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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 17:59

L'accroissement de la population et des besoins alimentaires de la planète entrainent ces derniers temps la constitution d'un bien étrange phénomène : le rachat massif de vastes quantités de terres arables de pays en voie de developpement par des pays qui craignent de plus en plus la pénurie de nourriture.

Dernièrement une affaire vient de défrayer la chronique. La Corée du Sud vient de louer des terres pour 99 ans à Madagascar, la bagatelle d'un million d'hectares soit une superficie qui représente la moitié de la Belgique, pour cultiver de l'huile de palme et du maïs, de quoi assurer la moitié de la consommation nationale coréenne. Une location totalement gratuite, la société Daewoo (très proche de l'état coréen) assurant en retour la création de milliers d'emplois agricoles, dans un état où le chômage atteint des taux records et qui dépend encore largement des programmes d'aides alimentaires mondiaux pour assurer sa subsistance.

Nous voulons y cultiver du maïs pour assurer notre indépendance alimentaire. La nourriture peut être une arme dans ce monde”, a dit Hong Jong-Wan, un dirigeant de Daewoo. “Nous pourrons soit vendre les récoltes à d'autres pays soit les rapatrier en Corée du Sud en cas de crise alimentaire

 

                           Source : Courrier International (cliquez pour agrandir)

Ce phénomène n'est pas nouveau et depuis longtemps beaucoup dénoncent l'installation post-coloniale des multinationales des pays du Nord pour exploiter les matières premières agricoles d'Afrique ou d'Amérique latine. mais là, depuis un an ou deux cela prend une ampleur nouvelle. De nombreux pays s'inquiétent devant la crise financière mondiale et devant la montée des cours des produits alimentaires. L'idée a vite fait son chemin, la nourriture pourrait manquer, il faut être autosuffisant par tous les moyens, y compris en allant cultiver des terres à l'autre bout du monde. Mais il n'y a pas que les pays du Nord qui exploitent les terres des Pays en Voie de Développement, dernièrement de nombreux pays émergeants se sont intéréssés aux terres arables des pays plus pauvres qu'eux, à commencer par l'Afrique, toujours une proie facile pour les intêrets internationaux. Les pays du Golfe Persique et l'Asie en tête. Ils ont décidé de se constituer des stocks de précaution en accaparant tout de suite les meilleures terres de pays plus pauvres pour se prémunir de pénuries.

L'Arabie Saoudite a ainsi rafflé 1,6 millions d'hectares en Indonésie, La Chine près de 2 millions entre le Laos et les Philippines. Tout dernièrement le Qatar est en pleine négociation avec le Kenya pour acheter 40 000 hectares de terres cultivables contre l'aménagement du port de Lamu.

A cette inquiétude au sujet de la nourriture s'ajoute des projets pour cultiver des plantes pouvant servir de biocarburants pour les pays riches et qui pourraient concurrencer les cultures vivrières traditionnelles comme
le jatropha. De nombreuses sociétés commencent à planifier la culture massive de cette plante substitut au détriment des productions alimentaires classiques. Les petits paysans locaux n'ayant pas vraiment les moyens de concurrencer les multinationales pour le rachat des terres.

 

         Le jatropha, plante pouvant fournir du biocarburant, nouvel eldorado des spéculateurs.

Pour l'instant les gouvernements de ces pays voient d'un bon oeil ce rachat massif, gage d'afflux de devises (dont une bonne partie part souvent sur les comptes en banques personnels de ces dirigeants ) et tant pis si au passage il faut exproprier des milliers de petits paysans locaux qui exploitent des terres ancestrales sans titres de propriété en bonne et due forme.  Mais à long terme, on peut aussi s'interroger sur le risque de voir des pays souffrir de graves pénuries alimentaires alors que toute leur production part pour l'étranger. Alors que les Philippines commencent à souffrir de pénuries de riz pour ses habitants, des sociétés des Emirats Arabes Unis exportent massivement des fruits ou des céréales produites sur leurs terres dans l'archipel. Quand on sait que la Chine détient 15 % des terres cultivées du Laos, on se dit qu'elle a là un formidable moyen de pression sur son voisin en cas de problème.

Les grandes manoeuvres pour le contrôle de la nourriture mondiale ne font que commencer et les pays les plus vulnérables du Sud pourraient bien en faire encore les frais dans l'avenir.

Source : Courrier international,
GlobalVoices on line

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 10:47

Composée à partir d' images de la NASA datant de 2003, voici une vision saisissante de notre planète, la nuit.

Les grands foyers de population, l'Asie de l'Est, Le sous-continent indien et l'Europe se détachent nettement, mais on peut aussi voir  que les différences matérielles sont criantes d'un continent à l'autre. Ainsi la côte Est des Etats-Unis, bien que  peuplée seulement de 200 millions d'habitants se distingue nettement par une débauche de lumières notamment le long des autoroutes alors que l'Amérique latine ou l'Afrique demeurent bien sombres.

Les grandes villes de l'archipel métropolitain apparaissent ici dans tout leur rayonnement.



Vous pouver zoomer sur cette carte en cliquant dessus, Grenoble et son Y caractéristique se distinguent nettement engloutissant Vizille au passage. Par contre La Mure et Bourg d'Oisans plus isolées peuvent s'appercevoir si on est attentif...

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 22:50

Le blog est un peu en sommeil ces derniers jours. Les conseils de classe et leur cortége de copies à corriger et de bulletins à remplir m'ont tenu bien occupé.

Alors en attendant de nouveaux articles, quelques petites choses en plus, tout d'abord, j'ai poursuivi la mise en place des ressources sur le programme en mettant au propre 2 nouveaux chapitres

En histoire pour les L/ES



En géo pour ES/L et les S



De plus j'ai signalé deux nouveaux excellents blog de profs dans la liste des liens : Le petit curieux de Mr Raingeard et Histoire-Géo à la Mare Carrée de Myriam Bred
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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 23:07

Let it snow, let it snow, let it snow...

Surpris comme beaucoup de grenoblois par la tempête de neige qui s'est briévement abattue sur notre région vendredi dernier au matin, je me suis retrouvé dans l'impossibilité de me rendre à Vizille pour mes cours du matin.

 

En attendant de corriger notre carte de la population américaine voici un petit jeu pour retrouver les villes que je vous ai demandé de placer sur le croquis.

Saurez vous retrouver quelques unes de ces cités par leurs surnoms

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 23:59

Pour préparer les Etats-Unis que nous allons aborder mercredi (n'oubliez pas votre croquis de la population), voici quelques données statistiques intéressantes compilées de façon amusante dans l'édition du 23 au 29 octobre du "Nouvel Observateur"; je vous les passerai en photocopie mercredi mais tant qu'à faire autant les voir en couleur.

 

Vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir.

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 20:47

En vue de l'interro de mardi prochain, vous pouvez vous reporter au parcours L/ES correspondant quelques pistes suplémentaires picorées notamment sur les sites de mes collégues (ceux que vous pouvez voir vous aussi sur le coté du blog) pour compléter notre cours sur la mondialisation.

 

Quelques cartes de la série "le dessous des cartes" qui vous présentent les indices qui permettent de calculer la richesse et la pauvreté dans le monde ainsi que les échanges et migations internationales. Il vous présente aussi ses dérives, mafias, zones grises et paradis fiscaux de tous poils.

Un autre croquis sur le site de Myriam Bred autour de la mondialisation, fait à la main celui là pour avoir un résultat effectif  plus proche du travail des élèves.

Le trafic aérien mondial en une journée, la place de la Triade y est particulièrement frappante


N'oubliez pas le quizz de révision qui est là pour vous aider à remettre en place vos connaissances.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 23:58

Voici une présentation powerpoint qui reprend l'étude vue en cours autour des "30 glorieuses" illustrées par de nombreuses publicités d'époque.

 

Comme les publicités sont ici majoritairement françaises, elle permet aussi largement de repondre au thème de l'évolution de la société française à cette époque.

 


Uploaded on authorSTREAM by MrTribouilloy

 

 

Et pour compléter sur l'histégeobox "La complainte du progrès" de Boris Vian qui se moque de la frénésie de la consommation de cette époque.

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 07:00

C'est un jour de grève mais même solidaire avec le mouvement, le blog fonctionne toujours. Partons ensemble visiter une métropole étonnante conçue comme une sorte d'oasis pour les ultra-riches de ce monde. Même avec un hypothétique 4400 euros par mois, comme le croit (ou plutôt essaye de le faire croire) notre cher ministre, vous n'êtes pas prêts d'y habiter.

 

Nous l'avons vu en cours pour boucler notre étude de la mondialisation : Parmi les grandes cités de l'archipel métropolitain, une ville semble symboliser toute la démesure de celle-ci : Dubaï.


                                                         Le front de mer


Dubaï City est la capitale du petit émirat du même nom qui s'est uni à 6 autres minuscules royaumes côtiers pour former en 1971, les Emirats Arabes Unis. Dirigée par un monarque absolu, l'émir Mohammad ben Rached Al-Maktoum (par ailleurs propriétaire du Dubaï, le plus long yacht du monde avec ses 168 m.) cette petite ville semi indépendante des Emirats Arabes Unis est devenue ces dernières années un espace hors du monde, une sorte d'oasis où les plus riches du monde peuvent se retrouver entre eux dans un espace bénéficiant en plein coeur du désert de toutes les richesses et les commodités possibles. Vous voulez skier, amarrer votre yacht à votre île privée, faire vos courses dans des centres commerciaux où les seules boutiques s'appellent Chanel ou Cartier ?

Bienvenue à Dubaï.

Dubaï se conçoit comme un lieu étrange, un peu hors du monde en apparence.

La ville a toujours été un point de passage important à l'échelle mondiale : bâtie sur une escale traditionnelle des marchands du monde entier, la ville a connu une expansion grace à la traite négrière (l'esclavage ne fut officiellement aboli qu'en 1950), puis grace au pétrole et au commerce. L'Islam sunnite le plus rigoriste y est la religion officielle, mais pour les étrangers fortunés des dérogations existent. La ville s'est dôté d'un gigantesque port de commerce centré sur le pétrole mais, conscient que cette ressource n'est peut-être pas inépuisable, elle a décidé de se tourner vers le tourisme.


La ville est de taille moyenne: 1,2 millions d'habitants mais seulement 10 % d'émiratis
, les habitants des Emirats Arabes Unis. le reste est composé de trois types d'immigrés très distincts. Une énorme main d'oeuvre venue de nombreux pays du Sud, notamment asiatiques ou est-africains, généralement  musulmans (Pakistan, Inde , Bengladesh ou pour l'Afrique Somalie, Ethiopie) qui occupe la quasi totalité des emplois manuels (entretien, construction, services). Ce sont pour leur immense majorité des hommes célibataires, venus pour une durée limitée, expulsables à tout moment, étroitement surveillés et contrôlés et qui n'ont pas vocation à rester. Il y a ensuite des ingénieurs étrangers venus de la Triade pour superviser la construction et le fonctionnement de la ville et enfin les résidents fortunés de passage dans les hôtels de luxe ou permanents qui peuvent s'offrir une île privée ou une residence tout confort. Vous y rejoindrez peut-être Richard Branson le patron de Virgin, Michael Shumacher ou Brad Pitt et Angelina Jolie...

La ville est aujourd'hui dotée de 300 hôtels et possède près de 600 gratte-ciel. Son architecture "délirante" est devenu le symbole du gigantisme de la mondialisation. Les bâtiments sont tous forcément les plus.. grands/luxueux/modernes (rayez les mentions inutiles) du monde. Ainsi le Burj-al-Arab, le plus haut hôtel mondial, bâti sur une île au large de la ville, avec sa forme carctéristique de voile de bateau et où les suites peuvent se négocier 28 000 $ la nuit. Ou la Tour de Dubai qui avec ses 819 m et ses 211 étages qui promet d'être le plus haut gratte-ciel du monde. Ou ces îles artificielles en forme de palmiers ou de carte du monde devenues le symbole architectural de la ville.

On vient du monde entier faire du shopping au Deira City Centre avec ses 350 boutiques qui est considéré comme le plus grand centre commercial du Moyen-Orient. Les magasins de marque en "duty free" de Dubai attirent des touristes aisés en quête de bonnes affaires lors d'un week-end shopping. L'Emirat vise les 15 millions de touristes en 2010.


Des projets sont encore en construction comme ces tours pivotantes prévues pour 2010 où chaque étage peut changer d'orientation avec le soleil selon le désir de son locataire. Un projet très sérieux puisque Moscou doit aussi voir la création d'un immeuble de 70 étages sur ce modèle. Et partout fleurissent les constructions prestigieuses. Un hôtel de glace ? Un aquarium géant où on peut nourrir les requins ? Une station de sport d'hiver d'interieur ? Rien n'est trop beau, rien n'est trop fou pour attirer les touristes dans cet eldarado climatisé (Avec une température extérieure moyenne qui oscille entre 35 et 40°, qui serait assez fou pour sortir ailleurs que sur les plages !).


Visitez Dubaï au travers de cette vidéo promotionnelle:


Dubai ''palm Island'' -

L'excellent article de J.C. Diedrich sur cette ville qui a servi de base de travail pour celui-ci.
Le site de l'office de tourisme de Dubaï.
Le forum des francophones de Dubaï les expatriés s'expriment sur leur nouvelle cité non sans humour. un forum bourré de photos et de vidéos sur la ville
Mais Dubaï subit aussi les contrecoups de la crise économique comme le raconte cet article du Figaro.
Sur l'envers du décor, des émission de radio de la série "Là bas si j'y suis" de France Inter sur les conditions de vie des travailleurs immigrés de Dubaï






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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 17:07

Nous avons vu au travers du film "Bataille à Seattle", la naissance de l'altermondialisme moderne, en réaction à la tenue dans cette ville du Nord-Ouest des Etats-Unis de la troisième grande conférence internationale de l'Organisation Mondiale du Commerce (World Trade Organisation en anglais), née en 1995.

Mais qu'est précisement cette organisation contestée et quel est son rôle exact ?

L'OMC est la continuation d'un grand projet de l'ONU, lancé après la seconde guerre mondiale visant à ouvrir tous les pays au commerce mondial et à limiter le retour au protectionnisme et à la fermeture des frontières.

En effet après la crise de 29 et la seconde guerre mondiale, beaucoup d'économistes ont développé l'idée que le protectionnisme et la nationalisme économique n'ont fait que renforcer les incompréhensions entre les peuples, et favorisé la montée des totalitarismes puisque personne ne dialoguait pour fixer des règles de protection communes contre les crises économiques..

D'où l'équation suivante : commerce mondial = paix mondiale. On ne fait pas la guerre avec ses partenaires économiques. Un idée qui s'inscrit d'ailleurs parfaitement dans la vision occidentale de la guerre froide et qui aboutira au passage aussi à la création de la future Union Européenne.


C'est ce qui explique la création en 1947 de "l Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le Commerce", rapidement connu sous son nom anglais GATT : General Agreement on Tariffs and Trade est signée par 23 pays du camp pro-américain et reçu avec méfiance par l'Union Soviétique.

Il repose en gros sur les principes suivants : baisse des droits de douanes en vue de leur suppression définitive, interdiction de subventionner ses exportations ou de favoriser un pays au détriment des autres. Le commerce mondial peut ainsi se developper extraordinairement pendant ce dernier demi-siècle.

Les pays signataires de ces accords, rejoints progressivement par d'autres, négocient dans des accords-marathons ( les "rounds" qui prennent le nom de la ville qui accueille ces tractations) où chacun essaye de défendre ses avantages tout en ouvrant le commerce au maximum. Au milieu des années 90, la plupart des grands pays du monde ont fini par rejoindre cet ensemble, mais les négociations restent souvent à l'avantage des pays du Nord plus puissants et plus organisés.



Mais le caractère long et épisodique du GATT n'est plus suffisant, il faut une véritable organisation qui serve d'arbitre et qui permette à chaque pays d'être mieux representé. La dernière discussion du temps, l'Uruguay Round, a duré 8 ans et la négociation a été acharnée pour gerer la question de l'agriculture ou de la propriété intellectuelle.

Ce sera l'OMC, crée en 94 où chaque pays a une voix et qui permet de gérer les conflits commerciaux. Elle dispose d'une organisation fixe basée à Genève et de réunions dont la plus importante est celle des ministres de l'économie tous les deux ans. Elle dispose de "l'Organe de Règlement des Différends", une sorte de "pouvoir juridique" qui peut régler les conflits commerciaux entre les pays.

C'est là que repose l'une des principale difficulté du système:  en effet les conflits sont fréquents entre les pays car les conceptions mêmes de la liberté du commerce varient d'un pays à l'autre. Beaucoup de pays du Sud ne veulent pas qu'on remettent en cause leurs bas salaires ou les délocalisations. Les pays du Nord ne sont pas prêts à abandonner la subvention de leur agriculture qui leur permet de garantir les emplois de leurs paysans.

De même de nombreuses compagnies pharmaceutiques du Nord ont poussé leurs ministres à freiner la mise en place de copies de médicaments bon marché pour traiter les malades des pays pauvres au nom du respect des brevets commerciaux. On peut encore citer  les Etats-Unis qui ont dénoncé le refus par la plupart des pays européens des produits à base d'OGM ou du boeuf élevé aux hormones de croissance au nom de la santé publique ,comme une façon de faire du protectionnisme déguisé.

C'est pourquoi l'OMC est souvent dénoncée par les mouvements altermondialistes comme la représentation de la mondialisation commerciale aveugle qui broye les petits, favorise les multinationales et sacrifie tout, nature, condition de vie des ouvriers, santé, démocratie locale au nom du commerce. Les réunions de cette organisation sont devenus comme à Seattle l'occasion pour les groupes defendant l'altermondialisme de manifester régulièrement, parfois avec violence.

L'OMC est à l'heure actuelle en discussion : Les petits pays du Sud qui n'ont pas toujours les moyens de maintenir des délégués en permanence, se plaignent d'être souvent laissées de côté. De même il faudrait faire des efforts pour mieux associer les Organisations Non Gouvernementales qui permettraient de mettre davantage en avant la question du respect des droits humains et de ne pas réduire l'économie qu'à des bilans comptables.



Néanmoins malgré ses défauts et sa lourdeur, l'OMC, dirigé par le français Pascal Lamy, et son ancêtre le GATT (qui n'a pas disparu car les négociations existent toujours et dépendent désormais de l'OMC), est un des acteurs majeurs de la mondialisation de l'économie. toujours fidèle à sa vision de l'économie ouverte, elle 
cherche à s'affirmer comme un pôle de stabilité en cette période de crise financière mondialisée où la tentation d'un retour au protectionnisme et à la fermeture des frontière se fait jour chez nos politiques.

Sources et pistes de recherche:
Un dossier très complet mais un peu aride
de la Documentation Française.

Le site de l'OMC

Un dossier très critique du Monde Diplomatique, journal proche des mouvement altermondialistes.

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 16:58

Jusqu’a ce jour, les transports industriels et les transports urbains ont été les parents pauvres des transports par câbles (de type téléphérique). Les rares exemples d’aménagements urbains sont des installations de montagne adaptées à la ville. Mais la situation évolue car ce sont finalement des solutions très écologiques et particulièrement économiques en ville.


Venez en discuter avec Denis Creissels, responsable du bureau d’étude de liaison par câbles.

Mercredi 12 novembre, mairie de Vizille, 20h30 (entrée libre)

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