15 janvier 2008
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23:04
Travail réalisé par Manon Bouvier-Garzon, Amandine Di Bartolo Amandine et Léo Di Mario (TL)
Cette affaire commence avec le cambriolage de locaux du Parti démocrate dans l'immeuble du Watergate à Washington en 1972, et se développe ensuite avec de nombreuses ramifications. Les nombreuses investigations de journalistes et une longue enquête sénatoriale lèveront le voile sur des pratiques illégales au sein de l'administration présidentielle.
L'année 1972 est une année d'élection présidentielle aux États-Unis. Dans le camp républicain, Richard Nixon se présente pour un second mandat. Deux journalistes, aidés par un informateur inconnu, dévoilent à la justice qu'une opération illégale a été ordonnée par le président des États-Unis, Richard Nixon. Cette opération consistait à installer des micros pour faire de l'écoute dans les bureaux du parti Démocrate.
Le 17 juin 1972, des hommes en possession du matériel d'écoute, ayant fracturés les portes de l’immeuble du Watergate (siège du parti démocrate), sont arrêtés.
Le 17 juin 1972, des hommes en possession du matériel d'écoute, ayant fracturés les portes de l’immeuble du Watergate (siège du parti démocrate), sont arrêtés.
L'immeuble du Watergate
Les journalistes enquêtent immédiatement sur l'évènement, découvrent des faits compromettants et saisissent la justice américaine. Une commission d'enquête est créée et conclut, que le président Nixon avait tenté d'éliminer certaines bandes magnétiques contenant des conversations l’incriminant. Une procédure de destitution est engagée, et le président des États-Unis, Richard Nixon, démissionne le 8 août 1974.
Les journalistes enquêtent immédiatement sur l'évènement, découvrent des faits compromettants et saisissent la justice américaine. Une commission d'enquête est créée et conclut, que le président Nixon avait tenté d'éliminer certaines bandes magnétiques contenant des conversations l’incriminant. Une procédure de destitution est engagée, et le président des États-Unis, Richard Nixon, démissionne le 8 août 1974.
The Washington Post : « Nixon dit qu’il refuse de démissionner »
Son successeur, Gerald Ford, lui accorde le pardon le 8 septembre 1974, lui évitant ainsi la justice.Il est cependant radié du Barreau de l'État de New York en 1976.
L'identité de l'informateur inconnu dans l'affaire du Watergate est révélée en 2005. Il s'agit W. Mark Felt, à l'époque, directeur adjoint du FBI.
Le président Nixon et sa famille quittent
le Maison Blanche
Source : Wikipedia
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Bon, un travail plutôt décevant. Pas la peine de se mettre à 3 pour me rendre un exercice aussi léger. Un simple copié-collé de Wikipedia où vous tentez de sauver les apparences en changeant un ou deux mots mais où vous empruntez la structure, des paragraphes entiers et même deux photos sur trois de cette encyclopédie en ligne. Ce ne sont pourtant pas les sources qui manquent. On pourra avec profit compléter cet article sur le blog Bricabraque ou sur le site Terranova.
Bref le contraire des instructions où je vous demandais plusieurs sources et un texte personnel.
Pour compléter encore quelque peu: un petit renvoi aux présidents américains de cette période dont Nixon. Un site excellent, Watergate.info, réalisé par Malcolm Farnsworth, un professeur australien. Il est en anglais, mais c'est une somme autour de cette question.
Pour le plaisir, "Nixon Now !", le clip de campagne du candidat Nixon en 72.
Quelques informations complémentaires. Les 2 journalistes Bob Woodward et Carl Bernstein, du Washington Post qui ont mené l'enquête, et révélé l'affaire sont devenus des figures emblématiques de la liberté et du pouvoir de la presse aux Etats-Unis, capables de pousser un président à la démission. Toujours actifs, Bernstein a écrit une biographie détaillée sur Hillary Clinton et Woodward un livre à charge sur les échecs de la guerre en Irak.
Leur principale source fut donc ce mystérieux personnage haut placé qui leur fournissait des "fuites" sur les actions présidentielles. Celui-ci était connu par un surnom, "Gorge Profonde" ("Deep Throat"), pseudonyme qui n'était autre que le titre d'un film pornographique (un genre qui venait d'être tout juste autorisé dans des salles spécialisées et qui avait fait scandale à l'époque). leurs rencontres étaient dignes de films d'espionnage, Woodward, s'il voulait contacter son informateur devait lui envoyer un signal en mettant un pot de fleur devant sa fenêtre. Son identité a donné lieu à bien des conjectures, Bernstein et Woodward refusant de la reveler au nom du principe journalistique de la protection des sources.
Bonjour Mr Felt... Cette mission, si du moins vous l'acceptez...
Plus sérieusement : Gorge Profonde dans les années 80...
Ce n'est qu'en 2005 que le nom de Mark Felt, rien moins que le N°2 du FBI a été enfin révélé. Pourquoi a t-il balancé son patron aux journalistes ? Lui prétend que c'est parce qu'il était dégouté par les pratiques illégales de la présidence (écoutes téléphoniques, cambriolages, confections de scandales pour discréditer les adversaires). Possible, si ce n'est qu'il fut lui même condamné en 1980 pour avoir organisé des effractions de domiciles dans le cadre d'enquêtes contre le crime organisé. Les relations furent orageuses entre Nixon et les principaux pontes du FBI qui avaient pris des habitudes d'indépendance et dont certains furent mis à la porte par le président quand il arriva en poste. Cela peut expliquer cette volonté de nuire au grand patron. De plus Felt qui espérait devenir le chef du service n'avait guère apprecié de rester seulement N°2 et de voir un proche du président occuper la place qu'il convoitait à la mort de J. Edgar Hoover, le fondateur du FBI...
Dernier point, le terme de Watergate est resté synonyme de scandale aux Etats Unis, dès qu'une affaire éclate dans ce pays, on y rajoute le terme "gate". D'où l'Irangate lorsque l'on accusa le gouvernement Reagan d'avoir livré illégalement des armes à l'Iran, le Monicagate lors des frasques sexuels de Bill Clinton ou encore l'Irakgate concernant les allégations de Georges W Bush concernant des armes de destructions massives en Irak... De même l'expression "jouer les gorges profondes" continue même en France à designer ceux qui font "fuiter" auprès des journaux des informations exclusives et secrètes dans des affaires politiques.
2 films, enfin pour illustrer cet histoire :
"Les hommes du président", d'Alan J. Pakula en 1976, sur l'enquête journalistique du Washington Post où Dustin Hoffman et Robert Redford incarnent Carl Bernstein et Bob Woodward. La bande annonce (en anglais)
"Nixon" d'Oliver Stone, un film de 1995 assez complèxe mais très interessant où Anthony Hopkins incarne le président contraint à la démission: La bande annonce(en anglais)
Bref le contraire des instructions où je vous demandais plusieurs sources et un texte personnel.
Pour compléter encore quelque peu: un petit renvoi aux présidents américains de cette période dont Nixon. Un site excellent, Watergate.info, réalisé par Malcolm Farnsworth, un professeur australien. Il est en anglais, mais c'est une somme autour de cette question.
Pour le plaisir, "Nixon Now !", le clip de campagne du candidat Nixon en 72.
Quelques informations complémentaires. Les 2 journalistes Bob Woodward et Carl Bernstein, du Washington Post qui ont mené l'enquête, et révélé l'affaire sont devenus des figures emblématiques de la liberté et du pouvoir de la presse aux Etats-Unis, capables de pousser un président à la démission. Toujours actifs, Bernstein a écrit une biographie détaillée sur Hillary Clinton et Woodward un livre à charge sur les échecs de la guerre en Irak.
Bernstein et Woodward
Leur principale source fut donc ce mystérieux personnage haut placé qui leur fournissait des "fuites" sur les actions présidentielles. Celui-ci était connu par un surnom, "Gorge Profonde" ("Deep Throat"), pseudonyme qui n'était autre que le titre d'un film pornographique (un genre qui venait d'être tout juste autorisé dans des salles spécialisées et qui avait fait scandale à l'époque). leurs rencontres étaient dignes de films d'espionnage, Woodward, s'il voulait contacter son informateur devait lui envoyer un signal en mettant un pot de fleur devant sa fenêtre. Son identité a donné lieu à bien des conjectures, Bernstein et Woodward refusant de la reveler au nom du principe journalistique de la protection des sources.
Bonjour Mr Felt... Cette mission, si du moins vous l'acceptez...
Plus sérieusement : Gorge Profonde dans les années 80...
Ce n'est qu'en 2005 que le nom de Mark Felt, rien moins que le N°2 du FBI a été enfin révélé. Pourquoi a t-il balancé son patron aux journalistes ? Lui prétend que c'est parce qu'il était dégouté par les pratiques illégales de la présidence (écoutes téléphoniques, cambriolages, confections de scandales pour discréditer les adversaires). Possible, si ce n'est qu'il fut lui même condamné en 1980 pour avoir organisé des effractions de domiciles dans le cadre d'enquêtes contre le crime organisé. Les relations furent orageuses entre Nixon et les principaux pontes du FBI qui avaient pris des habitudes d'indépendance et dont certains furent mis à la porte par le président quand il arriva en poste. Cela peut expliquer cette volonté de nuire au grand patron. De plus Felt qui espérait devenir le chef du service n'avait guère apprecié de rester seulement N°2 et de voir un proche du président occuper la place qu'il convoitait à la mort de J. Edgar Hoover, le fondateur du FBI...
Dernier point, le terme de Watergate est resté synonyme de scandale aux Etats Unis, dès qu'une affaire éclate dans ce pays, on y rajoute le terme "gate". D'où l'Irangate lorsque l'on accusa le gouvernement Reagan d'avoir livré illégalement des armes à l'Iran, le Monicagate lors des frasques sexuels de Bill Clinton ou encore l'Irakgate concernant les allégations de Georges W Bush concernant des armes de destructions massives en Irak... De même l'expression "jouer les gorges profondes" continue même en France à designer ceux qui font "fuiter" auprès des journaux des informations exclusives et secrètes dans des affaires politiques.
2 films, enfin pour illustrer cet histoire :
"Les hommes du président", d'Alan J. Pakula en 1976, sur l'enquête journalistique du Washington Post où Dustin Hoffman et Robert Redford incarnent Carl Bernstein et Bob Woodward. La bande annonce (en anglais)
"Nixon" d'Oliver Stone, un film de 1995 assez complèxe mais très interessant où Anthony Hopkins incarne le président contraint à la démission: La bande annonce(en anglais)