Elle se présente sous la forme de 5 documents accompagnés de questions portant sur un ou plusieurs documents à la fois. Puis une réponse organisée utilisant les informations issues des documents et les connaissances du cours.
En histoire, les documents sont de natures diverses : textes, images, cartes, statistiques... En géo il y a traditionnellement une majorité de cartes, photos et schéma rarement plus de deux textes.
C’est l’épreuve la plus rassurante parce qu’elle permet de se raccrocher à des documents. Cependant sous son apparente facilité elle nécessite de bien analyser le sujet posé pour ne pas répondre à côté de la question. En règle générale, comme l’épreuve est considérée comme « plus facile que la composition », les examinateurs ont tendance à être plus exigeants en terme de connaissances précises (les termes de vocabulaire notamment) et d’organisation de la synthèse.
Attention : Cette épreuve ne nécessite pas de présenter les documents ! Même si cet esprit critique reste toujours utile surtout en histoire
La réponse organisée (parfois encore appelée synthèse) reprend les mêmes principes que la composition, en moins développé toutefois. La problématique est souvent induite dans le sujet ou bien en regardant les réponses et l’ordre des questions, les grands thèmes doivent apparaître. Vous devez répondre au sujet en évitant absolument de paraphraser les questions précédentes (là se cache l’une des principales difficultés de l’exercice car Dieu sait que c’est tentant de répéter ce qu’on a déjà dit.) Pour cela vous devez étoffer et illustrer les documents par des connaissances et des références du cours.
La réponse organisée doit être aérée, le correcteur doit facilement pouvoir retrouver les grandes parties, écrite comme il se doit en français correct dans un registre sinon soutenu, au moins courant. (Méfiez vous des abréviations et des répétitions). Il n’y a pas d’indication de volume, n’essayez pas de faire trop long, ce n’est pas une composition. Disons qu’à moins d’une page recto verso cela risque de paraître un peu léger mais qu’au-delà d’une copie double, ça commence à faire beaucoup.
L’introduction après avoir présenté le sujet se contente de présenter la problématique. Nul besoin de décrire à nouveau les documents. La conclusion se contente d’être un bilan qui essaye de répondre à la problématique.