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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 22:27


Un travail réalisé par Maxime Royet et Romain Desgrouas (TSSI)

NRA-logo.gif
La National Rifle Association (NRA) est un lobby américain pro armes à feu, créé en 1871 et implanté à New York. Elle était il y a peu de temps encore présidée par Charlton Heston, figure emblématique du cinéma américain des années 60, qui est considéré comme la figure de rassemblement de la NRA. Elle compte aujourd'hui plus de 4 millions de membres. La NRA défend les possesseurs d'armes, l'entraînement à la survie, aux compétences de tirs, et aux sports de tirs.

 

Le Second Amendement

La NRA affirme que le Second Amendement de la Constitution des États-Unis garantit le droit des individus à détenir et utiliser des armes à feu. La NRA estime donc qu'aucune loi qui aille à l'encontre de cet amendement ne peut être votée.

En effet, les amendements présents dans la constitution des Etats-Unis ne peuvent pas en être retirés ou être contredits.


undefinedUne milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit qu'a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé.

Un lobby politique non négligeable :

Avec ses 4 millions de membres, la NRA possède une influence conséquente sur les candidats politiques américains, qui, s'ils sont en accord avec la politique menée par la NRA, s'assurent quasiment 4 millions de voix.

Du coup, la NRA possède une longévité assurée, ce qui fait que les possesseurs d'armes se tournent naturellement vers elle pour représenter leurs interêts plutôt que vers une association moins influente.

Les programmes de sûreté des armes à feu de la NRA :

Malgré leur forte influence politique qui pourrait leur permettre d’obtenir facilement ce qu’ils souhaitent, ils mettent néanmoins en place un programme pour limiter les risques d'accidents : la NRA encourage un usage soigneux des armes à feu.

Le programme "Eddie Eagle", qui consiste en la distribution d'une vidéo sensibilisant les enfants aux risques liée aux armes à feu, est utilisé dans plusieurs écoles des Etats-Unis.

La NRA propose également des cours sur la sécurité à la chasse, aussi bien pour les adultes que pour les enfants.

De plus, la NRA s’oppose au fait que d’anciens détenus, condamnés pour des crimes par arme à feu, puissent en posséder de nouveau .

Les critiques envers la NRA :

Malgré tout, la NRA reste une association très critiquée :

 - de part la violence de certains de ses membres (en effet comment régler un conflit pacifiquement avec une personne possédant une arme et décidée à l'utiliser ?)

- à cause de massacres engendrés par certains possesseurs d'armes (exemple de la fusillade du Lycée Columbine dans le Colorado en 1999 – voir Bownlig for Columbine de Michael Moore)

Malgré les critiques auxquelles elle fait face, la NRA reste la plus importante association aux Etats-Unis, puisqu’elle est très puissante et 1 américain sur 100 en est membre.


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Sept11_c540.jpgDessin anti-contrôle des armes

Un  travail intéressant sur une association typiquement américaine. On a parfois du mal à comprendre la fascination des américains pour les armes à feu mais elle s'enracine dans le fait que l'indépendance du pays s'est fait par la révolte d'une partie de sa population contre le colonisateur anglais. De même la conquête des territoires de l'Ouest s'est faite la carabine à la main.

La N.R.A. est un puissant lobby, bien qu'en perte de vitesse ces dernières années qui regroupe près de 3,5 millions de membres aux Etats-Unis et n'hésite pas à financer les campagnes électorales des candidats aux élections qui garantissent la libre circulation des armes.


Cette présence importante d'armes à feu sur le territoire américain n'est pas sans conséquences et régulièrement reviennent des affaires de tueries dans les écoles et les universités. La dernière en date  dans l'université de Virginia Tech où  l'étudiant Cho Seung-hui a froidement abattu 32 personnes le 16 avril 2007 avant de se donner la mort n'a pourtant  pas fait reculer les pro-armes à feu qui estiment que si tous les étudiants et les professeurs  de l'université avaient été armés, ils auraient pu riposter et abattre l'assaillant au lieu de se faire assassiner sans pouvoir se défendre.

img2.jpg
Dessin pro-contrôle des armes (je vous laisse traduire tout seuls quand même)

 

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 22:30
undefined Bref historique

undefinedDisney Brothers Studio futur-Walt Disney company fut créée le 16 octobre 1923 par Walter Elias DISNEY, ex-propriétaire de Laugh-O-Grams, Inc. qui déposa le bilan faute de moyens financiers. Au bout de quelques années, les studios Disney gagnent en succès, notamment à travers le personnage d'Oswald le lapin chanceux et surtout à travers de celui de Mickey Mouse. Puis, Walt Disney Production se lance dans les longs métrages et connait ses premiers succès tels que Blanche-neige et les sept nains. Pinocchio, Fantasia et Bambi succèdent ensuite à Blanche-neige sur les grands écrans. En 1955, Walt Disney inaugure son premier parc Disneyland en Californie où le monde entier se presse pour découvrir des animations liées aux grands classiques de Disney. En 1960, Walt Disney Company est chargée de s'occcuper des cérémonies d'ouverture et de fermeture des jeux Olympiques d'hiver de Squaw-valley (Californie).  Mary Poppins sort également en 1964 et est le film de Disney des années 60 qui obtient le plus de succès, Walt Disney World Resort est conçu dans les mêmes années. Walter Disney meurt avant la finalisation de Disney's Mineral King ski Resort, au sommet de sa gloire, et devient l'un des exemples des "self-made men" américains.

Aujourd'hui, la société Walt Disney, c'est :

  • 26 Oscars
  • De nombreuses étoiles sur le Wall of fame :winniewalkoffame.jpg

Disney, Roy O. MP 6833 Hollywood Blvd.
Disney, Walt MP 7021 Hollywood Blvd.
Disney, Walt TV 6747 Hollywood Blvd.
Disneyland, 50th Year  6834 Hollywood Blvd
Duck Donald MP 6840 Hollywood Blvd
Mouse, Mickey MP 6925 Hollywood Blvd.

  • De nombreux produits dérivés vendus dans le monde entier, dans différentes langues :
Le Journal de Mickey (magazine jeunesse), peluches, vêtements, jouets, sacs, accessoires multiples à l'effigie des personnages de Walt Disney, distribués par la chaîne de magasins Disney stores (succursale de Walt Disney) que l'on peut trouver en assez grand nombre dans la plupart des grandes villes européennes, de nombreux parcs d'attractions répartis sur tout le globe (Disneyland Resort, Walt Disney World Resort, Disneyland Resort Paris (détenu par Euro Disney SCA), Tokyo Disney Resort (détenu par Oriental Land Company), Hong Kong Disneyland Resort ), des chaînes télévisées (Disney Chanel par exemple...), même un baladeur mp3 !

  • Un chiffre d'affaire de 34,3 milliards de $ (en 2006) pour l'ensemble du groupe
  • (cf doc ci-contre pour la répartition des gains par secteurs)
  • Des personnages mondialement reconnus tels que Mickey mouse, Donald, Minnie, Daisy...
  • Une entreprise plus grande : par leur propre expansion mais également avec le rachat d'entreprises concurrentes telles que les studios Pixar.
  • Des parcs montant en importance : cette année par exemple en France, Disneyland Resort Paris a accueilli bon nombre de célébrités locales : les candidates à l'élection de Miss France, Nicolas SARKOZY (président de la République française), Carla Bruni (chanteuse française de renom)...
  • De multiples récompenses internationales
File-copie-1.gifNotamment au festival de Cannes en France, et ce depuis 1946 avec un Grand Prix International du dessin animé pour Make mine music. Il est à noter également que Disney concoure cette année contre divers adversaires pour le Darryl Zanuck Producer of the year Award (prix nord américain)
  • Des sources culturelles en provenance du monde entier
Walt Disney fait de nombreux efforts pour produire des films capables de toucher tous les publics où qu'ils soient. Leur dernier film Ratatouille se passe à Paris, Pinocchio est insipiré par un roman italien, Hercule est lui inspiré par la mythologie grecque...
  • Des productions réalisées à une échelle mondiale
De nombreux dessinateurs français ont participé à la création du dessin animé Tarzan de Walt Disney, les chansons françaises du film ont également été enregistrée avec la voix d'un chanteur britannique, à savoir Phil Collins. Disney est ainsi capable de mobiliser des employés en grand nombre et dans le monde entier.
  • Un public réparti sur le monde entier
   Disney a par exemple bénéficié d'une exposition nommée "Il était une fois Walt Disney" aux Galeries nationales du Grand Palais de Paris. Exposition qui sera ensuite déplacée à Montréal (Canada). Mais également de nombreuses traductions dans différentes langues du globe. Exemple avec une des musiques du Roi Lion (Circle of life) :




(jaune :médias / vert :parcs d'attractions / bleu studios d'animation
/ violet produits dérivés (peluches, T-shirts etc...)



Dans l'ordre : version française, version anglaise, version allemande, version japonaise, version russe, version italienne, version polonaise, version arabe, version zoulou.
Ainsi Disney touche un public mondial et fait de ses films de véritables références culturelles, où que l'on soit dans le monde.

Pour conclure, nous citerons l'introduction du site de www.disney.fr 

"Partout dans le monde, le nom de Disney met des étoiles dans le regard des enfants. Sa réussite en France prouve à quel point il a su s’adapter aux attentes de tous les publics, en restant fidèle à ses valeurs d’origine."

 

                                                                                             

Audrey et Lucile

sources : 
http://corporate.disney.go.com/careers/index.html ; http://pagesperso-orange.fr/disney-unofficial/Historique/intoduction.htm ; wikipedia.fr ; Disney.com ; Disney.fr ; http://recompensescinemaetcie.ifrance.com/CANNES.htm ;  http://www.bcdb.com/cartoon_characters/7256-Tarzan.html ; http://www.mbam.qc.ca/disney/index_fr.html ; http://www.pridelands.ru/?p=music-interlang ;

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Un travail intéressant où vous avez essayé de mettre en place une véritable forme pour internet. Hélas, votre fichier en format HTML n'était comme je le craignais pas compatible avec le "format" d'over-blog, j'ai donc dû reprendre à la main un certain nombre de points pour les compléter.
Autre remarque sur le fond, un petit côté hagiographique (c'est ainsi qu'on appele les "vies de saints" forcément parfaits et sans défaut dans les premiers temps du christianisme (remember le programme de seconde !)) qui vous fait parfois reprendre sans distance l'argumentaire publicitaire de Walt Disney. J'ai aussi rajouté une petite traduction des diagrammes circulaires.

On le voit Disney est un symbole fort de la puissance culturelle américaine comme du fonctionnement de ses multinationales. Même si la société a marqué des signes d'essoufflement économique ces dernières années, elle n'en reste pas moins un modèle de l'extraordinaire capacité des américains à rayonner sur le monde.

Les personnages de Disney sont ainsi régulièrement devenus les symboles de l'Amérique, voici par exemple un incroyable dessin animé réalisé par le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale et présentant Mickey et tous ses amis (mais aussi Popeye, Felix le Chat) en train de bombarder la France.
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 13:56

Un travail réalisé par Stephane Taverna et Thibaut Vallejo-Carincotte (TSSI)

 
Pour que les partis choisissent un candidat à présenter aux élections présidentielles, des primaires sont tout d’abord organisées dans chaque état. Les élections sont organisées par les partis pour désigner les délégués de chaque parti. Petit à petit les candidats sont éliminés car ils ont moins de délégués. Certains candidats indépendants ne passent pas par des élections primaires. 
                                                                                                
Des que les votes aux primaires ont permis de faire ressortir les candidats les plus populaires, éligibles  à la présidence et à la vice-présidence, des élections auront lieu après une longue campagne présidentielle.
 

Pour financer leur campagne présidentielle, les partis peuvent faire appel aux finances publiques par le biais de subventions et de prélèvements auprès de la population ce qui joue un rôle très important dans la campagne. Les entreprises privées et les associations (NRA, …) peuvent aussi donner des fonds pour que la campagne des candidats qu’elles ont choisi soit réussie. Les villes versent elles aussi  des subventions pour être ville d’hôte d’une campagne.

 

Le président des USA est élu au suffrage universel indirect. Un candidat élu peut effectuer seulement deux mandats. Le candidat qui perd les élections ne peut plus se représenter à une prochaine élection. (Note du professeur : ce n'est pas une obligation légale, juste une habitude, un perdant ne se représente que très rarement. Nixon fut l'une des ces rares exceptions, battu par Kennedy en 1959, il aura une traversée du désert de presque dix ans avant de se représenter et d'être élu en 1967)

 

Le suffrage universel indirect se fait par le biais des grands électeurs ; les grands électeurs sont les personnes qui sont choisies par les partis pour les représenter dans chacun des 50 états membres. En tout, il y a 538 grands électeurs dont 100 sont sénateurs des états et 438 sont des représentants  (leur nombre est proportionnel  à la population de chaque état)

 

320px-Electoral_map.svg.png
Le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix se verra attribuer la totalité des voix des grands électeurs de cet état. Comme chaque état a un nombre différent de grands électeurs, certains états sont plus attractifs que d’autres.

 

Pour être élu président, un candidat doit avoir cumulé 270 voix des grands électeurs, soit la majorité. Si un candidat n’obtient pas la majorité, la chambre des représentants désigne un vainqueur parmi les 3 candidats arrivés cumulant le plus de voix.

 

Si un candidat n’obtient pas la majorité absolue , la chambre des représentants désigne un vainqueur parmi les 2 candidats arrivés avec le plus de voix.

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Buttons08_1.jpg                     Les badges de campagne...
Un travail un peu terne, qui se contente d'être une compilation de données prises on ne sait trop où (il n'y a pas de source), sans plan et pauvrement illustré (une carte sans légende livré en plus sous fichier doc). Voilà qui est bien décevant.

Un bon dossier sur le sujet.
Le calendrier

Les candidats

Quelques compléments sur le système électoral américain , effectivement assez compliqué. Il est issu de la Constitution de 1787  texte fondateur des Etats-Unis. Il n'y a eu qu'une seule modification au XIXème siècle  (le douzième amendement ) pour ne plus faire du vice-président le second aux élections. Or on ne touche pas à la constitution, texte quasiment sacré, même si le système électoral marche parfois très mal. Par contre on peut après une procédure complexe de vote du Congrès (Chambre des représentants + Sénat), rajouter des amendements comme le 22ème qui limite à deux les mandats du présidents.

S'il est aussi compliqué, c'est parce que les 50 états restent jaloux de leurs prérogatives et particularismes locaux. Mais aussi parce que Georges Washington et les pères fondateurs des Etats Unis qui s'étaient battus contre la monarchie anglaise se méfiaient de la tentation d'un pouvoir central trop fort. D'où ce filtre des grands électeurs et cet émiettement par états.


Le mandat du président étant relativement court, quatre ans, les campagnes electorales reviennent régulièrement. et durent un an en suivant un rituel très précis de primaires et de caucus. L'élection a lieu en novembre puis l'investiture et la prestation de serment en janvier

Au final ce système ne laisse la place qu'à 2 partis : les républicains et les démocrates. Les premiers sont plutôt conservateurs, ultra libéraux, religieux, nationalistes et isolationnistes et très ancrés dans l'Amérique rurale les seconds sont plus urbains, progressistes dans les moeurs, partisans d'une plus grande intervention de l'état dans l'économie et d'un rôle plus marqué des Etats-Unis dans les affaires du monde. Même s'il ne faut jamais oublié qu'à l'intérieur de chaque parti il y a des courants et des candidats assez variés qui se font la guerre pour l'investiture avant les élections. Une étude interessante de la coupure traditionnelle des 2 Amériques: républicaine contre démocrate.

Le financement de telles campagnes pose aussi problème. Il ya un financement public plafonné à 75 millions de dollars. C'est beaucoup mais pourtant c'est peu par rapport aux dépenses engagées pour sillonner les Etats-Unis pour se faire élire. Tout se fait par des dons privés qui mettent le candidat en situation de débiteurs par rapport à ses généreux donateurs qui espèrent bien des retours sur investissements. Lors de la dernière élection George Bush a ainsi dépensé 345 millions de $ et John Kerry 384 milions... Et ça sans compter le budget des primaires ! Quand à celles qui ont lieu cette années certains avancent un budget total record de 3 milliards de dollars.

La mécanique du vote aux Etats-Unis est elle même très compliquée car laissée non aux états mais aux comtés, l'équivalent du canton chez nous. On y utilise pas moins de 5 méthodes de vote différentes ! D'où parfois  des soupçons d'irrégularités comme lors de l'élection de 2000 en Floride où s'était jouée la première élection de George Bush et qui avait nécéssité l'intervention de la Cour Suprême.

 

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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 20:15


Un travail réalisé par Elodie Gauthier et Guillaume Delaubert (TSSI)

Mars.jpgMarcher sur Mars a toujours été un rêve. Après la conquête de la Lune, celle de Mars devient un enjeu majeur des Etats-Unis. L’espace représente une interface essentielle dans les relations internationales, y compris dans une éventuelle guerre moderne.


L’exploration de Mars a déjà été engagée à la fin des années 90. La NASA lance en 1996 le premier robot sur Mars (c’est la mission Pathfinder), et en 1999, une sonde qui cartographie la planète. Ces appareils font état d’une planète chaude et humide, mais qui ne présente pas d’eau à l’état liquide. A l’aube du 21ème siècle, trois missions ont été menées dans le but de mieux connaître Mars : des sondes en orbite et des robots ont révélé que de l’eau liquide avait existé à la surface de Mars.

 
Un nouveau projet, Mars Direct, a été lancé par la NASA dans le but d’envoyer un équipage humain sur Mars. L’ingénieur Robert Zubrin propose d’envoyer tout d’abord un module automatique destiné à produire les différents éléments nécessaires à la vie humaine sur la planète rouge, et au retour de l’équipage sur Terre. Une unité d’habitat sur Mars y serait ensuite envoyée (6 mois de voyage avec escale sur la Lune) avec un équipage de 4 à 6 personnes.

L-Espace--enjeu-de-la-guerre-moderne.jpg

Guerre moderne vue de l’espace, considéré comme lieu de relations internationales.

Ce projet est représentatif de la superpuissance américaine. Le montant de cette mission est de 30 à 35 milliards de dollars. Un projet de cette envergure nécessite des technologies de pointe, découvertes à ce jour, mais maitrisées uniquement par les Etats-Unis. Ils bénéficient d’une industrie efficace qui produit à moindre coût des technologies avancées. R Zubrin propose que cette entreprise soit menée non pas par la NASA, agence gouvernementale, mais par des industries privées. Les grands groupes américains sont très dynamiques et prêts à investir beaucoup dans ce genre de projet. Un super prix de 20 milliards de dollars serait versé à l'organisme privé qui réussirait l'atterrissage sur Mars d'un équipage en le ramenant vivant après la mission.

Mars-Colonisation.jpgReprésentation artistique de la conquête par l’Homme de Mars( base futuriste, on remarque le logo de la NASA inscrit sur la façade )
Enfin, cette mission susciterait l’intérêt du monde entier, et ne ferait que réaffirmer le prestige des Etats-Unis. Ils espèrent ainsi relancer une coopération internationale autour d’un projet important, tout en apportant un nouveau témoin de leur suprématie financière et diplomatique.

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Un article intéressant quoiqu'un peu succint sur la question. Il est dommage que l'on n'y trouve ni sources, ni sites de référence précis. c'est ainsi que les images restent terriblement peu précise quand à ce qu'elle décrivent réellement.

Pour en savoir plus sur le programme martien américain, on peut aller visiter le site de la NASA avec des photographies et des vidéos de la planête rouge ainsi que les étapes du programme. Comme cette question anime tout un tas de passionnés d'astronomie dans le monde, on ne manque pas de données et de sites qui s'y intéressent. Le réseau martien par exemple fait le point sur tout ce qui touche la planête rouge.

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La mission telle que la Nasa commence à l'envisager: 30 mois de voyage tout de même (source :le réseau martien.)


Les américains envisagent notamment pour 2020 la construction d'une base lunaire où l'absence d'atmosphère et la faiblesse de la gravité permettrait de faciliter l'envoi de "gros cargo" sur Mars. C'est un budget gigantesque qui doit être mis sur la table ce qui en ces temps de crise économique est plutôt surprenant. Pourtant l'aspect politique d'une telle opération est évidente. Jusqu'à présent seuls les américains ont réussi à poser le pied sur notre satellite marquant à l'époque leur supériorité technique pendant la guerre froide. De nos jours l'enjeu politique, s'il n'est plus le même, reste quand même important. Un impact intérieur tout d'abord, en effet, le président Bush  a besoin de redorer un peu son image et de faire rêver une nation américaine engluée dans deux guerres exterieures et où les difficultés internes révélées par l'Ouragan Katrina et la crise économique actuelle ont mis à mal le moral du pays.
De même la NASA qui stagne technologiquement depuis les accidents mortels de 2 de ses navettes spatiales cherche à se redonner un nouveau souffle.

C'est d'autant plus facile que personne ne peut rivaliser avec elle pour l'instant dans ce domaine.L'alliance (sous la direction américaine) semble être le meilleur moyen d'arriver à un tel résultat. Les russes sont techniquement au point mort depuis 20 ans, les européens qui ont pourtant la technologie n'ont même pas été fichus de se mettre d'accord et surtout de mettre l'argent sur la table pour envoyer un homme dans l'espace, se contentant de capitaliser sur la réussite financière qu'est Ariane. Il existe bien un vague projet Aurora d'envoi d'européens sur Mars pour 2030, mais il ne rencontre guère d''écho. Quand aux chinois, même s'ils mettent les bouchées doubles pour des raisons de prestige à la conquête spatiale, ils viennent tout juste d'envoyer leur premier taikonaute dans l'espace.

Certains observateurs voient même dans cette annonce un moyen pour les Etats-Unis de pousser la Chine à engloutir des sommes colossales pour rattraper son retard, ce qui pourrait freiner son essor économique. N'oublions pas que dans les années 80, les américains avait lancé l'dée de l'Initiative de Defense Spatiale, un réseau de satellites équipés de lasers et capables de détruire des fusées nucléaires en vol. Les soviétiques s'étaient littérallement ruinés à essayer de faire la même chose. Et ce projet qui
en définitive ne vit jamais le jour contribua néanmoins à l'effondrement du système soviétique. Georges Bush qui a déjà par le passé tenté de brandir le projet d'un nouveau réseau de satellites antimissiles, aurait-il avec son projet pharaonique l'intension de pousser la Chine à la faillite ?

Le budget calculé par les spécialistes tournerait à 600 milliards de dollars (alors que la NASA fonctionne avec une ligne budgétaire de 12 milliards de dollars par an) alors que le remplacement des navettes spatiales dont la technologie a montré ses limites après l'accident de Columbia en 2003 n'est pas encore fait. Mais cette manne financiére pourrait aussi profiter à toutes les entreprises qui travaillent en sous traitance pour la NASA et permettre par le biais de cette subvention déguisée de relancer l'économie américaine essoufflée. Pour compléter, un excellent article sur le sujet.
 
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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 23:26
Un travail réalisé par Hector Goy et Hugo Tessier (TSSI)

Historique de la peine de mort :
 
400px-Death-penalty-2006-fr.svg.jpg
 
La peine de mort a été réinstaurée après avoir été suspendue pendant une petite dizaine d’années (de 1967 à 1976). Elle avait été suspendue après avoir été déclarée comme " cruelle et inhumaine " par la Cour Suprême car violant le 8e amendement de la Constitution des États-Unis, qui interdit les châtiments cruels ou disproportionnés. Elle n’a été restaurée que dans 38 états sur 50 aux Etats-Unis.
 
En 2001 les Etats-Unis ont dépassé le seuil de 700 exécutés.
En 2005 la peine de mort a été abolie pour les mineurs de moins de 15 ans au moment des faits car jugée comme inconstitutionnelle par la Cour Suprême des Etats-Unis.

Une vidéo est intéressante a ce sujet :

(Note du professeur :Au sujet de cette vidéo, la personne interwievée est Robert Badinter ancien ministre de la justice qui abolit la peine de mort en France en 1981 et qui rappelle qu'en France, pendant très longtemps la population fut aussi favorable à la peine capitale. Nous en reparlerons quand nous aborderons l'histoire de notre pays.)

Les Etats et la peine de mort :
 
Aux Etats-Unis 37 états à ce jour ont rétabli la peine de mort et 12 l'ont abolie à savoir l’Alaska, Dakota du Nord, Hawaii, Iowa, Maine, Massachusetts, Michigan, Minnesota, Rhodes Island, Vermont, Virginie occidentale, Wisconsin et un 13e les a rejoint en 2007 à savoir le New Jersey.
 
Sur 38 états ayant rétabli la peine de mort depuis 1976 seuls 34 ont également repris les exécutions.
 
Depuis 1976 ces 34 états ont exécuté 1089 hommes (chiffre jusqu’au 1er janvier 2008 car aucun chiffre plus récent) et 10 femmes.
 
Seuls 3 états ayant rétabli la peine de mort n’ont pas eu d'exécution à savoir le Kansas, le New Hampshire et New York.
 
À savoir que l’Etat du Texas avec 345 exécutions est le "premier" loin devant les autres suivi de la Virginie avec seulement 94 exécutions
 
800px-Death-penalty-statutes-in-the-United-States.svg.png


Carte du statut de la peine de mort par état aux Etats-Unis  (Carte Wikipédia)

Bleu: Pas de peine de mort

Orange: Peine de mort déclarée anticonstitutionnelle (La cour suprême du Kansas a déclaré que la peine de mort est constitutionnelle par un vote le 26 juin 2006.)

Vert: Pas d'éxécution depuis 1976

Rouge: Ont procédé a des éxécutions depuis 1976

  

Les méthodes d'éxécution :
 
 
Aux Etats-Unis cinq méthodes étaient utilisées: l’injection létale est la principale (avec plus de 804 victimes, elle est utilisée dans les 37 Etats), suivie de la chaise électrique avec plus de 104 victimes (9 états donnent le choix entre l’injection et la chaise, seul le Nebraska utilise uniquement ce mode d’exécution) ; Trois ne sont plus utilisées pour mettre fin à la vie, les méthodes de la chambre à gaz le peloton d'exécution et la pendaison ont fait par le passé respectivement 11, 2 et 3 ééxécutions.

Fin 2007, les éxécutions par injection létale sont suspendues dans l'attente d'une décision de la Cour suprême sur leur constitutionnalité.

L'opinion publique américaine et la peine de mort

Une Etude menée en 1994 démontre que 66% de la population américaine est favorable à la peine de mort. Une deuxième étude menée en mai 2004 révèle que si l'on donne le choix aux personnes interrogées, elles sont 50% à préférer la peine de mort à la prison à vie sans possibilité de remise de peine.(Article issu de la révolte)
 
Question : Si vous aviez le choix entre la prison à vie sans possibilité de réduction de peine et la peine de mort, vous choisiriez :
 
- 50% la peine de mort
 
- 46% la détention à perpétuité sans remise de peine
 
- 4% sans opinion
 
Ceci révèle la mentalité de violence présente aux États-Unis ainsi que des conditions déplorables de vie en prison, qui sont surpeuplées.
G56531746979662.jpgLa ligne verte :Ce film est fondé sur les souvenirs d'un ancien gardien de prison. Celui-ci devait veiller au bon déroulement des exécutions capitales.
 
Parmi les condamnés Edgecomb nous raconte l'histoire de Coffey, condamné pour avoir soit disant violé et tué deux fillettes. Edgecomb ne croit pas que Coffey soit coupable, il découvrira même qu'il est guérisseur. Ce film retrace bien la vie des condamnés jusqu'au moment de l'exécution.
 
Ce film a reçu 4 nominations aux Oscars 2000, et une au Golden Globes.
 
 
122334654.jpgPrison Break : Aujourd'hui des séries comme Prison Break qui retracent la vie de détenus condamnés à mort, nous montre les difficultés qu'ils peuvent rencontrer. Les conditions de vie dans les prisons Américaines sont remises en cause dans cette série. 
Cette série dénonce aussi toute la corruption qui s'est installée dans le gouvernement Américain.

Beaucoup de livres sont sur le marché à ce jour au sujet de la peine de mort. C'est un sujet qui fait couler beaucoup d'encre:
-L'Abolition (Robert Badinter)
-L'Exécution (Robert Badinter)
-Le dernier jour d'un condamné (Victor Hugo)
-La peine de mort aux Etats-unis
-Réflexion sur la peine capitale (Arthur Koeslter)


sources :  Wikipedia / Revolte.org / Les dossiers du net 
 

 

 

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Un travail qui m'est arrivé davantage sous forme d'un brouillon que d'un article prêt à être publié. Les phrases étaient parfois jetées en vrac au fur et à mesure de vos recherches comme si vous aviez écrit les choses en même temps que vous les collectiez. S'il y a bien un plan dans votre article, tout le travail de mise en forme manque. Par exemple, à chaque phrase de votre travail original, vous vous contentiez d'aller à la ligne. J'ai dû en effet non seulement corriger un nombre important de fautes (notamment d'accords) mais aussi réécrire de façon correcte une grande partie du texte.

Sur le fond, c'est une présentation intéressante de cette peine de mort qui illustre au passage l'indépendance réelle de chaque état de l'Union qui décide ou non de la plupart des lois sur son territoire. La question des éxécutions par injection létale est donc pour l'instant à l'étude par la Cour Suprème,
l'organe de justice la plus importante des Etats-Unis, 9 juges nommés à vie par le président et garant du respect de la constitution américaine. Ce n'est qu'un simple moratoire et si les juges ne condamnent pas cette pratique, elle reprendront en septembre 2008.

Au passage le temps d'attente dans "le couloir de la mort" peut durer des années le temps que tous les recours en justice, procès et autres appels soient faits. Certains attendent depuis 20 ans leur passage sur la chaise.

Evidemment c'est aux Etats-Unis eux même que le débat est le plus vif. S'il existe de nombreux sites et associations anti-peine de mort, les partisans du chatiment suprême sont aussi actifs. Voici (en anglais) tout d'abord un site de partisans de la peine de mort qui défend farouchement ce principe au nom des victimes et établi le calendrier des exécutions à venir ou détaille pour chaque état les conditions pour assister à celle-ci.

La question de la peine de mort ne se pose d'ailleurs pas qu'aux Etats-Unis et de nombreuses associations ou groupes de pressions militent pour sa suppression pure et simple dans plusieurs pays du monde. Quelques exemples : Amnesty International, Coallition Mondiale contre la Peine de Mort ou encore le site francophone peinedemort.org



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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 22:44
Un travail réalisé par Nicolas Garcia et Alexandre Richard (TSSI)



I° DESCRIPTION

 
La Silicon Valley est un pôle d’industries de pointe situé au sud de la baie de San Francisco en Californie. Plus de 7000 entreprises de haute technologie s’y trouvent regroupant ainsi plus de 2 millions de scientifiques, ce qui en fait l’un des lieux les plus riches de la planète.
 

C’est à l’origine un vaste complexe militaro-industriel qui à la fin de la 2e Guerre Mondiale s’est transformé en de multiples entreprises dont la création à été favorisée par la présence de  chercheurs et techniciens qualifiés.  Il s’est rapidement spécialisé dans l’informatique,  et d’autres technologies de pointe.  Le surnom « Silicon Valley » provient d’ailleurs de la silicone utilisée dans la conception des puces informatiques.

silicon_valley_224189g.jpg 

II° LA SILICON VALLEY AUJOURD’HUI

 
 

Aujourd’hui la Silicon Valley est le premier pole technologique au monde, 7ème puissance mondiale. Elle représente 20% de l'activité mondiale des technologies de l'information (Internet, médias)... La vallée occupe la première place dans le monde quant à la proportion de personnes employées dans les technologies de l’information et de la communication, devant Austin, au Texas et Singapour. Le taux de chômage y est très faible (<4,3%) et la productivité(brevets/produits) ne cesse d’augmenter. La Silicon Valley se révèle être donc un pôle dynamique, qui fonctionne.

 

Elle est en relation étroite avec plusieurs grandes universités américaines ce qui permet aux étudiants de trouver un emploi peu après leur formation.

 

De plus, ce pole est attractif car il attire entreprises et travailleurs ; Par exemple, près de 5 000 Français travaillent dans le berceau de la high-tech, en Californie, sur la côte Ouest des États-Unis. Une présence appréciée dans les domaines de l’ingénierie, de la création et des sciences.

 

Un pareil succès attire les talents de partout. La population y est composée : d'un tiers d’Anglophones, d’un tiers d'Hispaniques et d'un tiers d'Asiatiques. On peut donc se douter de la qualité des techniciens et chercheurs qui y travaillent. San José, ville qui héberge la Silicon Valley est la deuxième ville la plus cosmopolite des Etats-Unis derrière Miami (36% des habitants sont nés à l’étranger, sans compter les non-résidents.

 

A Silicon Valley, il se crée 11 nouvelles sociétés chaque semaine ; l'esprit d'entreprise, survivance du fameux "goldrush"(ruée vers l’or) américain, est très vivace.

 

Ce qui attire les entreprises, à Silicon Valley, c'est cette proximité où l'on peut trouver côte à côte les grands noms de l'électronique : HP, l'ancêtre, celui sans qui rien ne serait arrivé ; CISCO, le géant du matériel de télécommunication qui fait 40% de son chiffre d'affaire à distance, via Internet; SUN microsystems, un des leaders dans son domaine; et tant d'autres...

 

La liste des qualités de la Silicon Valley à l’échelle internationale est démesurée tant ce pôle est « productif » et attractif.

 

 silicon-valley-sf.gif

III) LES LIMITES DE LA SILICON VALLEY

 

 
La croissance de Silicon Valley ne pourra évidemment pas se poursuivre éternellement. Le passé a montré qu'elle pouvait se retrouver rapidement en position vulnérable, même si elle s'en est finalement très bien tirée à cause de crises dues aux crashs boursiers et à d’autres problèmes financiers qui affectent tout particulièrement la Silicon Valley dont toutes les entreprises y sont cotées. Par conséquent, la région souffre d’importantes faiblesses :

 

- Coût élevé de la main d’œuvre, de l’immobilier et de la vie en général ;

 

- Endettement des entreprises et des ménages ;

 

Enfin des menaces pèsent sur le renouveau économique de la région :

 

- Concurrence accrue d’autres régions des Etats-Unis et du monde (Asie notamment)

 

- Externalisation et délocalisation des entreprises y compris pour des emplois à haute qualification.

 

- Manque de confiance des entrepreneurs et mise en place de capitaux à risques.

 

- Restriction sur les visas d’entrée des étudiants et des chercheurs.

 

-La vie est de moins en moins abordable dans la Silicon Valley (seuls 26% des familles ont les moyens de s’y acheter une maison.)

 

-Les diplômés de grandes écoles sont de moins en moins nombreux.

 

sv-act.JPGLes technologies developpées dans la Silicon Valley

La Silicon Valley s'impose comme un des facteurs de la puissance américaine, elle domine dans le secteur informatique, elle attire des chercheurs venant du monde entier, elle est le symbole du potentiel technologique des USA. Elle est au cœur de l'inventivité américaine , car elle fut la première en son genre et produit une grande partie des brevets technologiques déposés dans certains domaines de pointe. Elle dispose de suffisamment de ressources pour perdurer malgré tous les problèmes qu’elle peut rencontrer qu’ils soient financiers ou sociaux.

Sources : Site de gouvernement de Californie - Le Monde(blogs)  -www.siliconvalley.com

Etudes diverses (financières et sociales) sur la Silicon Valley. - Wikipédia

 

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Un travail sérieux, un peu austère même, bien qu'assez complet et ordonné autour d'un plan précis. Seul problème, les illustrations choisies n'étaient pas légendés et je n'ai pas pu savoir précisément dans quel ordre vous vouliez les joindre à votre texte. Pour le reste, un bon portrait de ce qui demeure le premier technopôle de l'histoire dont s'est inspiré Grenoble pour créer son parc d'activité autour du Synchrotron et son futur Minatech centré sur les nanotechnologies.

Peut-être aurait-il fallu insister sur la place de l'Université de Stanford, qui travaille en étroite collaboration avecles entreprises de la vallée et qui est un véritable reservoir à étudiants prometteurs.

sv7lc7lir.jpg                        Issu d'un manuel Hatier BEP

Parmi les principaux concurrents de la Silicon Valley, la plus importante est la Route 128 autour du Massachussetts Institute of Technology et de la prestigieuse université d'Harvard (mais ça d'autres vont nous en parler). Derrière de nouvelles zones sont devenues très attractives. Seattle dans l'état de Washington, autour de Microsoft. Denver dans le Colorado lié à l'industrie de l'armement, Dallas et sa "Silicon Prairie" du Texas et une nouvelle venue Raleigh en Caroline du Sud ( c'est à dire dans le Vieux Sud longtemps déshérité) devenue la ville à la mode du fait de son microclimat et de ses loyers très abordables.

 

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 13:01
Un travail réalisé par Benjamin Guillon et Nicolas Cartieaux (TSSI)

skyline-copie-1.jpg
Manhattan est le quartier principal de New York, premiere ville des Etats Unis. Ce quartier s'inscrit au premier rang des centres économiques dans le monde.Il a un rôle important dans la politique mondiale. De plus, il représente un centre culturel et social développé.


WS.jpg I]  Le secteur économique le plus important est celui des finances. Manhattan accueille par exemple la plus grande bourse mondiale : le New York Stock Exchange soit plus communément appelé Wall Street (photo) du nom de la rue où elle se situe.

De plus, le quartier de Midtown regroupe un grand nombre d’activités économiques : des siéges de banques, des centres commerciaux et notamment sept des huit agences de communication  les plus importantes du monde. New York est en outre la première concentration américaine de sièges sociaux d'entreprises de taille mondiale.


undefinedII] Manhattan a un rôle important dans la vie politique mondiale puisqu'il accueille un grand nombre de délégations étrangères, avec 105 consulats, consulats généraux et honoraires. De plus, ce quartier abrite le Siège des Nations Unies (ONU - photo). Ce sont les uniques fonctions politiques de la ville, puisque celle-ci sont limitées par le pouvoir de Washington, la capitale, qui concentre donc tout le pouvoir politique et administratif des Etats-Unis.

time_square-copie-1.jpgIII] Manhattan est le borough (quartier) le plus célèbre de New York pour son influence culturelle. En effet, la ville comporte de nombreux musées connus mondialement tels que le Metropolitan Museum of Art, Le Museum of Modern Art (MoMa), le Whitney Museum of American Art et le musée Solomon R. Guggenheim. Broadway, l'avenue principale de Manhattan, accueille de nombreux théâtres réputés. De plus ce quartier est un lieu touristique mondialement connu pour ses gratte-ciel qui comptent dans les plus hauts du monde. Times Square (photo) est également un des centres névralgiques du tourisme dans la ville.

 

En conclusion Manhattan est une veritable ville-monde par son importance culturelle, politique mais surtout économique. Avec 25 millions d’habitants, New York est la deuxième agglomération mondiale après Tokyo. New York est une métropole de rang mondial, c’est-à-dire un centre de commandement économique, intellectuel, diplomatique. Les activités de haut niveau (finance, technologie de pointe) se concentrent à Manhattan, qui, avec ses gratte-ciel, fait figure de vitrine de la puissance américaine.

 

Sources :

-Wikipedia

- Manhattan " symbole de la puissance américaine et new-yorkaise." sur aquadesign.be


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aerial1.jpgLe Central Business District de Manhattan vu depuis le Sud


Un article d'une forme classique mais efficace avec un plan clair et qui permet de découvrir ce quartier central de "la Grosse Pomme". Si elle était indépendante, l'île de Manhattan aurait le 20ème rang économique, c'est à dire celui de la Suisse. Et comme l'ensemble de New York,  c'est une ville multiethnique, où on passe de Little Italy à Chinatown... D'ailleurs à l'entrée du port de Manhattan, on passe devant "Lady Liberty", la Statue de la Liberté, symbolisant pour les émigrants venus d'Europe la promesse du réve américain. C'est là que se trouve Ellis Island qui fut pendant près d'un siècle
la porte d'entrée de l'Amérique.

NewYork4.jpg
Vue du Sud Est,  la Statue de la Liberté, Ellis Island et les tours jumelles du World Trade Center, symboles de la prospérité économique de l'Amérique, abattues lors des attentats du 11 septembre 2001. En frappant Manhattan, c'est bien à l'image même de la puissance économique américaine que les terroristes islamistes s'en sont pris. Nous reparlerons bien entendu de cet événement, de son impact et de ses retombées en cours et sur ce blog.

Pour un aperçu de New York par satellite.

Une petite ballade en photo à New York avec notamment des vues à 360° qui nous plongent au milieu des gratte-ciel. De même une visite de la ville qui permet de se promener de quartier en quartier.

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 11:01
Travail réalisé par Florian Contreras et Gaëtan Albert (TSSI)

Les Etats-Unis sont la 1ère puissance militaire au monde. En 2006 les dépenses militaires officielles représentaient pas moins de 46% des dépenses mondiales dans ce domaine (528.7 milliards de dollars soit 395.8 milliards d’euros). Ces dépenses sont justifiées par les interventions en Afghanistan et en Irak.

Les Etats-Unis possèdent bien entendu un très grand nombre d’effectifs militaires comme le montre le document ci-dessous.nombre-de-millitaire.gif
Les Etats-Unis sont donc très présents militairement dans le monde et possèdent des bases un peu partout. Elles peuvent être répertoriées en 4 types : les bases aériennes, les bases navales, les bases terrestres et les bases de communication et de surveillance. Il semblerait qu’il y ai plus de 730 bases américaines dans une cinquantaine de pays comme le montre la carte suivante :


usbases200103-copie-1.jpg
(Note du professeur : une carte sujette un peu à caution car montrant qu'il y a des bases militaires américaines en France ce qui n'est plus vrai depuis 1966. Il semble qu'elle mélange tous les pays membres de l'OTAN sans faire de distinction entre ceux où se trouvent des bases et ceux qui sont justes alliés)


Voici l’exemple d’une base aérienne située dans l’Océan Indien (l'île de Diégo Garcia):
Diego_Garcia_-28satellite-29.jpg

Il y a 2 raisons principales qui expliquent cette présence militaire des Etats-Unis dans d’autres pays.

Tout d’abord parce que les Etats-Unis sont alliés avec le pays (c’est donc un accord entre les Etats-Unis et le pays qui fait qu’il y ait la présence de militaires américains dans celui-ci), mais cette présence peut s’expliquer par le fait qu’il y a des tensions entre les Etats-Unis et le pays (comme à Cuba par exemple).

Un autre facteur de la présence militaire américaine dans d’autre pays est le conflit de ce pays avec un autre. En effet les Etats-Unis sont très présents dans ces conflits qui ont notamment lieu au Moyen-Orient en ce moment.

Voici l’adresse d’un site qui a répertorié chronologiquement des évènements dans lesquels les Etats-Unis ont joué un rôle ( attention site partisan très anti-américain)

Voici donc à quoi servent ces bases. Cependant les points de vue sur le sujet de la présence des bases américaines dans le monde diffèrent. Deux visions s’opposent diamétralement : d’un coté celui de ceux qui sont pour la présence de ces bases et de l’autre ceux qui sont contre

Le site suivant concerne le point de vue pour la présence des bases américaines dans le monde et présente ses avantages. Il est donc intéressant de s’y attarder. (attention là aussi, il s'agit ici d'un site officiel américain, donc forcement très partisan dans son approche de la question) Il présente les bases américaines comme un moyen d’agir plus rapidement en cas de besoin mais aussi de faire prendre conscience du respect des droits de l’homme. Il défend aussi le fait que ce sont les pays hôtes qui autorisent l’installation de bases américaines.

Ce site met en avant le point de vue contre les bases américaines. On y remarquera que ce point de vue ne voit dans les bases Etats-Unis dans le monde qu’une préparation à la guerre. Il met en avant également que la lutte contre le terrorisme dure depuis plusieurs années sans qu’il y ait de véritables améliorations.

Ainsi les Etats-Unis sont présents partout dans le monde par le biais de bases situées de part et d’autre du globe. Elles présentent une certaine utilité d’efficacité autant sur le plan stratégique que sur le plan humain mais les points de vue diffèrent pour laisser place à un sujet polémique : doit-il y avoir des bases américaines partout dans le monde ? Chacun a bien entendu sa vision des choses et pour le moment, le débat suit toujours sont cours.


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Un travail personnel intéressant même si le style écrit reste parfois un peu vague et maladroit (j'ai quand même essayé de corriger les principales fautes de grammaire). La présence militaire américaine dans le monde étant un sujet polémique, les sources qui peuvent en parler sont assez souvent extrémement partisanes et donc à prendre avec prudence. Comme vous les avez inclues en lien à l'intérieur du texte, je ne les reliste pas.

Je vous renvoie à l'article sur l'OTAN pour comprendre l'enjeu pour les américains de cette présence militaire mondiale. Il ne faut pas oublier qu'en plus des bases militaires, les Etats-Unis disposent de 5 flottes navales permanentes pour assurer la surveillance dans des zones lointaines mais stratégiques comme la Méditerrannée, le Golfe Persique ou l'Asie du Sud Est.

fleet-map-1.gifUne expansion qui continue sous couvert de lutte contre le terrorisme et qui ne cesse de s'accroître en effet, si les Etats-Unis sont présents dans le monde entier, l'Afrique restait jusqu'alors un peu de côté comme le montre la carte de 2003. Or en septembre de cette année doit démarrer l'Africom soit le Commandement Américain en Afrique avec des bases prévues en Algérie, Djibouti et Madagascar, c'est à dire un reseau couvrant toute l'Afrique et permettant de compléter ce dispositif de surveillance et d'intervention mondialisé. Cela inquiéte d'ailleurs un peu notre armée qui traditionnellement jouait ce rôle sur ce continent.

Concernant la cas de l'île de Diégo Garcia dans l'archipel des Chagos, véritable porte avion permanent dans l'océan indien, elle fait l'objet d'une polémique assez grande car colonie britannique mais revendiquée par l'île Maurice, elle a été vidée de sa population dans les années 60 pour être cédée aux américains. Les habitants en ont été purement et simplement expropriés par les anglais et envoyés à Maurice ou aux Seychelles voisins. Depuis, ces populations réclament le droit de se réinstaller sur leur île.
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 15:41

Lawless-1.jpg
Les Etats Unis sont indéniablement la première puissance militaire mondiale. 5% de leur PIB part ainsi dans la défense (contre 2 % pour un pays comme la France) et ils ont multiplié les interventions mondiales régulières comme en Afghanistan ou en Irak ces dernières années. Depuis la seconde guerre mondiale, rompant avec leur vieille tradition isolationniste, les Etats-Unis se considèrent comme les gardiens et les garants d’une paix mondiale. Une vision que partisans ou détracteurs de cette politique surnomment la « Pax Americana » (sur le modèle de la « Pax Romana », paix armée de l’empire Romain au plus fort de son contrôle de la Méditerranée.). Leur système d’alliance hérité de la guerre froide est devenu le fer de lance de cette politique. Il n’est ainsi pas innocent que ce soit l’OTAN, pacte d’alliance crée en plein cœur de l’affrontement avec l’Union Soviétique qui est devenu en 2007 un de leur meilleur outil pour faire valoir leurs intérêts géostratégiques en Europe.

 

undefinedL’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (NATO en anglais) appelé aussi Pacte Atlantique, est au départ une alliance dirigée contre l’Union Soviétique. Après l’affaire du blocus de Berlin, les pays européens ont peur de se retrouver seuls face à la menace de la puissance militaire soviétique. De plus l’Allemagne continue toujours à faire un peu peur. Pourrait-elle se relever et constituer à nouveau une menace ? Signé le 4 avril 1949, ce traité regroupe les Etats-Unis, le Canada et la quasi-totalité des états d’Europe de l’Ouest. La République Fédérale d’Allemagne qui va bientôt être crée rejoint très vite l’organisation. La Grèce, la Turquie et même l’Espagne franquiste finiront par rejoindre l’OTAN.

                                                                                                         Affiche éditée par l'OTAN
:source: Revue Militaire Canadienne


Cette alliance repose sur un principe simple qui se trouve dans son article 5 :  "les pays membres conviennent de considérer une attaque armée contre l'un d'eux, en Europe ou en Amérique du Nord, comme une attaque dirigée contre tous." Si un pays signataire est attaqué, les autres doivent venir l’aider. A cela s’ajoutent des accords de coopération économiques et culturels propres à renforcer les liens entre les alliés. Le siège de l’OTAN se trouve alors à Paris.

 

OTAN.jpgRapidement cet accord se double d’un commandement intégré : en cas de conflit, toutes les armées se placent sous un commandement unique, dans les faits toujours américain. Enfin, pour renforcer la protection face aux soviétiques, les américains installent des bases militaires en Europe où campent jusqu’à aujourd’hui des dizaines de milliers de soldats et leur armement, y compris des armes atomiques dirigées vers l’URSS. C’est le parapluie nucléaire américain censé protéger l’Europe de la menace communiste. D'ailleurs, en 1955, les soviétiques mettent de leur côté en place le Pacte de Varsovie, copie quasi conforme de l’OTAN pour les pays communistes.

En 1966, le général de Gaulle soucieux de garantir l’indépendance militaire de notre pays fait sortir la France du commandement intégré de l’OTAN. Les troupes américaines évacuent les bases militaires et le siège de l’OTAN est transféré à Bruxelles. Toutefois, même si les troupes françaises ne sont plus sous autorité américaine en cas de guerre, la France reste dans l’OTAN et demeure un membre de l’alliance. 
 



Affiche commémorant les 10 ans de
l'OTAN en 1959


Avec la fin de l’URSS en 1991, on aurait pu croire l’OTAN et ses bases militaires en Europe condamnées à disparaître. Tout au contraire, l’instabilité politique qui a suivi l’effondrement du bloc communiste, a donné au Pacte Atlantique une puissance et une orientation nouvelle et permis aux américains de jouer un rôle encore plus fort.

En effet l’Union Européenne ne dispose pas d’une armée cohérente en cas de crise sur son continent. Quand à l’ONU, son rôle est de maintenir la paix en séparant les combattants, pas d’intervenir par la force en cas de problème. C’est ainsi que lorsque éclate la guerre civile en ex-Yougoslavie, seule la puissance militaire américaine a les moyens (non sans mal et sans bombardements) de ramener les belligérants à la table de négociation. L’OTAN montre là toute son efficacité et pour désormais beaucoup de pays seule l'alliance américaine est à même de garantir la paix dans une époque troublée. 
 

undefinedC’est ainsi que loin de disparaître, l’OTAN voit son rôle et sa présence en Europe se renforcer et devenir le prolongement armé de la politique diplomatique américaine, même au-delà de notre continent. Pour cela, le Pacte Atlantique s’est mis à intégrer de nouveaux membres, notamment d’anciens pays communistes qui voient dans les Etats-Unis un libérateur et le meilleur rempart face aux tentations actuelles de la Russie de reconstituer sa puissance de la guerre froide. De plus, le cadre d’intervention s’est élargi. C’est ainsi l’OTAN qui gère l’intervention en Afghanistan contre les talibans (où la France s’est comme beaucoup de pays européens engagée). Le Pacte Atlantique organise des missions humanitaires lors de catastrophes naturelles comme au Pakistan en 2005. De même, elle fournit une aide matérielle aux troupes africaines qui tentent de résoudre la crise au Darfour.

 
L’OTAN permet aux américains d’intervenir dans le cadre d’alliances internationales, sans avoir besoin de l’ONU qui ne leur est pas toujours favorable. Mais ses alliés ont aussi leur mot à dire et c’est ainsi que face à l’opposition de la France et de l’Allemagne, le Pacte n’a pas pu intervenir directement en Irak (elle doit se contenter de fournir un soutien logistique en formant des officiers irakiens). Le gouvernement Bush a du constituer une alliance spéciale beaucoup plus fragile et contestable que l’OTAN.
 
Bien que largement dominée par les Etats-Unis, l’OTAN est aussi un outil politique et diplomatique pour les puissances européenne qui y font valoir leurs droits. C’est la conception des britanniques qui n’ont jamais été partisans d’une hypothétique Europe de la défense mais qui préfèrent compter sur l’OTAN et qui y font entendre leur voix tout en gardant leur alliance privilégiée avec leur ancienne colonie américaine. Beaucoup de pays, l’Allemagne en tête, y voit surtout un moyen de garantir la paix sur le continent sans avoir à payer les frais financiers puisque ce sont les américains qui fournissent le plus gros de la dépense. Ces derniers temps, le président Sarkozy, partisan d’un renforcement de l’alliance avec les Etats Unis négocie le retour de la France dans le commandement intégré en échange de plus de responsabilités pour notre pays.
 
 carte-otan-europe.jpg
 
 
Mais les vieux démons ont la peau dure et c’est toujours à la Russie que l’OTAN semble aujourd’hui s’opposer : La Pologne, la Tchéquie, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie ont ainsi rejoints l’OTAN et souvent dans le même temps l’Union Européenne. Pire encore, d’anciennes républiques de l’URSS comme la Georgie ou les Pays Baltes se sont ainsi placés sous la protection américaine, à la grande fureur de Vladimir Poutine qui voit là une remise en cause de la domination russe sur la région. Les relations américano-russe se sont ainsi dégradées ces derniers temps.
 
Une polémique illustre bien cela. Le président Bush a lancé un projet de radars et missiles anti-missiles installés sur les bases de l’OTAN en Pologne et Tchéquie et censés protéger l’Europe d’éventuels tirs de fusées atomiques d’états voyous suspectés de développer des armes nucléaires comme la Corée du Nord ou l’Iran. Personne n’est dupe, il s’agit là d’intégrer encore davantage les ex démocraties populaires à leur nouvel allié américain et de faire face au retour de la Russie comme une puissance majeure de la région. La mise en place de ce projet s’est accompagnée l’année dernière d’une véritable crise entre la Russie et les Etats-Unis comme aux plus beaux jours de la guerre froide.

Pour approfondir je vous renvoie à l’excellent dossier de « La Documentation Française » à ce sujet, ainsi bien sûr qu’au site officiel de l’OTAN qui présente de façon très propagandiste mais très illustrée les missions du Pacte Atlantique.
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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 16:38
 

montage-photo-mike-huckabee-gauche-barack-obama-droite-2453500.jpg

Photomontage Huckabee et Obama :source LCI



Nous en avions discuté en cours, 2008 est une année électorale aux Etats-Unis. Georges W. Bush ne pouvant se représenter pour une troisième fois, ce sont donc deux nouveaux candidats qui vont s’affronter. Nous sommes à l'heure actuelle pour chaque parti  dans la phase du choix des candidats au poste suprème.


Or dans ce pays, l’élection présidentielle n’est pas au suffrage universel direct mais repose sur un système particulier, celui des grands électeurs. Les citoyens votent donc pour choisir des grands électeurs qui éliront à leur tour le président. Je n’entre pas encore trop dans les détails de ce système puisque certains d’entre vous planchent dessus et nous livreront bientôt les subtilités de cette élection.

Cette situation a surtout pour conséquence de ne laisser d’espace qu’à 2 partis qui se partagent le pouvoir depuis la création des Etats-Unis. Les républicains, plutôt conservateurs et ultralibéraux et les démocrates plus réformistes et davantage partisans d’une intervention de l’état dans l’économie. Mais il ne faut pas imaginer ces partis comme des organisations très hiérarchisées avec un chef unique qui est forcément le candidat automatique aux élections, comme en France.

Comme la vie politique ne se résume qu’à deux camps, il y a forcément à l’intérieur de chaque parti des ambitions personnelles diverses et des courants parfois contradictoires et il n’est donc pas toujours facile de se choisir un candidat final. C’est pourquoi avant chaque élection présidentielle a lieu dans les deux grands partis une première grande bataille auprès des militants pour désigner le candidat à l’élection. Ce sont les Primaires.



C’est un système extrêmement complexe, qui tient du rituel. Chacun des 50 états, qui veillent jalousement sur leur indépendance et sur leurs traditions, organisant selon leurs propres lois et habitudes ces primaires ou caucus (le nom change par état) dans un ordre très précis. Voici quelques explications plus détaillées, même les journalistes de Radio Canada ont du mal à s’en dépêtrer. Pour faire simple,  disons qu’on va, état par état, procéder pendant six mois à des votes simultanés dans chaque parti pour désigner le candidat à la présidence. Selon les résultats, les états-majors de chaque candidat rentrent dans des tractations pour négocier des désistements ou des alliances  (parfois le poste de vice-président à un concurrent qui pourrait apporter ses électeurs). 

 
Le coup d’envoi traditionnel c’est le caucus de l’Iowa, petit état rural du centre des Etats-Unis le 3 janvier puis le 8, les primaires du New Hampshire, état urbanisé de la Côte Est. Un mot sur cet état : l’Iowa est situé en plein centre des Etats-Unis, c’est un état peu peuplé, 3 millions d’habitants, sa capitale Des Moines a la taille de Grenoble ce qui est tout petit à l’échelle américaine. C’est un état rural calme et assez prospère, blanc à 97 %, traditionnellement tenu par les démocrates.


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L'éléphant, symbole du parti républicain et la mule, symbole du parti démocrate : (source site de la chaîne américaine  ABC)

 

Démocrates : La grande surprise c'est la victoire de Barack Obama (38 %) qui écrase Hillary Clinton (29 %) donnée pourtant comme favorite. A la deuxième place (30 %) arrive un outsider John Edwards. Les autres candidats font moins de 2 %


       - Barrack Obama : (son site) 

Sa victoire dans un état blanc et rural est une surprise pour le sénateur métis de l’Illinois symbole de l’Amérique multiraciale (père kenyan, mère WASP). Considéré comme le plus à gauche et le plus proche des droits des minorités. Charismatique, incarnant le renouveau de la gauche américaine, il s’est opposé à la peine de mort, au refus de l’avortement et à l’intervention en Irak et représente le rejet le plus fort de la politique de George Bush. C’est aussi sa principale faiblesse, beaucoup le considèrent comme trop faible internationalement face à la menace terroriste et dépensier car voulant créer des impôts pour des causes sociales.

- John Edwards :   (son site)

Sénateur de Caroline du Nord, ancien candidat à la vice-présidence au côté de John Kerry, il se présente comme le défenseur des ouvriers et des petits face aux puissances financières. Bien implanté dans le Sud, il a pour principal désavantage (ou atout selon certains) d’être un homme blanc dans un parti démocrate qui cherche à mettre en avant les femmes et les minorités.

- Hillary Clinton :(son site) 

L' épouse de l’ancien président Bill Clinton (qui a mis tout son poids politique pour la soutenir, ce qui à force a pu devenir un handicap ). Considérée comme favorite jusqu’alors, la sénatrice de l’Etat de New York a le soutien de la bourgeoisie progressiste des grandes villes. Parce qu’elle était favorite, elle a été plus prudente que ses challengers dans l’attaque directe contre George Bush et dans les promesses de justice sociale. Son principal désavantage dans le parti est son image de politicienne rusée et affairiste qui la dessert comme le souvenir des scandales sexuels qui ont touché Bill Clinton.


Republicains : La lutte est plus large, l’éventail des choix et des prises de position étant beaucoup plus étendu que du côté démocrate. L’énorme surprise a été l’émergence de Mike Huckabee, (34 %) candidat conservateur que personne n’attendait et qui semble prendre la tête de l’électorat religieux qui avait  porté George Bush au pouvoir. Le second est Mitt Romney (25 %) suivit de Fred Thomson, Jim McCain (13 %) et surprise très loin derrière le favori Rudolph Giuliani qui ne fait que 3 % (mais il n’a pas fait campagne en Iowa). Dernier détail, un absent de taille à cette compétition : Arnold Schwartzennegger, qui parce qu’il n’est pas né américain ne peut se présenter et qui apparaissait pour beaucoup comme la meilleure chance pour les républicains de garder la présidence.


-Mike Huckabee : (son site) 

Ce Pasteur baptiste, gouverneur de l’Arkansas est un paradoxe. Ultra conservateur (pour le port des armes à feu, contre l’avortement, pour la fermeture de la frontière avec le Mexique et la suppression du fisc), il a aussi  pris position pour lutter contrer l’effet de serre et dénonce la corruption au sein des institutions américaines. Il a axé sa campagne sur l’humour auprès d’un électorat conservateur pourtant peu enclin à rire, en se représentant auprès de Chuck Norris ou se mettant en scène recevant un coup de téléphone de Dieu lui-même. Simple feu de paille ou vrai surprise, l’avenir le dira.

-Mitt Romney : (son site) 

Ce gouverneur du Massachusetts utilise les ressorts traditionnels du parti républicain. Baisse des impots, nationalisme intransigeant (il s’en est beaucoup pris à la France lors de la guerre en Irak) et conservatisme des mœurs. Principal handicap, c’est un mormon militant, mouvement religieux mal vu aux Etats-Unis car souvent considéré comme une secte.

        -Fred Thompson : (son site)

A la fois ancien sénateur du Tennessee et acteur jusqu’en 2005, il se présente comme un conservateur modéré, qui ne se prononce pas contre l’avortement ou le mariage homosexuel. Il représente l’aile non religieuse du parti mais pèse peu électoralement.

     - Ron Paul 
: (son site)

C’est un « libertarian » partisan du fait que l’état fédéral intervienne le moins possible dans la vie des gens que ce soit dans le domaine économique comme social ou dans les mœurs. Ce Texan âgé représente un courant vivace mais minoritaire dans le parti républicain qui considère que chaque américain doit se débrouiller par lui-même sans compter sur un état symbole d'oppression.


      -
John Mc Cain
: (son site)

Sénateur de l’Arizona, il a pris la tête de l’opposition à Georges Bush au sein même du parti républicain, au nom d’un « conservatisme de bon sens » notamment sur les excès de la lutte contre le terrorisme (tortures, emprisonnements abusifs, baisse des libertés individuelles au nom de la sécurité intérieure...) en mettant en avant son statut d’ancien prisonnier américain lors de la Guerre du Viet Nam. C’est aussi ce qui risque de lui valoir de farouches oppositions dans son propre parti.

 

      -Rudolph Giuliani  : (son site)  

Ancien maire de New York, il est apparu comme celui qui a nettoyé la grosse pomme de sa criminalité galopante et a redressé l’économie de la ville. Il est aussi le maire qui a fait face au 11 septembre. Très populaire sur la côte Est, il représente à la fois la continuité de George Bush dans le domaine de la sécurité tout en n’étant pas impliqué dans le semi-échec irakien. Son principal problème vient du fait qu’il apparaît trop moralement progressiste aux yeux des plus conservateurs du parti, ayant par exemple refusé de condamner l’avortement.





Pour mieux connaître les candidats voici un quizz réalisé par le Washington Post (en anglais) qui permet de voir selon vos affinités électorales quel candidat vous correspond le mieux. Il a depuis été remis à jour au fur et à mesure que le nombre de prétendants diminue.

Enfin je vous renvoie au blog de Mr Augris qui analyse lui aussi cette primaire et qui a été une des sources de cet article. Voyez aussi l'article que le blog de Mr Diedrich lui consacre

 

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