
Mouse, Mickey MP 6925 Hollywood Blvd.

  • De nombreux produits dérivés vendus dans le monde entier, dans différentes langues :
Le Journal de Mickey (magazine jeunesse), peluches, vêtements, jouets, sacs, accessoires multiples à l'effigie des personnages de Walt Disney, distribués par la chaîne de magasins Disney stores (succursale de Walt Disney) que l'on peut trouver en assez grand nombre dans la plupart des grandes villes européennes, de nombreux parcs d'attractions répartis sur tout le globe (Disneyland Resort, Walt Disney World Resort, Disneyland Resort Paris (détenu par Euro Disney SCA), Tokyo Disney Resort (détenu par Oriental Land Company), Hong Kong Disneyland Resort ), des chaînes télévisées (Disney Chanel par exemple...), même un baladeur mp3 !

  • Un chiffre d'affaire de 34,3 milliards de $ (en 2006) pour l'ensemble du groupe
  • (cf doc ci-contre pour la répartition des gains par secteurs)
  • Des personnages mondialement reconnus tels que Mickey mouse, Donald, Minnie, Daisy...
  • Une entreprise plus grande : par leur propre expansion mais également avec le rachat d'entreprises concurrentes telles que les studios Pixar.
  • Des parcs montant en importance : cette année par exemple en France, Disneyland Resort Paris a accueilli bon nombre de célébrités locales : les candidates à l'élection de Miss France, Nicolas SARKOZY (président de la République française), Carla Bruni (chanteuse française de renom)...
  • De multiples récompenses internationales
File-copie-1.gifNotamment au festival de Cannes en France, et ce depuis 1946 avec un Grand Prix International du dessin animé pour Make mine music. Il est à noter également que Disney concoure cette année contre divers adversaires pour le Darryl Zanuck Producer of the year Award (prix nord américain)
  • Des sources culturelles en provenance du monde entier
Walt Disney fait de nombreux efforts pour produire des films capables de toucher tous les publics où qu'ils soient. Leur dernier film Ratatouille se passe à Paris, Pinocchio est insipiré par un roman italien, Hercule est lui inspiré par la mythologie grecque...
  • Des productions réalisées à une échelle mondiale
De nombreux dessinateurs français ont participé à la création du dessin animé Tarzan de Walt Disney, les chansons françaises du film ont également été enregistrée avec la voix d'un chanteur britannique, à savoir Phil Collins. Disney est ainsi capable de mobiliser des employés en grand nombre et dans le monde entier.
  • Un public réparti sur le monde entier
   Disney a par exemple bénéficié d'une exposition nommée "Il était une fois Walt Disney" aux Galeries nationales du Grand Palais de Paris. Exposition qui sera ensuite déplacée à Montréal (Canada). Mais également de nombreuses traductions dans différentes langues du globe. Exemple avec une des musiques du Roi Lion (Circle of life) :




(jaune :médias / vert :parcs d'attractions / bleu studios d'animation
/ violet produits dérivés (peluches, T-shirts etc...)



Dans l'ordre : version française, version anglaise, version allemande, version japonaise, version russe, version italienne, version polonaise, version arabe, version zoulou.
Ainsi Disney touche un public mondial et fait de ses films de véritables références culturelles, où que l'on soit dans le monde.

Pour conclure, nous citerons l'introduction du site de www.disney.fr 

"Partout dans le monde, le nom de Disney met des étoiles dans le regard des enfants. Sa réussite en France prouve à quel point il a su s’adapter aux attentes de tous les publics, en restant fidèle à ses valeurs d’origine."

 

                                                                                             

Audrey et Lucile

sources : 
http://corporate.disney.go.com/careers/index.html ; http://pagesperso-orange.fr/disney-unofficial/Historique/intoduction.htm ; wikipedia.fr ; Disney.com ; Disney.fr ; http://recompensescinemaetcie.ifrance.com/CANNES.htm ;  http://www.bcdb.com/cartoon_characters/7256-Tarzan.html ; http://www.mbam.qc.ca/disney/index_fr.html ; http://www.pridelands.ru/?p=music-interlang ;

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Un travail intéressant où vous avez essayé de mettre en place une véritable forme pour internet. Hélas, votre fichier en format HTML n'était comme je le craignais pas compatible avec le "format" d'over-blog, j'ai donc dû reprendre à la main un certain nombre de points pour les compléter.
Autre remarque sur le fond, un petit côté hagiographique (c'est ainsi qu'on appele les "vies de saints" forcément parfaits et sans défaut dans les premiers temps du christianisme (remember le programme de seconde !)) qui vous fait parfois reprendre sans distance l'argumentaire publicitaire de Walt Disney. J'ai aussi rajouté une petite traduction des diagrammes circulaires.

On le voit Disney est un symbole fort de la puissance culturelle américaine comme du fonctionnement de ses multinationales. Même si la société a marqué des signes d'essoufflement économique ces dernières années, elle n'en reste pas moins un modèle de l'extraordinaire capacité des américains à rayonner sur le monde.

Les personnages de Disney sont ainsi régulièrement devenus les symboles de l'Amérique, voici par exemple un incroyable dessin animé réalisé par le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale et présentant Mickey et tous ses amis (mais aussi Popeye, Felix le Chat) en train de bombarder la France.
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 13:56

Un travail réalisé par Stephane Taverna et Thibaut Vallejo-Carincotte (TSSI)

 
Pour que les partis choisissent un candidat à présenter aux élections présidentielles, des primaires sont tout d’abord organisées dans chaque état. Les élections sont organisées par les partis pour désigner les délégués de chaque parti. Petit à petit les candidats sont éliminés car ils ont moins de délégués. Certains candidats indépendants ne passent pas par des élections primaires. 
                                                                                                
Des que les votes aux primaires ont permis de faire ressortir les candidats les plus populaires, éligibles  à la présidence et à la vice-présidence, des élections auront lieu après une longue campagne présidentielle.
 

Pour financer leur campagne présidentielle, les partis peuvent faire appel aux finances publiques par le biais de subventions et de prélèvements auprès de la population ce qui joue un rôle très important dans la campagne. Les entreprises privées et les associations (NRA, …) peuvent aussi donner des fonds pour que la campagne des candidats qu’elles ont choisi soit réussie. Les villes versent elles aussi  des subventions pour être ville d’hôte d’une campagne.

 

Le président des USA est élu au suffrage universel indirect. Un candidat élu peut effectuer seulement deux mandats. Le candidat qui perd les élections ne peut plus se représenter à une prochaine élection. (Note du professeur : ce n'est pas une obligation légale, juste une habitude, un perdant ne se représente que très rarement. Nixon fut l'une des ces rares exceptions, battu par Kennedy en 1959, il aura une traversée du désert de presque dix ans avant de se représenter et d'être élu en 1967)

 

Le suffrage universel indirect se fait par le biais des grands électeurs ; les grands électeurs sont les personnes qui sont choisies par les partis pour les représenter dans chacun des 50 états membres. En tout, il y a 538 grands électeurs dont 100 sont sénateurs des états et 438 sont des représentants  (leur nombre est proportionnel  à la population de chaque état)

 

320px-Electoral_map.svg.png
Le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix se verra attribuer la totalité des voix des grands électeurs de cet état. Comme chaque état a un nombre différent de grands électeurs, certains états sont plus attractifs que d’autres.

 

Pour être élu président, un candidat doit avoir cumulé 270 voix des grands électeurs, soit la majorité. Si un candidat n’obtient pas la majorité, la chambre des représentants désigne un vainqueur parmi les 3 candidats arrivés cumulant le plus de voix.

 

Si un candidat n’obtient pas la majorité absolue , la chambre des représentants désigne un vainqueur parmi les 2 candidats arrivés avec le plus de voix.

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Buttons08_1.jpg                     Les badges de campagne...
Un travail un peu terne, qui se contente d'être une compilation de données prises on ne sait trop où (il n'y a pas de source), sans plan et pauvrement illustré (une carte sans légende livré en plus sous fichier doc). Voilà qui est bien décevant.

Un bon dossier sur le sujet.
Le calendrier

Les candidats

Quelques compléments sur le système électoral américain , effectivement assez compliqué. Il est issu de la Constitution de 1787  texte fondateur des Etats-Unis. Il n'y a eu qu'une seule modification au XIXème siècle  (le douzième amendement ) pour ne plus faire du vice-président le second aux élections. Or on ne touche pas à la constitution, texte quasiment sacré, même si le système électoral marche parfois très mal. Par contre on peut après une procédure complexe de vote du Congrès (Chambre des représentants + Sénat), rajouter des amendements comme le 22ème qui limite à deux les mandats du présidents.

S'il est aussi compliqué, c'est parce que les 50 états restent jaloux de leurs prérogatives et particularismes locaux. Mais aussi parce que Georges Washington et les pères fondateurs des Etats Unis qui s'étaient battus contre la monarchie anglaise se méfiaient de la tentation d'un pouvoir central trop fort. D'où ce filtre des grands électeurs et cet émiettement par états.


Le mandat du président étant relativement court, quatre ans, les campagnes electorales reviennent régulièrement. et durent un an en suivant un rituel très précis de primaires et de caucus. L'élection a lieu en novembre puis l'investiture et la prestation de serment en janvier

Au final ce système ne laisse la place qu'à 2 partis : les républicains et les démocrates. Les premiers sont plutôt conservateurs, ultra libéraux, religieux, nationalistes et isolationnistes et très ancrés dans l'Amérique rurale les seconds sont plus urbains, progressistes dans les moeurs, partisans d'une plus grande intervention de l'état dans l'économie et d'un rôle plus marqué des Etats-Unis dans les affaires du monde. Même s'il ne faut jamais oublié qu'à l'intérieur de chaque parti il y a des courants et des candidats assez variés qui se font la guerre pour l'investiture avant les élections. Une étude interessante de la coupure traditionnelle des 2 Amériques: républicaine contre démocrate.

Le financement de telles campagnes pose aussi problème. Il ya un financement public plafonné à 75 millions de dollars. C'est beaucoup mais pourtant c'est peu par rapport aux dépenses engagées pour sillonner les Etats-Unis pour se faire élire. Tout se fait par des dons privés qui mettent le candidat en situation de débiteurs par rapport à ses généreux donateurs qui espèrent bien des retours sur investissements. Lors de la dernière élection George Bush a ainsi dépensé 345 millions de $ et John Kerry 384 milions... Et ça sans compter le budget des primaires ! Quand à celles qui ont lieu cette années certains avancent un budget total record de 3 milliards de dollars.

La mécanique du vote aux Etats-Unis est elle même très compliquée car laissée non aux états mais aux comtés, l'équivalent du canton chez nous. On y utilise pas moins de 5 méthodes de vote différentes ! D'où parfois  des soupçons d'irrégularités comme lors de l'élection de 2000 en Floride où s'était jouée la première élection de George Bush et qui avait nécéssité l'intervention de la Cour Suprême.

 

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