Bravo ! Cette fois ça y est, c'est vraiment les vacances pour tout le monde !
Ca y est les fruits d'une année de travail sont là, les résultats sont tombés,et pour la plupart d'entre vous, ceux-ci sont plutôt bons, voire très bons.
Cette année semble d'ailleurs être une "bonne cuvée" pour le lycée de Vizille au vu des résultats généraux où vous ne déparez absolument pas, je suis fier de vous, vous avez mérité vos vacances !
Petite analyse des résultats:
Pour les L, sur 21 élèves, 19 passent le cap de l'écrit sans problème, avec au passage 10 mentions "assez bien" et 2 mentions "bien". Il faut rajouter un passage à l'oral en "ballotage favorable" (18 points à rattraper, pas de panique c'est largement dans tes cordes) et un recalé.
Pour les S sur 29 élèves : 25 reçus avec 11 "assez bien" , 5 "bien" et 2 "très bien" ! Ajoutons 3 passages à l'oral faisables et un refusé.
Toutes mes félicitations !
Pour les recalés pas de découragement, ce n'est que partie remise, il ne faut absolument pas baisser les bras, l'année prochaine vous béneficierez de ce premier entrainement pour réussir au mieux.
Courage pour les révisions de dernière minutes, à ceux qui passent l'oral. Pour les deux qui ont choisi de repasser l'histoire géo., J'ai mis en ligne une petite méthodologie de l'épreuve, n'hésitez pas à me contacter par le blog ou sur mon mail si vous avez besoin d'aide d'ici mercredi. Et d'avance bonne chance !
Bac 2008 la suite…
J’ai enfin récupéré un exemplaire du sujet de ES/L (rédigé lui sur papier blanc contrairement à nos pauvres S. qui ont fait leurs cartes sur fond jaune.). J’ai aussi récupéré 64 copies de L à corriger…
Pour les compositions j’ai déjà proposé des pistes hier. Il est à noter que les ES/L avait en sujet 2 : "La France dans le monde de 45 à nos jours " et non pas "La France dans le monde sous la Vème république " .
Fondamentalement les thèmes ne changent pas: on rappellera, malgré la puissance du Parti Communiste, le choix clairement atlantiste de la IVème République (Membre fondateur de l’OTAN, acceptation du Plan Marshall, même si le programme nucléaire autonome français est bien initié dès la IVème république et si la France peut parfois se retrouver opposée aux Etats-Unis comme lors de l'affaire de Suez), le rôle des pères fondateurs de l'Europe, Monnet et Schuman avec la CECA, le traité de Rome qui fonde l’Europe des 6 mais aussi l’effondrement progressif de l’Empire colonial avec les guerres d’Indochine, d’Algérie (sans compter les interventions plus oubliées mais aussi très meurtrières de Madagascar et du Cameroun…)
Les ensembles documentaires :
La colonisation et le système colonial français entre le milieu du XIX° siècle et la fin des années 30 : quelles caractéristiques ?
Pour les S. c’était du gâteau. Un beau sujet sans piège avec des documents sans surprise. Le premier texte était même un revenant puisqu’il était tombé en épreuve courte d’histoire l’année dernière, accompagné de la réponse de Clemenceau remettant en cause la prétendue supériorité des civilisés.
L’économie : notamment les débouchés pour l’industrie française.
Le rôle civilisateur de l’Europe ( le célèbre "fardeau de l’homme blanc" de Kipling) qui doit guider les "races inférieures" vers le progrès.
L’enjeu diplomatique et militaire face aux autres concurrents européens : la France doit tenir son rang.
La France mène une politique assimilatrice grâce à une administration forte et prétend accorder les mêmes droits à tous ses sujets. En théorie seulement, puisque le système colonial repose sur une forte inégalité des statuts. C’est particulièrement vrai en Algérie, colonie de peuplement comme le montrera le doc 5. Le cas des protectorats est particulier : il s’agit de pays théoriquement semi indépendants, mais sous la tutelle de la France qui garde la mainmise sur l’administration (armée, impôts, affaires étrangère) et dont les ressortissants ont un statut spécial qui les place à l’abri de la justice locale. Quand aux mandats comme le Liban ou la Syrie il s’agit de formes proches du protectorat, confié par la Société des Nations à une puissance vainqueur de la première guerre mondiale et prise sur les colonies des vaincus (ici sur l’Empire Ottoman)
D’un coté des matières premières ou des produits agricoles totalement sous contrôle et à destination de la métropole, généralement au profit de colons en petit nombre qui se sont appropriés les meilleures terres, grâce à un travail forcé garanti par le code indigène (représenté symboliquement par les chaînes sur le document 4.)
De l’autre les colonies sont aussi un marché captif où les entreprises de la métropoles peuvent vendre en quasi exclusivité leurs produits.
L’Algérie a un statut très particulier 4 départements français (numéroté de 91 à 94, Alger, Constantine, Oran et Territoires du Sud). Donc en théorie c’est plus qu’une simple colonie. Pourtant les 9/10 èmes de la population sont considérés comme ayant un statut juridique qui n’en font pas des citoyens mais des sujets français. A la fois pour des raisons pragmatiques (augmentation démographique importante des indigènes, mais aussi début de grogne de leurs élites qui après la première guerre mondiale espèrent en retour l’assimilation et les mêmes droits que les pieds noirs) mais aussi philosophiques (il est difficile de défendre les Droits de l’Homme tout en maintenant un système inégalitaire), il propose d’accorder la citoyenneté française de plein droit à une minorité éduquée qui pourrait servir de courroie de transmission entre la masse des indigènes et la France.
Ferry est nettement dans une vision raciste tranquille très XIXème siècle du peuple inférieur à éduquer pour lui assurer le bonheur et faire la grandeur de la France. (Une position qui parait parfaitement normale pour les contemporains. Rappelons que le terme même de racisme ne rentrera dans le Larousse qu'en 1932 alors que le mot négre apparait pour définir "la race noire" en 1866.)
Pour les communistes il s’agit de dénoncer un impérialisme et une exploitation qui va contre les grands principes égalitaristes universels marxistes. C’est une position encore minoritaire mais qui commence à s’accroître doucement dans l’opinion.
Pour Viollette, il s’agit d’accorder des droits à ceux qui se sont moulés dans le schéma français et qui finalement donnent raison au projet colonial censé apporter la culture française universelle dans les colonies. Mais il y aussi l’opposition en filigrane des pieds noirs, ces colons d’Algérie qui continuent à développer l’idée de leur supériorité "raciale" pour justifier leur contrôle sur l’économie et la politique d’un pays qu’ils considèrent comme le leur.
La réponse organisée peut prendre de nombreuses formes même s’il apparaît que le point de vue des colonisés eux-mêmes manque dans ce choix de documents et donc que tout l’aspect contestation du modèle colonial demeure à creuser grâce aux connaissances.
On pourra envisager une partie descriptive qui va rappeler où se trouve cet empire, le plus vaste après la Grande Bretagne. Comment il a été exploré puis conquis au XIXème siècle et comment il est gouverné (les différents statuts).
Ensuite un point sur la société coloniale, où l’armée et l’église catholique jouent un rôle important. Une société fortement inégalitaire avec une dépendance économique marquée envers la métropole et une hiérarchie sociale très forte.
Enfin les critiques, et les tentatives de reformes, parfois venues de la métropole, mais qui à la fin de la période se développent de plus en plus chez les indigènes eux-mêmes…
Pour les L/ES la tache était un poil plus ardue. Les documents sont moins courants, parfois assez difficiles à cause du jargon communiste et les références (révolte polonaise de 56, groupe 77) pas toujours les plus évidentes et les plus connues (Où est Solidarnosc !). On pourrait aussi regretter l’absence de mention de la corruption grandissante qui a profondément ruiné l’économie et miné la confiance dans les institutions dirigeantes. Surtout toute la fin de la période c'est-à-dire les années Gorbatchev n’apparaissait pas et était bien entendu à ne pas oublier dans la réponse organisée. Bien sûr la question 5 permettait de compléter cela mais ce fut justement le point qui fut le plus souvent oublié par les éléves.
À partir du document 3, dégagez les caractéristiques idéologiques, politiques et économiques du régime des démocraties populaires.
La dictature du prolétariat (ouvriers et paysans, le marteau et la faucille) représenté par le parti communiste unique et le collectivisation de l’économie. Plus de propriété privée.
Les droits individuels : parole presse, réunion sont garantis… tant qu’on ne critique pas le régime communiste. Autant dire très vite que seule la voix du Parti sera autorisée.
Décrivez et expliquez leur situation par rapport à l'Union soviétique en vous appuyant sur le document 1.
Occupés militairement par les soviétiques après la seconde guerre mondiale la plupart des pays de l’Est de l’Europe (sauf la Yougoslavie et l’Albanie qui développeront leur voie originale de communisme) ces pays ont basculé en 4 ans dans le communisme. Le rôle de l’armée rouge est souvent déterminant, un rôle renforcé par le pacte de Varsovie alliance militaire qui place toutes les armées des pays frères sous le commandement de l’armée soviétique.
Identifiez les événements évoqués par les documents 2, 4 et 5.
Des contestations du pouvoir communiste et de la tutelle de l’URSS : la mort de Staline en 53 puis la déstalinisation en 56 provoquent des révoltes et la volonté de réformer le régime en Pologne (doc 2) puis en Hongrie (doc 4). L’armée rouge y mettra bon ordre avec ses chars dans le cadre du pacte de Varsovie. Quand à Vaclav Havel écrivain mis en accusation en 89 peu de temps la chute du mur par le pouvoir tchécoslovaque pour avoir, après le printemps de Prague de 1968, été un dissident contestant l’autorité pendant toutes les années 70.
4- Quels sont les acteurs et les thèmes de la contestation (documents 2, 4 et 5) ?
Il y a bien sûr des contestations internes au parti avec des réformateurs comme Gomulka en Pologne qui tente de donner un visage humain au modèle socialiste. Mais aussi des contestations plus populaires où les étudiants et des intellectuels jouent souvent un rôle d’avant-garde, tel Vaclav Havel qui recevra le prix Nobel de littérature dans sa dénonciation des absurdités du régime.
Quel autre acteur dont le rôle a été essentiel dans l'effondrement des démocraties populaires n'apparaît pas explicitement dans l'ensemble documentaire ?
Question sur ce qui manque dans les documents. On peut bien sûr penser à Gorbatchev dont la perestroïka et la glasnost seront involontairement les ferments de l’explosion du régime. Mais on peut aussi penser à Solidarnosc en Pologne et au rôle de l’Eglise catholique et du pape Jean-Paul II. Mais aussi au travail de sape mené par les américains et les européens de l’Ouest dont le modèle de consommation et les médias captés à l’Est ont fait beaucoup pour miner le régime communiste.
La réponse organisée peut permettre bien des développements mais normalement doit permettre dans un premier temps de rappeler ce que sont ces démocraties populaires, leur principes idéologiques issus du modèle soviétique parfois imposé dans l’enthousiasme à la fin de la guerre, souvent aussi lié à l’usage de la force. On pourra ensuite évoquer le fonctionnement du système dans cette société d’ordre très encadré et de plus en plus refermée sur elle-même (la construction du mur de Berlin en est le symbole), où l’économie est sous tutelle de l’état.
Les craquements du système avec les tentatives avortées de reformes hongroise (56) et tchècoslovaques (68) lourdement réprimées et le développement d’une dissidence de plus en plus forte au fur et à mesure que les tares (corruption, immobilisme, autoritarisme) du régime apparaissent. La tentative de reformer la société tout en gardant un modèle communiste initiée par Gorbatchev à partir de 85 va s’emballer et au final aboutir à l’explosion populaire de novembre 89 sur le mur de Berlin et à la mort de ces régimes en Europe de l’Est.
Sinon et en attendant les croquis sur lesquels je vais me pencher vous pourrez compléter ces corrections avec les propositions des blogs d'Hugo Billard et du web pédagogique, de Louis Brun, d'Etienne Augris et de Jean Christophe Diedrich
Ca y est, le grand moment est passé, ce matin les sujets sont tombés, l’épreuve s’est déroulée. Alors, alors… cette année la question dominante est en histoire. Pas de mauvaises surprises, les sujets sont assez larges, reprenant parfois les intitulés de chapitres entiers et ne recèlent aucun piège véritable.
Par contre, ça fait toujours plaisir de voir que les commentaires des correcteurs de l’année passée n’ont absolument pas été pris en compte par les concepteurs de l’épreuve. Revoilà donc les sujets sur papier jaune poussin, y compris les fonds de carte qui, comme il se doit, occupent à peine les deux tiers de la page et ont été parfois livrés avec des taches d’encre.
Pour l’instant étant de surveillance à Pablo Neruda toute la journée, j’ai pu récupérer un sujet de S mais pas ceux de ES/L. Alors voici quelques pistes de correction à chaud sur les sujets d’abord les compositions, demain j’aborderai les études de documents et les croquis :
Sujet I. Composition : La guerre froide (1947 – 1991)
Un sujet à la fois simple et surtout extrêmement vaste puisqu’il englobe le terme guerre froide sous son acception la plus large c'est-à-dire l’ensemble de l’affrontement entre le bloc soviétique et le bloc américain, depuis la grande rupture après l’alliance de la guerre contre l’Allemagne nazie à la démission de Gorbatchev et à la désintégration de l’URSS.
La principale difficulté de la question repose justement sur le gigantisme de celle-ci, surtout qu’aucune chronologie ne vient l’aider. C’est notamment parce que la périodisation de ces 44 ans va s’avérer un point important de la composition. Le risque est donc de finir par s’égarer à force de vouloir parler de tout, d’où l’importance de bien structurer son plan.
La problématique va mettre l’accent sur le fait que cette guerre est dite froide parce les deux camps refusent l’affrontement direct et choisissent des voies détournées pour rivaliser et imposer leur modèles.
Voici une proposition de plan :
La constitution de deux blocs antagonistes
Deux modèles face à face : démocratie et capitalisme contre dictature du prolétariat et collectivisation
Les armes d’un affrontement feutré : l’équilibre de la terreur rapidement atteint d’où nécessité d’agir de façon indirecte : propagande/ espionnage / utilisation du sport comme symbole / course à l’espace et bien sûr intervention par pays interposés.
L’affrontement majeur (1947 -1975)
Une fragile co-existence pacifique (56 - 62) : Amélioration des relations en apparence après la mort de Staline, les américains n’interviennent pas en 56 en Hongrie. l’URSS progresse (Spoutnik et Gagarine, Révolution à Cuba) mais montre aussi les limites de son système en commençant à se brouiller avec la Chine et en construisant le mur de Berlin. Point culminant la crise des missiles.
Une détente qui masque mal la rivalité (62 – 73) : Téléphone rouge et désarmement qui marquent une baisse de la tension nucléaire mais la guerre du Vietnam ou la progression du communisme dans les pays nouvellement décolonisés en montrent les limites.
De Deux Superpuissances à un Nouvel Ordre Mondial ? (73 -91)
Les Etats-Unis affaiblis face à une URSS en apparence triomphante. (73-79) Crise économique touchant le modèle capitaliste, défaite au Vietnam, Watergate, les Etats-Unis doutent et semblent reculer alors que l’URSS bien que minée à l’intérieur par la corruption et la bureaucratie triomphe dans le monde jusqu’en Afghanistan. De nouvelles menaces apparaissent (islamisme iranien) remettant en cause le modèle simple des deux blocs.
La guerre fraîche (79-85) retour des tensions, « America is Back » de Reagan face à la crise de succession de Brejnev. Crise des Euromissiles, projet IDS, accrochages entre avions de chasses soviétiques et américains en Asie (affaire du boeing sud-coréen abattu par erreur par un mig soviétique croyant avoir à faire à un avion espion américain) On frôle de nouveau la guerre nucléaire à plusieurs reprises. Avec l’arrivée de Gorbatchev et la catastrophe de Tchernobyl les carences du système soviétique apparaissent au grand jour.
Les tentatives de reforme de Gorbatchev (85-89) : Perestroïka, Glastnost d’où une nouvelle détente avec les Etats Unis car l’URSS à besoin de son aide financière.
La fin de la troisième guerre mondiale ? (89-91) : L’effondrement de l’URSS et le triomphe des Etats-Unis. Chute du mur de Berlin puis désintégration de l'URSS pendant que les Etats-Unis mènent la coalition dans la première guerre contre l’Irak où ils lancent l’idée de Nouvel Ordre Mondial
Bon je fais plus court pour le suivant
Sujet II Composition :La France dans le monde sous la Vème république
Un sujet plus difficile car c’est un chapitre que nous avons vu rapidement en fin d’année notamment au travers de photocopies. Attention au hors sujet toujours possible, pas de questions purement politiques ou économiques.
La chronologie est un peu courte mais aborde clairement les trois thèmes à développer : la France et ses colonies, la France dans la guerre froide et face à la puissance américaine et enfin la France dans la construction européenne. C’est donc la place même de notre pays qui passe du statut d’immense empire colonial à celui de puissance moyenne qui se cherche au sein du grand ensemble européen.
Plusieurs possibilités s’offrent à nous un plan chronologique qui développerait les grandes phases de l’évolution de notre pays ou un plan thématique autour de ces trois thèmes centraux :
I De l’Empire à la coopération
A. la liquidation de « l’épine dans le flanc » de la France : La décolonisation après la 2nde guerre mondiale L’Indochine l’Algérie, L’Union Française puis la Communauté française.
B. La mainmise de la France sur l’Afrique : liens économiques, franc CFA, soutien à des régimes amis pas toujours très démocrates (Tchad, Gabon, Togo…), présence militaire qui entraîne l’intervention régulière de l’armée pour garantir nos intérêts vitaux (Centrafrique, Tchad, Cote d’Ivoire). Une présence en déclin.
C. Une présence dans le monde toujours importante : 6ème puissance économique, Francophonie, vaste Zone Economique Exclusive, DOM TOM.
II Une position particulière sur la scène internationale
A. Le choix du camp occidental La IVème République est clairement atlantiste. Exclu de Yalta-Potsdam mais occupation de l’Allemagne. Reconstruction, Plan Marshall, entrée dans l’OTAN, Recul à Suez face aux injonctions américaines
B. De Gaulle et une certaine idée de la France. Dans le camp occidental mais indépendance nucléaire et sortie de l’OTAN. Politique poursuivie par ses successeurs. Crise des Euromissile où Mitterrand rappelle toutefois que la France est dans le camp occidental. L’indépendance française et le multilatéralisme défendu par Chirac. Opposition française à la 2ème guerre du Golfe.
C Le retour au bercail depuis l’élection de Sarkozy. Rapprochement avec les Etats-Unis. Retour dans l’OTAN. La France se redéploie
III) L’engagement européen
A. Un fondateur et un moteur : construction européenne, couple franco allemand, la France bâtit son renouveau économique sur l’UE (notamment la PAC)
B. La France place ses espoirs dans l’Europe et accepte de transférer une partie de ses compétences. Parlement européen élu par le peuple, monnaie commune, volonté de construire une armée commune, une politique étrangère commune.
C. Mais parfois aussi des ratés : opposition de Gaulle à l’entrée de la Grande Bretagne dans l’UE, refus du traité constitutionnel en 2005, désenchantement de la population face à une Europe mal comprise et mal expliquée. Elections européennes qui passionnent peu
La suite demain... et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires.